Mieux que le zoo, le Bol d’Or !

Vous voulez savoir jusqu’où l’être humain peut s’avilir ? Pas de problème, rendez-vous sur le Bol d’Or. Cette compétition est une sorte de prétexte au tout et au n’importe quoi. Une expérience ma foi fort intéressante.

Si vous restez sur le paddock, vous y rencontrerez certains gens quelque peu bigarrés, les tabolets habituellement présents dans toutes compétitions sportives. Mais dès que vous franchissez la grille qui sépare le circuit (le monde réel) du camping (la planète des singes), vous entrez dans la quatrième dimension.Vous voyez une Fiat Panda brûler ? Vous serez bien le seul à vous en étonner. Un type git dans le bas-côté totalement inerte ? Le cinquantième ne vous surprendra plus ! Trois allumés font exploser simultanément le moteur de leurs motos ? Ne vous en étonnez pas, vous risqueriez de passer pour un fou. Vous vous faites rouler sur un pied par un alcoolique en mini-moto qui se ballade sans phare ? Fermez votre bouche, vous n’aviez qu’à regarder où vous mettez vos pieds.

22, v’là pas les flics

Vous nous connaissez, on n’est pas du genre à faire nos chochottes, alors CartonRouge.ch est allé vivre une nuit de débauche parmi ces «Gaulois», où même la police n’ose plus aller sous peine de se faire caillasser.
Ce qui est important avant de se mêler à cette peuplade, c’est bien entendu de mettre son foie à niveau. A l’image de la course, vos reporters se sont donc lancés dans un sprint de 24 heures. Dans ce pays, l’apéro se fait bien entendu au Pastis, avant de diversifier l’effort en direction de la bière, du vin rouge sans oublier un alcool non identifié, chasse gardée de la marque Kawasaki (on en profite pour les remercier d’ailleurs).
A ce moment-là, ce sont déjà les deux tiers des neurones qui ont déserté le cerveau. Vous vous rapprochez ainsi dangereusement du QI moyen des gens présents. Parce qu’il faut être sacrément ravagé pour acheter des moteurs 150 euros et les traficotter juste pour le faire rugir et cracher une flamme de trois mètres jusqu’à des six heures et demi du matin.

Tu fais quoi mercredi ?

«J’y fais passer 85 litres d’essence et 75 litres de fioul pendant le week-end», nous indique tout heureux un des farceurs de service. A ce moment-là, vous vous posez certainement la question suivante : «Mais pourquoi ? A quoi ça sert ?». Si vous ne vous êtes pas interrogés ou si vous y avez répondu spontanément un argument crédible, merci d’envoyer votre avis à info@cartonrouge.ch, de nous donner vos disponibilités pour mercredi prochain, puis d’aller consulter immédiatement un spécialiste.

Dans la course au Pigeon d’Or, vos rédacteurs préférés ont pris la seule décision que leur taux d’alcoolémie leur permettait encore de prendre : planter la tente pour dormir entre un camion équipé d’une tireuse à bière et une machine à bruit cracheuse de flammes. Si vous comptez reproduire cette expérience près de chez vous, élisez domicile au milieu de l’autoroute Lausanne – Genève aux alentours de Morges et vous comprendrez ainsi les difficultés à rejoindre Morphée.

Malgré les péripéties de vos chroniqueurs, le voyage à Nevers-land Magny-Cours est une expérience unique. Un voyage idéal pour oublier – ou préparer – un divorce. Un endroit parfait pour se rendre compte combien l’être humain peut tomber bas quand il se déplace en meute de 100’000 personnes. Un lieu qui vous ferait passer les caves du Comptoir suisse le dimanche à 22h pour un aimable club de bridge. Une expérience cartonrougesque comme on les aime quoi !

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