A défaut d’un super Mario, notre sélection de la semaine se passionne pour les super Andrea et Antonio tout en donnant quelques accessits aux Zlatan et Cristiano qui ont bien resplendi sur les terrains européens du week-end passé. Bonne lecture !
Le MVP de la semaine : +3 crampons
«Zlatan court pas, Zlatan joue perso, Zlatan fait sa star, Zlatan est arrogant…» Oui mais Zlatan marque et fait la différence semaine après semaine dans l’ensemble parisien. Face aux Stéphanois, Zlatan Ibrahimovic a ajouté deux unités à son total de 45 buts depuis le début de la saison… et de quelle manière ! Mettant dans le vent pas moins de trois milieux verts (de rage) sur son premier but, avant d’enterrer délicieusement Ruffier d’une caresse de l’extérieur du pied, Zlatan fait de l’art pour amener ses buts. Une finesse et efficacité qui vont faire mal à Chelsea. J’en prends le pari.
Le joueur qui fait gagner son équipe quand ça compte vraiment : +2 crampons
Poursuivi à la culotte par son voisin adoré de Madrid, le Real n’a pas droit à l’erreur dans cette Liga fort serrée. Bien qu’indécis jusqu’au bout, le match contre Malaga fut décidé à nouveau par l’inarrêtable Cristiano Ronaldo qui profita de danser sur le ventre de trois défenseurs craintifs avant d’enterrer à ras la motte les espoirs éhontés des Andalous.
Le joueur qui a profité de la faiblesse de l’opposition pour soigner ses stats : +1 crampon
Apres le désastre de la semaine passée à Valladolid, il fallait bien un Lionel Messi au sommet de son art pour remettre Barcelone aux trousses des deux équipes madrilènes. Un 25ème hat-trick de l’Argentin du Barça (selon nos sources peu sûres !) qui vient tout de même cacher les difficultés des hommes de Tata Martino à la sortie de cet hiver catalan un peu raté.
L’esthète de la semaine : +1 crampon
Pour fêter son nouveau contrat de deux ans à la Juve, Andrea Pirlo a fêté à sa manière : en enroulant une superbe frappe aux 23 mètres dans la lucarne du pauvre Perin de la Genoa. Le barbu, natif de Brescia, ne cesse de réinventer des coups francs de toute grande classe. Le gros de l’UEFA en serait jaloux.
Le joueur qui avait tellement envie de blanchir qu’on lui prêterait presque une allégeance au Ku Klux Klan : +1 crampon
Malgré une boulette olympique contre Braunschweig, le portier Marc-André ter Stegen a fait des miracles contre Dortmund, équipe contre laquelle il sort toujours de tout grands matchs. Infaillible face à Hummels et Lewandowski, le portier de Gladbach a fait gagner les siens à lui tout seul, avec certes un peu de baraka. Il lui en faudra également pour qu’il parvienne à décrocher le contrat tant espéré du coté du Barça.
Le joueur qui vaudra bientôt 60 millions d’euros à la bourse du Qatar : +1 crampon
L’Algérien Islam Slimani a sans doute marqué un but importantissime face à Porto ce week-end. Avec cinq points d’avance sur leur voisin du Nord, le Sporting lisboète peut tranquillement s’en aller cueillir une qualification automatique pour la CL au terme de cette saison. Un retour sur l’avant-scène du foot européen qui fera du bien…surtout aux cantiniers des fan’s club du Sporting en Romandie !
Tiens, il est toujours là celui-ci : +1 crampon
Pour la troisième fois cette saison, je me dois de sélectionner Antonio Cassano qui a malicieusement frappé à deux reprises ce week-end face aux faiblards hommes de mademoiselle Berlusconi. Un penalty dans le petit filet et une reprise à ras de terre auront suffi à remettre Cassano sérieusement en lice pour la Squadra. Du moins, la Gazzetta dello Sport y croit dur comme fer ! Moi aussi.
Le joueur qui est toujours bon mais jamais assez pour être nominé : +1 crampon
Blessé au tendon d’Achille durant l’hiver, Bastian Schweinsteiger revient gentiment en forme dans l’ensemble munichois qui n’avait pas franchement besoin de lui pour flamber (23 points d’avance au classement). Toutefois, l’international allemand a voulu participer au festival saisonnier en décochant un superbe tir dans la lucarne d’un Leno aussi statique qu’un officiel du service de l’aviation malaisien sur ce coup franc.
Le joueur sorti de l’anonymat pour y retourner incessamment sous peu : +1 crampon
Auteur de quelques belles sorties cette saison et d’un but ce week-end, Morgan Schneiderlin agite la convoitise de certains clubs anglais et de manière plus surprenante, de la FA anglaise qui aimerait fournir un passeport de la Reine à l’Alsacien de Southampton. Aussi saugrenue qu’une équipe de curling au Burkina Faso, cette idée disparaitra probablement aussi vite que le soleil sur les côtes blanchâtres de la Manche.
Le joueur qui a gagné son ticket pour le marathon de New-York : +1 crampon
Steven Gerrard est increvable. Qu’il soit dans un bon ou un mauvais jour, on ne le voit jamais les bras le long du corps à opiner du chef tel un Balotelli des mauvais jours. Contre les égarés de Manchester, le trentenaire d’Anfield a fait tout juste. A la baguette dans la formation en diamant mise en place par Rodgers, Gerrard a aussi démontré que les Anglais savaient aussi marquer des penaltys… Tout au moins, en dehors des compétitions pour équipes nationales.
Le joueur qui n’avait pas envie d’être là et s’est arrangé pour le faire savoir à la terre entière : –1 crampon
Arrivé de Blackburn auréolé du titre du futur Gary Neville de la Premier League, Phil Jones s’est «evraisé» dans l’ensemble mancunien. Très souvent hors de position en jouant bien trop haut face au très leste duo composé de Suarez-Sterling, Jones a démontré des lenteurs inquiétantes pour prétendre à un futur certain dans l’ensemble fort mal assemblé par un David Moyes totalement aux choux.
Le boulet de la semaine : –2 crampons
Les facéties de Mario Balotelli, allant de faire exploser des fusées du 1er Août dans sa baignoire à partir pisser dans les toilettes d’une école de Manchester, ont pu faire sourire à l’époque. Mais du côté de l’AC Milan (surtout ses coéquipiers), on ne rigole plus du tout de cette mauvaise tronche de Balotelli dont les statistiques de buteurs depuis février feraient passer celles de Torres pour de l’or en barre. Inexistant face à l’Atletico, mauvais contre Parme, Mario fait tout faux et Prandelli doit se poser bien des questions car à ce rythme, Balotelli ne sera pas du voyage brésilien car on le voit assez mal cirer le banc des Azzurri en CM.
Gerrard, quelle classe !