Astana Vista Wawri

Deux semaines après une épopée en Coupe Davis qui ne valait pas un clou, notre Wawrinka national, quelque peu Piqué au vif, pensait resserrer les boulons au Tournoi ATP 250 d’Astana au Kazakhstan. Il faut bien avouer que la Société Kosmos de GéGé l’ancien footballeur-shakireur, qui s’imaginait vivre sur une autre planète, ferait mieux de gérer des tournois satellites afin de briller. De quoi perdre la boule pour une petite balle…

Dans le Giron

Eliminé dès le 1er tour l’an dernier, le Petit Prince de St-Barth (pas celui où est enterré Johnny) a décidé de se mettre dans le dur, sur du dur. Las d’accumuler les revers ici et là, Stan cherche encore (et toujours…) à engranger quelques points noirs (ATP…) supplémentaires, tout en se mettant dans le rouge.

Son adversaire du jour, l’Américain Marcos Giron (ATP 64) âgé d’à peine 30 ans, fait office de gamin. Papi-nka lui, tutoie bientôt la quarantaine (comme son matricule ATP) ; même s’il fait toujours aussi juvénile, niveau acné…

Au final, le point positif de cette rencontre est que Stan sait rester constant (ndlr: à ne pas lire « Con Stan ! ») et n’a pas fait pire que lors de la dernière édition : exit dès le premier round 7-6 6-7 6-7. Respect, Champion !

Asinus asinum fricat

Ou plutôt « Eurasie-nus… ». La rencontre de deux continents (c’est toujours mieux qu’incontinent…) en terre inconnue. De quoi en perdre son latin…

Pourquoi aller se languir dans un tournoi peu rémunéré, sur une terre peu friande de ce sport ? Ou même de sport en général. Certes, il y a bien une équipe cycliste, en minuscule, du nom d’Astana la capitale. Mais il faudrait perdre 6-0 6-0 pour se rappeler que l’on se trouve au pays de la roue de vélo.

Le Kazakhstan, ce pays de non-tradition sportive, au sein duquel même le football semble hors-jeu alors que le hockey sur glace cane. Pas très orthodoxe, tout ça ! Ni dopant…

Le décor est planté. La rencontre avait lieu, certes, sur le Court central du Centre national, mais ce dernier ne comprend que 10 courts, soit à peine 4 terrains de plus qu’au Tennis Club de Courroux…

Tourne casaque Stan !

L’objectif était simple : passer le premier tour pour retrouver ensuite une autre vieille gloire : l’Autrichien Dominic Thiem (ATP 80), le frère de Vincent. J’avoue, c’est un jeu de maux qui ne vaut pas quatre sous…

Au lieu de perdre deux manches, il aurait mieux fait de les retrousser davantage dans le money time. Pas de prime = déprime !

Et que dire du look de notre futur retraité ? D’accord, le tristement célèbre short de plage style « nappe de pique-nique » lui avait fait goûter aux joies de la victoire en Grand Chelem, à Roland Garros en 2015. Mais là ! Quelle impardonnable faute de raccord que ce chandail imitation « maillot moche du gardien de l’Equipe suisse de football sponsorisée par Lotto, Marco Pascolo, lors de la Coupe du Monde 1994 aux Etats-Unis ». A moins que sa fille Alexia, 13 ans, se soit mise à la peinture sur T-Shirt ?!? Nos rétines espéraient ne plus jamais vivre ça !

Break a leg !

« Un véritable combat de marathoniens », s’est émerveillé le commentateur. Mais existe-t-il déjà un bon speaker capable de nous faire vivre un match de tennis insipide ? Pourquoi nous raconter, durant 2h48, un lot d’inepties dont on se passe, sur la vie privée de chacun, alors qu’on se contenterait simplement, comme dans les autres sports, de connaître le nom du joueur qui a la balle. Jugez plutôt : « Wawrinka (…) passe à Giron (…) qui rend à Wawrinka seul (…) retour à Giron qui effectue une splendide amortie (…) Wawrinka à nouveau, qui sert Giron sur le côté (…) magnifique décalage de ce dernier qui frappe en pleine course… ». Ok, c’est tout aussi ennuyeux ! Et en double, c’est pire : tu es dans la même équipe, mais tu ne te passes jamais la balle. C’est pire qu’au PSG !

N’empêche que, malgré les éloges infondées des reporters, ce match de tennis ne restera pas dans les annales (et dire qu’il existe la possibilité de rencontrer l’Argentin Baez en ½ finale…). Victime de nombreuses doubles fautes dues à un service à deux balles, Stan a au moins le mérite d’avoir gagné facilement cette statistique : 6 à 0. Tiens ! On retrouve ce fameux score, finalement. Ces lifts ne lui ont jamais permis de prendre l’ascenseur. Et que dire de son jeu d’attaque : Wawrinka s’est trop souvent cassé les dents sur l’émail du filet !

Bref ! Après avoir perdu tous ces breaks, il serait peut-être temps d’en réussir un (définitif ?) et crever à nouveau l’écran comme il sait si bien le faire dans la pub de la Vaudoise Assurances…

Serait-il peut-être le moment de poursuivre dans cette voie et promouvoir les monte-escaliers Stannah, histoire de gravir à nouveau une marche ?

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