Il y a quelques semaines, je suis fortuitement (enfin pas complètement) tombé sur une rediffusion de la demi-finale de la Ligue des Champions 1997 au cours de laquelle le Borussia Dortmund avait éliminé à Old Trafford le grand Manchester United
Cette demi-finale de Ligue des Champions, la troisième de l’histoire du Borussia Dortmund, la première depuis quinze ans, on en faisait une fête. Jusqu’à mardi matin du moins.
J’avais un mauvais pressentiment avant ce match retour entre Dortmund et Malaga et, pendant nonante minutes, le déroulement des opérations va corroborer mes craintes.
Depuis la sortie sur blessure de Messi à la mi-temps du match aller, jusqu’à sa rentrée sur la pelouse du Camp Nou, le Barça, habitué à exceller à domicile (voir l’historique des rencontres), n’était que l’ombre de lui-même.
J’ai adoré…L’affiche. FC Malaga – Borussia Dortmund en quart de finale de Ligue des Champions, c’est le cauchemar du Kevin moyen avachi devant sa TV pour qui la phase finale de sa compétition fétiche devrait toujours réunir les huit mêmes
Verdict ? A l’italienne. Les rossoneri, modestes et connaissant leurs limites, ont tenté de faire ce qu’ils savent par essence le mieux faire ; défendre pour mieux attaquer.
Lors du dernier Euro, j’étais sur place en Ukraine lors de la demi-finale jouée à Donetsk mais j’avais renoncé à faire le déplacement, c’était un peu compliqué à organiser et l’affiche (Espagne – Portugal) ne m’intéressait pas plus que ça.
«Nous devons accepter le fait qu’un match nul à domicile dans ces moments-là se vive comme une défaite.» La déclaration émane de l’entraîneur du Borussia Dortmund Jürgen Klopp et elle date du match nul contre Stuttgart samedi dernier.