Le quatrième déplacement du Borussia Dortmund au nord de ce mois de février était le plus septentrional mais aussi le plus important : le huitième de finale de Ligue des Champions aller à Saint-Pétersbourg.
Habituellement, je considère comme un privilège d’aller prendre place parmi les meilleurs fans du monde dans le plus beau stade de la planète et je m’y rends avec un plaisir non dissimulé.
Voici ce que vous auriez dû lire en introduction d’un article parlant de la victoire en champion du club rhénan mardi (enfin, sans doute sans les «pouêt pouêt»).
Forcément, suivre assidument son équipe favorite quand celle-ci joue la Ligue des Champions, cela implique quelques sacrifices, quelques compromissions au niveau des heures de sommeil et quelques acrobaties pour ne pas être trop souvent absent au boulot.
Le premier constat lorsqu’on arrive aux abords du Parc St-Jacques, pour nous supporters du petit Lausanne-Sport, c’est qu’on débarque dans un autre monde. Pardon, dans une autre galaxie.
J’imagine que c’est cela que l’on appelle l’addiction : la Ligue des Champions m’ennuie de plus en plus, cela devient de plus en plus rare que je regarde cette purge commerciale à la télévision mais, dès que mon club favori y
Forcément, quand tu te mets en tête de suivre plus ou moins assidument les matchs à l’extérieur de ton équipe favorite, sur la longueur d’une saison, il y aura des déplacements réussis et d’autres qui le seront beaucoup moins.
La décontraction était de mise avant le rendez-vous du côté rhénan. Les déclarations allaient bon train sur l’approche sans pression de la rencontre, sur le «rien à perdre» et l’idée qu’un point serait super.