Le vote est en ébullition à 24 heures du verdict !

Ami lecteur, nous sommes à un jour de la fin de l’élection du Pigeon d’Or 2006 ! Qui succédera à Jeff Tarango et Artur Jorge, lauréats en 1995 et 1996 lorsque Carton Rouge était encore un journal papier ? A toi de décider ! Résultats complets et commentaires dès ce week-end… avant le grand lancement du Pigeon d’Or 2007, avec un vote mensuel et une finale en décembre ! C’est certain, on n’a pas fini de rigoler…

Luciano Moggi. A tout tricheur, tout honneur ! Nous commençons cette sélection par la révélation de l’année, l’un des grands favoris de ce Pigeon d’Or 2006 : Pinocchio Moggi. L’ex directeur général de la Juventus a été à la base du scandale des matches truqués dans le Calcio. Mis en examen et condamné par le parquet de Naples, le «meilleur ami des arbitres» a été suspendu de toute fonction sportive pour une durée de cinq ans. Ce scandale a également provoqué la relégation de la Juventus en Série B, l’annulation de ses 2 derniers scudetti et le départ d’une pléiade de champions du monde, dont la star Fabio Cannavaro remplacée par l’insipide Jean-Alain Boumsong… Pauvres tifosi. José Mourinho. L’homme qui agace toute l’Angleterre va finir par agacer la terre entière. Son manque de fair-play après l’élimination de Chelsea à Barcelone, ses provocations dans l’affaire Makelele, ses commentaires risibles durant la Coupe du Monde le rendent détestable et détesté. D’aucuns le comparent à George Clooney pour sa couleur de cheveux, nous l’associons plus volontiers à l’acteur américain pour son talent de comédien ! Les fans de Mourinho diront qu’il a enchaîné les titres avec Porto puis Chelsea, c’est vrai. Il n’empêche que l’on peut être un entraîneur à succès sans se prendre pour le centre du monde, Marcello Lippi et Franck Rijkaard en sont les plus beaux exemples.
Vikash Dhorasoo. Contre l’avis des joueurs et du sélectionneur, Dhorasoo s’est décidé à réaliser un film sur les coulisses du parcours de l’équipe de France en Allemagne, une version des «Yeux dans les Bleus» revue par un remplaçant au bout du rouleau. Se croyait-il déjà en vacances ? Il n’avait pas tort ! Malheureusement, le seul point commun entre Vikash Dhorasoo et Steven Spielberg, c’est qu’ils ne savent pas jouer au foot. Plus récemment, «Super 8» a été en conflit avec son entraîneur Guy Lacombe pour le plus grand plaisir de la presse hexagonale et des Guignols de l’Info. Le Paris-Saint-Germain a pris logiquement la défense de son entraîneur et décidé d’envoyer Dhorasoo s’inscrire à l’ANPE. A la recherche d’un clown pour la saison prochaine, le Cirque du Soleil lui aurait fait une offre très intéressante !
Didier Cuche. Si Dhorasoo est un footballeur au bout du rouleau, Didier Cuche est un skieur au bout du fart. Le champion du monde de l’excuse bidon n’a rien gagné en 2006, comme en 2005, 2003, 2001, 2000, 1999… Ses Jeux Olympiques à Turin ont été un fiasco total : la seule chose qu’il a réussi à finir dans les temps aura été la cérémonie de clôture ! Quant à sa saison, elle fut une succession de chutes, de secondes de retard, de places au fin fond du classement. Même William Besse, d’habitude si optimiste, a été incapable de s’enthousiasmer durant toute la saison ! Bref, une course de Didier Cuche c’est comme un Grand Prix de Formule 1 commenté par Jacques Deschenaux : c’est ennuyeux et extrêmement lent.
Floyd Landis. Le Keith Richards du peloton, le Maillot Jaune de la piquouse. Vainqueur du Tour de France avant d’être déclaré positif, Floyd Landis a touché le fond cette année. Transparent durant la 16ème étape du Tour, Landis avait repris plus de 5 minutes à tous ses adversaires le lendemain. C’est suite à cette étape qu’il sera pris dans les mailles du filet et contrôlé positif. Si l’urine de Lance Armstrong a la couleur du Beaujolais Nouveau, celle de Floyd Landis pourrait faire pousser des bananiers dans le Gros de Vaud ! En guise de tentative d’explication, Pink Floyd a déclaré que son taux de testostérone anormalement élevé était dû à l’alcool : il aurait pris une cuite au whisky la veille de son exploit ! Venant de la bouche de Marc Rosset ou de Marat Safin, on aurait pu facilement le croire, mais pas de celle d’un coureur en plein Tour de France… Menteur et tricheur, Landis peut désormais se lancer dans une carrière en politique !
Marco Streller. Après une relégation peu glorieuse avec le FC Cologne, Streller a enchaîné avec une Coupe du Monde catastrophique, conclue par un penalty lamentablement raté face à l’Ukraine. Streller peut se targuer d’avoir été l’auteur du penalty le plus mal tiré de l’histoire de la Coupe du Monde, un poil devant celui de Cabanas. Maladroit et poissard avec la Nati, il l’est également avec Stuttgart où il peine à faire sa place. Grand espoir du football suisse, le grand pin aux muscles en porcelaine déçoit. Apparemment, Streller n’a toujours pas compris qu’il fallait penser avec sa tête et jouer avec ses pieds.
Sven-Goran Eriksson. Nous sélectionnons Sven-Goran Eriksson pour l’ensemble de son oeuvre – ou plutôt de son désastre – à la tête de l’équipe d’Angleterre. En 6 ans et 3 phases finales, le sorcier suédois n’aura jamais passé le cap des quarts de finale. Pire, Eriksson aura été incapable de faire produire du jeu à l’une des générations les plus douées du football anglais. Maudite aux tirs aux buts, l’équipe aux trois lions aura été à l’image de son entraîneur : terne, fade, sans folie ni audace. Victime préférée des tabloïds, il quitte la Perfide Albion sur la pointe des pieds mais avec les poches pleines.
Zinedine Zidane. A défaut d’avoir gagné la Coupe du Monde, Zizou gagnera-t-il le Pigeon d’Or 2006 ? Génial contre l’Espagne, magique contre le Brésil, décisif contre le Portugal, Zizou a pété les plombs contre l’Italie. On a tout dit ou écrit sur ce geste revanchard et stupide. Il y avait la main de Maradona, il y aura le coup de boule de Zidane. Dommage qu’un si grand joueur sorte par une si petite porte.






Miroslaw Blazevic. Pour diriger une section de grenadiers, Blazevic serait le lieutenant idéal. Pour sauver une équipe à la dérive, il n’est pas le bon client. Reconnaissons toutefois qu’il prenait la succession de l’entraîneur le moins talentueux de Ligue nationale : Alain Geiger. Apprendre à jouer au foot à une équipe entraînée pendant 2 saisons par Alain Geiger, c’est avoir autant de chance de gagner un César avec un film réalisé par Vikash Dhorasoo ! Malgré tout, Blazevic et sa discipline militaire n’ont rien apporté à Neuchâtel Xamax, sauf des conflits internes et l’éviction d’Eddy Barea. Comme «sa» Croatie à la Coupe du Monde de 1998, Blazevic est l’invité surprise de cette sélection des Pigeons d’Or 2006.
Justin Gatlin. Le jour où la NASA sera en manque de carburant, elle pourra engager Gatlin pour uriner dans les citernes ! Si elle est «chargée» comme le sprinteur américain, la navette Colombus atteindra la station spatiale internationale en un temps record ! «Too Speedy» Gatlin fait partie de la triste liste des sportifs contrôlés positifs en 2006. Son coup d’éclat, il l’aura réalisé le 12 mai 2006 lors du meeting de Doha : ce jour-là, il égalisait le record du monde du 100 m grâce à un chrono de 9 secondes 77 ! Même dopé comme un cheval, Ben Johnson n’avait pas fait mieux à Séoul. La légende dit qu’Obélix est tombé dans la potion magique quand il était petit, une autre légende raconte que Justin Gatlin l’aurait bu cul sec avant le 100 mètres de Doha ! 

Tu as fait ton choix ? Ne te reste donc plus qu’à voter… et à attendre patiemment ! Le sondage sera arrêté au 30 novembre et le grand vainqueur dévoilé début décembre !

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