Qui sera le Pigeon d’Avril ? A toi de voter !

Alors que le taux de participation aux présidentielles françaises a battu tous les records dimanche passé, celui pour le Pigeon d’Avril de Carton Rouge peine à décoller… à l’image d’un pigeon sans ailes ! Qui rejoindra Constantin, Lambiel et Develey à la grande finale de décembre ? Pour l’instant, Jean-Albert Aulas se dirige vers une victoire facile et sans émotions (ça te rappelle pas un club de foot ?…) mais il te reste encore cinq jours, ami lecteur, pour inverser la tendance !

Comme d’habitude, ils sont quatre, ne gagnent pas à être connus et se sont mis en évidence le mois dernier par des déclarations, bourdes ou autres comportements ridicules. Un entraîneur de natation colérique, un président arrogant, un joueur de foot belliqueux et un gardien à grande gueule. Ô surprise, il n’y a pas de Suisse romand ! Qui sera le Pigeon d’Avril ? A toi de voter !

Mikhail Zubkov

C’est ce qu’on appelle l’ancienne école soviétique. «Fille de moi pas bonne résoultat natation, moi taper elle». Mais si on regarde bien les images, après le choc, puis les rires, on se rend compte que le père-frappeur se calme assez rapidement. En effet, sa progéniture d’un crochet du droit, enchaîné par un coup de coude lui rappelle vertement que lui ne fait pas de sport. Quand les parents se projettent trop sur leurs enfants, soit par médiocrité soit par vanité, ça crée des situations vraiment pathétiques. On imagine facilement que la vie d’une championne de natation n’est pas facile tous les jours : se lever à 5 heures du matin, bouffer un bol de protéines en vitesse avant de se jeter dans un bassin d’eau froide pour parcourir 12 km non-stop. Ajoutez à cela un père-entraîneur hystérique et violent et le tableau tourne vite au cauchemar ! Maintenant, on peut se réjouir que la mode n’est plus à mettre les compétitrices enceintes avant une course comme cela se faisait en Allemagne de l’Est. Par contre, quelque part, on regrette de ne pas être le papa de Stéphane Lambiel dans une telle situation… 

David Navarro

On dit souvent que les footballeurs sont des enfants gâtés, en l’occurrence, on a eu droit à ce qu’on appelle dans le jargon le «phénomène de la cour d’école». Fin de la récré (du match), un gamin fait un croche-patte à un autre alors qu’on court se mettre en rang pour rentrer en classe (aux vestiaires) et ça dégénère. On se tire les cheveux, on se met des mornifles, cela reste encore «bon enfant». Quand tout à coup, notre ami David Navarro, défenseur besogneux s’il en est et certainement la tête de Turc de sa classe, décide de passer à la vitesse supérieure. Paf ! Un direct à Burdisso qui lui éclate la cloison nasale. Forcément ensuite, ça part en sucette, la maîtresse ne maîtrise plus rien. Le petit Navarro se fait poursuivre par d’autres cancres tout fâchés, il a très peur, il court dans tous les sens comme une fillette en pleurs dans Freddy la terreur.  On se met des pains – voire des high-kicks – et on s’étonne de prendre des heures d’arrêt (des matches de suspension, six mois interdit de foot par ses parents)… Comme on dit : «Nananananèreuh, c’est bien fait-euh !»

Jean-Michel Aulas

Jean-Augustin Aulas est à la modestie ce que Djibril Cissé est au réalisme. Un vulgaire étranger. Non content de se faire éliminer de toutes les coupes possibles et imaginables et de se reporter sur le prochain objectif comme si de rien n’était, il continue à promener son sourire de faux-cul partout où on espère ne pas le voir. Après avoir «réchauffé» inutilement les relations avec le grand ennemi stéphanois au moyen, entre autres, de déclarations à l’emporte-pièce envers son homologue «vert» ou en contactant Fred Piquionne au mépris de toutes les règles en matière de transfert, le bon président a fait la première grosse erreur de son mandat en introduisant son club en bourse. Alors que l’on a vu les ravages que cela pouvait faire sur d’autres illustres clubs comme la Lazio ou le Borussia Dortmund, avouez que c’est très malin…

Stijn Stijnen

C’est un peu le contre-pied du pigeon habituel. Le bon Stijn a dit tout haut ce que 89,74% d’entre nous pensons tout bas. Malheureusement, il était footballistico-politiquement incorrect de déclarer que découper en deux et à la faucille les jambes de Cri-Cri d’amour Ronaldo était «tactique». Alors que de nombreuses équipes ne se gênent pas de mettre en pratique de telles mesures face au créateur ou à la star adverse, le roi de la boulette a eu le tort d’avouer à un journaliste ce qui normalement ne doit pas sortir du vestiaire. Du coup, si les Belges avaient blessé le meilleur footballeur-danseur de ballet du monde, c’eût été un peu voyant… Stijen a donc raté une bonne occasion de se taire et on ne le félicitera pas pour ces propos aussi drôles qu’un mauvais gag belge, une fois !

Tu as fait ton choix ? Ne te reste donc plus qu’à voter… et à attendre patiemment ! Le sondage sera arrêté au 30 avril et le grand vainqueur dévoilé début mai ! Et ensuite place aux Pigeons de mai…

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4 Commentaires

  1. Aulas mérite ce prix, jai déjà été condamné à une amende de 10.000 francs suisses par lUnion européenne de football (UEFA) ! Cela ne vous suffit pas ?

    SS

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