L1 : 38e et dernière journée, l’heure des comptes

Au terme d’une dernière journée de L1 résumant bien la saison, cinq clubs se tiennent en un point pour les places européennes. Dommage que le strapontin en Ligue des Champions se soit joué dans un bureau. Il n’y avait plus qu’une seule incertitude au coup de sifflet initial de cette ultime levée du championnat de France : qui allait accompagner Lyon (1er / 81 points / +36 / LDC), Marseille (2e / 64 points / +15 / LDC), Bordeaux (6e / 57 points / +4 / UEFA) et Sochaux (7e / 57 points / -2 / UEFA) dans les prochaines joutes européennes.

Au terme de nombreux rebondissements, c’est Toulouse (3e / 58 points / +1) qui va devoir passer par le tour préliminaire pour la LDC, Rennes (4e / 57 points / +8) jouera en Coupe de l’UEFA et Lens (5e / 57 points aussi / +6) va devoir se coltiner l’Intertoto. Les Toulousains peuvent remercier un homme inconnu, qui a décidé que le match de la 37e journée à Nantes ne pouvait pas reprendre pour des raisons de sécurité. La LFP a sanctionné l’envahissement du terrain des supporters canaris d’une défaite par forfait sur le score de 0-0 ! L’arbitre, le préfet, la police, le délégué, personne n’a pris cette décision selon leurs dires et l’affaire risque de se terminer au tribunal administratif, car Rennes est potentiellement privé de près de 15 millions d’euros de revenu…Sont relégués depuis fort longtemps: Troyes (18e / 39 points / -15), Sedan (19e / 35 points / -12) et Nantes (20e / 34 points / -19).
Tour d’horizon club par club avec projection sur la saison prochaine

1. Lyon – 81 points

La saison. Le IF Lyon (*) a fêté un sixième titre consécutif de champion mais n’a jamais aussi mal digéré sa victoire. Le titre acquis trop tôt, la défaite contre Rome en Coupe d’Europe, l’élimination à Marseille en Coupe de France et la défaite contre Bordeaux en finale de Coupe de la Ligue ont plombé la fin de saison des Lyonnais. Les velléités de départ de plusieurs joueurs, le remplacement de Houiller par Perrin et les grandes manœuvres (sic…) du mercato qui se présente ont gâché la fête. «Dommage» pour un club qui bat tous les records en France et même en Europe au niveau domestique, mais qui n’arrive définitivement pas à franchir un palier supplémentaire. Est-ce que le futur-nouveau-stade sera ce pas en avant ?
Avenir. Comme d’habitude, Jean-Philibert Aulas (**) va écumer le marché français et tenter de dépouiller ses adversaires de leurs meilleurs éléments à défaut de pouvoir signer des étoiles étrangères. Il a commencé par céder aux caprices de Juninho et devra cravacher pour convaincre Coupette de prolonger. Ses deux premières recrues devraient être Keita et Bodmer de Lille.


Gérard Houiller a décidé de quitter l’AEK Lyon

2. Marseille – 64 points

La saison. Plus faible deuxième au nombre de points des grands championnats européens. Fait de haut et de bas, cet exercice restera comme l’un des meilleurs de ces dix dernières années sur la Canebière. Dauphin de Lyon et finaliste de la Coupe, l’OM n’a toutefois pas gommé 14 ans sans titre. Ribéry inconstant, Cissé en mode convalescent, c’est Samir Nasri qui a été la grosse révélation côté phocéen avec Lorik Cana. Le junior de Cheseaux a fait une saison monstrueuse, s’est imposé comme un leader et vient de rempiler pour cinq ans. L’ancien Parisien est même devenu le chouchou du public de par sa grinta et ses tacles chirurgicaux (enfin, pour l’attaquant adverse). Albert «Pastis» Emon a réussi là où des entraîneurs autrement plus réputés ont échoué. Mais aligner cinq attaquants ne risque pas d’être conseillé au niveau en-dessus…
Avenir. Déjà deux recrues, Faty (23 ans / Rennes / stoppeur), ex-international espoir, et Gragnic (23 ans / Libourne / milieu offensif polyvalent), 6 buts et 10 passes en L2, sont venues garnir l’effectif. Deux transferts gratuits intelligents qui devraient faire école pour le mercato marseillais. Toujours déficitaire, l’OM va surtout s’atteler à conserver Djibril Cissé et tenter de vendre Ribéry au meilleur prix.

3. Toulouse – 58 points

La saison. Elle tient en trois hommes : Baup, Douchez et Elmander. Dans un effectif moyen, le gardien toulousain avait tellement la confiance du staff que le TFC s’est permis de refuser Barthez pour permettre son éclosion. Devant, le Suédois Elmander a su oublier ses déboires passés, lui qui est parti et revenu plusieurs fois au bercail avant d’exploser cette année et de se voir réclamé par des grands clubs. Enfin, le retour de Baup dans «son» club a su fédérer les énergies autour de lui. Le coach à la casquette est un des seuls techniciens du monde du foot à avoir toujours réalisé les objectifs de ses présidents partout où il est passé.
Avenir. Flou. La qualification pour le tour préliminaire de la LDC n’étant pas synonyme de qualification automatique, les dirigeants toulousains ne pourront pas faire de folies. Conserver Elmander et quelques-uns de ses jeunes prometteurs serait déjà un bel exploit.


Johan Elmander a réalisé une saison fantastique

4. Rennes – 57 points

La saison. Le Stade Rennais a été en LDC pendant… 20 minutes lors de cette dernière journée. Un but de Fauverge (LOSC) encaissé à la 93e (!) a ruiné les espoirs de cette équipe exemplaire. Avec six ou sept joueurs formés au club titulaires à quasiment chaque match, l’équipe d’Esteban (cinq minutes de L1 cette saison…) est une référence en matière de formation. Après des années d’errance et de mauvaise gestion (par exemple Lucas acheté 110 millions de francs à l’époque…) le club du Stade de la Route de Lorient a vu sa politique équilibrée payer.
Avenir. Objectif numéro 1, conserver l’ossature. Un gardien prometteur (Pouplin), des futures stars (Briand, Didot, Marveaux etc…) couplés à des hommes expérimentés et d’un niveau impressionnant (Mensah, Melchiot, Utaka) prédisent à cette équipe des lendemains qui chantent.

5. Lens – 57 points

La saison. C’est le drame. Alors que les Sang-et-Or ont quasiment passé toute l’année sur le podium, ils se sont effondrés en fin de saison pour n’arracher que l’Intertoto. Un effectif respectable mais bien trop court qualitativement a coûté l’Europe (la vraie) au public de Bollaert. Le coach Gillot en a tiré les conséquences en démissionnant récemment, alors que son président Martel n’a pas tout fait pour lui donner toutes les clés. La non-venue de Piquionne au mercato d’hiver – il a préféré Monaco – et le départ de deux joueurs ont laissé le banc lensois vide de substance.
Avenir. Lens va devoir changer quelque chose. Cela fait maintenant quatre ans qu’ils ne parviennent plus à accrocher la Ligue des Champions. On s’attend à un remaniement profond de l’effectif. Pas sûr que l’arrivée pressentie de Jacques Santini aux commandes n’incite de grands talent à s’engager dans le Nord…


Des regrets pour Lens et son président Martel

6. Bordeaux – 57 points

La saison. Il y a une justice. Le club girondin présente, depuis l’arrivée à sa tête de Ricardo, le jeu le plus pourri de la Ligue. Le coach brésilien a même réussi le tour de force de transformer Micoud, joueur génial et dominant en Bundesliga, en vulgaire ailier ou milieu offensif léthargique. Terminées les victoires chanceuses 1-0, le bétonnage à outrance connaît ses limites et ce n’est que justice.
Avenir. L’heure sera sans doute au renouvellement des cadres en Gironde. Darcheville parti grâce à Bosman, Faubert et Mavuba les deux internationaux réclamés par toute l’Europe, nul doute que la filière brésilienne devrait à nouveau marcher à plein aux côtés de Wendel, Fernando et autres buses sud-américaines.

7. Sochaux – 57 points

La saison. Un coach spécialisé dans les saisons étonnantes avec des clubs moyens, un recrutement en forme de recyclage (Leroy, Le Tallec, Brunel ou Bréchet), un artiste (Ziani) et un excellent gardien, la recette est simple, mais la saison sochalienne est belle. Septième à un petit point de la Ligue des Champions et victoire en Coupe, nos voisins doubistes ont retrouvé le chemin du succès depuis l’éparpillement de la génération Frau-Pédretti.
Avenir. Le départ de Perrin au ZK Lyon, probablement compensé par l’arrivée de Hantz du Mans, ne devrait pas aider le club du Montbéliard à franchir un échelon. Ziani ne résistera pas à la tentation de l’exode et il va falloir à l’infâme président Plessis des trésors d’inventivité pour se maintenir si haut dans la hiérarchie.


Alain Perrin passe de Sochaux à Lyon

8. Auxerre – 54 points

La saison. Saison morne pour les Ajaïstes. Pas inquiétés par la relégation, ils n’ont jamais pu rêver à mieux que le ventre mou. Normal car l’arrivée de Jean Fernandez n’était pas faite pour booster les ambitions du club de Guy Roux. Rien à dire de spécial sur cette équipe au style de jeu frileux, que seuls les exploits techniques d’Akale ou Kahlenberg ont sauvé de l’ennui.
Avenir. L’AJA a déjà engrangé 12 millions d’euros en vendant Kaboul à Tottenham (le prix de la clause de Cissé…). Ils devraient en empocher sept ou huit supplémentaires en se séparant de Sagna, néo-international. La thésaurisation étant la tactique maison, on ne devrait voir que quelques joueurs de L2 ou de l’Europe de l’Est venir garnir l’effectif bourguignon.

9. Monaco – 51 points

La saison. Annoncés comme des possibles concurrents de Lyon par les pronostiqueurs, les Monégasques, malgré un effectif aussi coûteux qu’impressionnant (Roma, Cufré, Givet, Gerard, Koller ou encore Touré et Kallon), se sont fait peur à la suite d’un début de saison calamiteux. Le renvoi de Boloni pour Banide a sauvé la face du club de la Principauté qui n’a toujours pas digéré sa finale de LDC datant bientôt de Mathusalem.
Avenir. En pointillé. Des finances exsangues, une masse salariale monstrueuse et un stade vide ne sont pas faits pour attirer les bons joueurs. Heureusement que le recrutement «complémentaire» du début de saison de jeunes tels que Menez et Gakpé donne un petit espoir en l’avenir.


Koller et Monaco : une saison à oublier

10. Lille – 50 points

La saison. Le retour sur terre. Le roulement d’effectif de Puel n’a cette année pas convaincu. Bons en Europe, les Dogues ont eu des étoiles plein les yeux en championnat. Fatigué en fin de saison, l’effectif n’était pas suffisamment étoffé pour jouer sur deux tableaux.
Avenir. La prolongation des contrats des très courtisés Makoun et Tafforeau est un signe positif pour le LOSC. Nombreux sont ceux qui prédisent une saignée de l’effectif avec la saison prochaine vierge de compétition européenne. Bodmer et Keita devraient toutefois aller voir ailleurs pour progresser encore.

11. Saint-Etienne – 49 points

La saison. A oublier. Longtemps dans les places primées, les Stéphanois ont perdu tout espoir dans leur chaudron. Huit défaites à domicile, ça pèse lourd dans la balance. La révélation Gomis ne fait pas oublier le gâchis qui se prépare dans le Forez. Un coup d’état mené par Roussey, l’entraîneur-adjoint, va licencier Hasek, dont on se demande ce qu’il est venu faire à Sainté…
Avenir. Avec ses deux co-présidents, l’ASSE n’a pas de tête pensante bien définie. Malgré le potentiel immense de ce club, le futur reste flou et on se demande si cette équipe historique pourra renouer avec son passé victorieux si elle ne se dote pas de dirigeants plus ambitieux, voire «couillus».


Le chaudron ne s’est pas trop enflammé cette saison…

12. Le Mans – 49 points

La saison. Les Manceaux ont aussi longtemps prétendu à mieux. Les joueurs de talent sont légions dans l’équipe. Basa est considéré comme le meilleur stoppeur de L1, Matsui est impressionnant, Pelé va devenir un grand gardien. Mais les moyens sont trop limités dans la Sarthe pour espérer mieux qu’une 11e place. De plus, son entraîneur atypique va partir sous d’autres cieux.
Avenir. Difficile. Les «stars» mancelles vont se disperser aux quatre vents et il va être compliqué de retrouver des individualités aussi talentueuses. Clairement intelligemment conduit, ce club va devoir compter sur les talents maison et un recrutement audacieux pour ne pas avoir à penser très vite à la L2.

13. Nancy – 49 points

La saison. Les Nancéens ont connu, à moindre échelle, les mêmes problèmes que le LOSC. Un collectif bien huilé, très bien entraîné par Correa, mais limité en nombre. Le parcours en UEFA a laissé des traces. Un exploit face à Schalke a fait vibrer les supporters de Lorraine, au cours d’une saison passée à chercher de quoi lutter en L1.
Avenir. Comme pour Le Mans, il paraît difficile à l’ASNL de viser autre chose que le maintien et un «coup» dans une des deux Coupes.


Une belle saison… européenne pour Correa et Nancy

14. Lorient – 49 points

La saison. Le néo-promu s’est assez rapidement mis à l’abri. Dès la première journée (victoire 3-2 à Paris grâce à deux buts de Fiorèse pour sa seule titularisation), les Merlus ont affiché leurs ambitions. Sauvés assez tôt dans la saison, ils n’ont pas eu besoin des services des deux vétés salariés à prix d’or pour sauver leur tête. Fiorèse et Marlet ont passé le plus clair de leur temps en tribune, laissant leur place à un André-Pierre Gignac, immense espoir et petit chouchou de votre chroniqueur.
Avenir. Tenter de se stabiliser en L1 et de conserver ses révélations cette saison, telles que Gignac et Riou. Ont la chance d’avoir un entraîneur extraordinaire en la personne de Gourcuff. Les jeunes pousses n’hésitent pas à signer dans son club, son coaching étant gage de progression et de jeu porté vers l’avant.

15. Paris – 48 points

La saison. Le PSG a sans doute vécu la pire saison de son histoire mais paradoxalement, c’est peut-être la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Un statut de reléguable porté quasiment toute la saison, un mort, des incidents en tribunes, entre joueurs ou avec le coach de l’époque (Lacombe), Paris peut s’estimer heureux du verdict de la saison. Ils s’en tirent finalement tranquillement, et la tranquillité est venue d’Ecosse avec le retour au source de Paul Le Guen.
Avenir. La venue de l’entraîneur breton est (enfin) synonyme de stabilité du côté du Parc des Princes. Certes une bonne partie de l’effectif va être bradé (Yepes, Kalou, Bueno, Rozenhal, Mendy) mais le contingent était tellement déséquilibré que cela ne peut qu’être intelligent. Les cadres et les révélations vont rester et Paris devrait retrouver son rang tout en intégrant des jeunes, grande première cette année avec les succès de Chantôme et Mulumbu.


Paul Le Guen a rempli sa mission !

16. Nice – 43 points

La saison. Avec l’entraîneur le plus rigolo du monde, l’OGC Nice a réussi l’exploit de se sauver malgré les dissensions internes et les guéguerres qui minent sa direction. En s’appuyant sur un jeune gardien exceptionnel (encore un en L1…), les Niçois ont également pu compter sur trois attaquants (Koné, Vahirua et Bellion) pas très sexy mais extrêmement intéressants. Le club de la Côte d’Azur peut également compter sur un milieu de terrain de caractère venu de Lyon (Balmont) qui est pour beaucoup dans le maintien des Azurées dans l’élite française.
Avenir. Le futur de l’OGC Nice est étroitement lié à l’hypothétique construction du nouveau stade. Après de nombreux projets, rien n’est encore décidé et le public le plus chaud – voire déglingué – de l’Hexagone mérite autre chose que le vieillot Stade du Ray.

17. Valenciennes – 43 points

La saison. Trop vite sûr de son fait, notamment grâce à une bonne série de résultats à Nungesser, VA a finalement tremblé jusqu’à l’avant dernière journée pour sauver sa tête. Cette fois, aucun travail de jardinage n’est à déplorer chez les Nordistes qui doivent une fière chandelle à leur buteur Savidan. Celui-ci a failli réaliser un hattrick assez hallucinant. Il a en effet été le meilleur buteur de National avec Valenciennes il y a deux saisons, il a été meilleur buteur de L2 la saison dernière et cette année il a échoué derrière Pauleta, restant muet au cours des dix dernières journées.
Avenir. Kombouaré a du souci à se faire. Sauver son club une fois tient du miracle et cette année, vu le profil des promus autrement plus expérimentés au haut niveau, il aura bien du mal à garder son club dans l’élite avec les faibles moyens à disposition. Le club de Valenciennes a clairement une histoire, a-t-il un futur ?


Savidan est l’une des révélations du championnat

18. Troyes – 39 points

La saison. Avec Jean-Marc Furlan, l’ESTAC avait su se maintenir tout en pratiquant un football offensif et agréable durant deux saisons. Malgré un style de jeu toujours enlevé, les Troyens vont redécouvrir les joies de la L2 malgré quelques valeurs sûres dans son effectif (Nivet ou Le Crom) et des révélations prometteuses (Matuidi, 20 ans, un des meilleurs milieux défensifs de France). Furlan sur le départ, les pauvres vont semble-t-il avoir droit à Charbonnier comme entraîneur.
Avenir. Club trop faible financièrement pour faire autre chose que l’ascenseur, Troyes paie enfin le fait d’avoir révélé Jérôme Rothen et Fabio Celestini. Il y a une justice !

19. Sedan – 35 points

La saison. Comment peut-on se maintenir avec un effectif aussi famélique ? Réponse : on ne peut pas. Quand on est contraint de recruter Josep-Désiré Job au mercato et prendre Pasqualetti comme entraîneur, c’est vraiment qu’on espère plus rien de ce championnat. Toutefois, les Sedanais auront eu le mérite de jouer le jeu jusqu’au bout. Les Sangliers finissent même deuxième meilleure attaque à l’extérieur.
Avenir. Faire l’ascenseur également. Avec un joli stade et un public fidèle, les Ardennais sont entre la 15ème et la 25ème équipe en France. La preuve, Job a prolongé son bail…

18. Nantes – 34 points

La saison. Le plus gros gâchis du pays. Dirigés par des bouffons (et les mots sont pesés), les Canaris visaient l’Europe en début de saison. Avec un recrutement ambitieux mais totalement incohérent tactiquement, Nantes a essoufflé trois coaches et ruiné plusieurs carrières (Savinaud, Barthez, Da Rocha etc…). Loin d’en tirer les conséquences, les dirigeants se sont enfermés dans leur (in)certitude et dilapidé un club historique.
Avenir. Si le club n’est pas vendu (donné) à des gens qui aiment le foot, Nantes sera, à l’instar du Stade de Reims, un bon souvenir dans l’esprit des amoureux du ballon rond.


Barthez et Nantes ont vécu un cauchemar


(*) La Ligue 1 ne pouvant compter qu’un seul club dit «Olympique», tu ne liras dans cette rubrique que FC Lyon pour désigner le club rhodanien. Des variantes sarcastiques telles que ASPPT Lyon, RC Lyon ou encore CP Lyon sont par contre toujours possibles.

(**) Pour des raisons hygiéniques et mentales inhérentes à ton chroniqueur adoré, le nom du président du FC Lyon ne sera pas prononcé dans ces colonnes. Tu trouveras par contre une bonne dose d’homonymes. Jean-Robert, Jean-Mouloud, Jean-Louison ou encore Jean-Abdelkader Aulas le remplaceront au fil des semaines et de ses pérégrinations.

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