Rendez-vous le 25 juin

En subissant à Bâle son deuxième naufrage collectif contre l’Allemagne en l’espace de 13 mois, la Suisse a fait preuve d’une roublardise qui confine au vice : la Nationalmannschaft ne pourra s’empêcher d’aborder la demi-finale de l’Euro du 25 juin prochain entre les deux équipes, même endroit, même heure, avec un complexe de supériorité. Au vu du match de mercredi, on ne doute pas que les Allemands seront fidèles au rendez-vous ; pour la Suisse, il faudra montrer autre chose…

Il n’a fallu que 110 secondes dans ce Suisse – Allemagne pour que l’on se rende compte que ce match amical ne serait pas celui de la rédemption pour la Nati après une série de performances douteuses : c’est le laps de temps qu’il a fallu à Schweinsteiger pour s’infiltrer en toute quiétude dans la défense helvétique puis adresser un tir dangereux à 18 mètres, et à Spycher, censé apporter une plus-value en phase défensive, pour se faire transpercer deux fois sur son côté gauche. A la décharge du joueur de l’Eintracht Francfort, la tactique incohérente adoptée par l’équipe de Suisse lui a passablement compliqué la tâche. Köbi Kuhn hésitait parait-il entre un système à un seul avant de pointe avec Barnetta en soutien ou un système avec deux attaquants, il a choisi… les deux en même temps. Soit Barnetta plus en moins en numéro dix, derrière le duo Frei-Derdiyok. Le problème, c’est que le système choisi laissait un vide béant sur le flanc gauche : le pauvre Gelson Fernandes n’a jamais su s’il devait résolument occuper le couloir ou quand même s’acquitter de son travail habituel de demi défensif axial et s’est donc constamment trouvé en porte à faux. Cantonné dans un rôle inhabituel pour lui, relativement différent de celui qu’il occupe dans le 4-3-2-1 de Skibbe à Leverkusen, Barnetta a pour sa part davantage marché sur les pieds de ses coéquipiers que tenu la baguette du jeu suisse. Ponctuant l’un de ses moins bons matchs sous les couleurs helvétiques par un ballon perdu qui a offert le 0-2 à l’Allemagne. La Suisse avait besoin de se rassurer, ce n’était surtout pas le moment d’essayer des fantaisies tactiques qui ont complètement déstabilisé un ensemble déjà bien fragile.

Et les occasions ?

Malgré la bizarrerie de son système de jeu, la Suisse a néanmoins réussi, après son début de match délicat, quelques récupérations de balles intéressantes à 25 mètres du but allemand mais que sa trop grande maladresse dans la dernière passe lui a empêché de faire fructifier. Et le frêle édifice s’est effondré dès l’ouverture du score signée Klose après que Gomez eût profité d’un nouveau boulevard sur le flanc gauche de la défense suisse.
La Nati ne s’est créée qu’une seule occasion de revenir au score, après que Senderos, en position inhabituelle d’ailier gauche, eût délivré un caviar sur la tête d’Alex Frei seul à huit mètres du but, en position beaucoup plus habituelle pour lui. Je me souviens avoir vu, il y a un peu plus d’une année, Alex crucifier deux fois Oliver Kahn exactement dans la même situation. Las, mercredi, en manque de confiance, il a placé son coup de tête dans les bras de Lehmann. Attendu comme le Messie, le capitaine de l’équipe de Suisse a livré un match dans la lignée de ce qu’il propose actuellement avec Dortmund : il s’est beaucoup démené, un peu énervé, n’a pas pesé sur le match et n’a pas concrétisé l’occasion qu’il s’est créée. Comme le deuxième attaquant (Derdiyok puis Nkufo) a surtout fait acte de présence, la Suisse a de nouveau rendu une copie offensive proche du néant absolu. Pourtant, cette défense allemande constituait le point faible d’une équipe pour le reste assez impressionnante : Jansen est remplaçant au Bayern, Mertesacker aligne les mauvais matchs au Werder (il s’est fait tourner autour par Magnin il y a trois semaines) et Westermann, aligné en défense centrale, joue plutôt comme latéral à Schalke.

Défense à revoir

Ceci dit, les carences offensives de la Nati ne sont pas une nouveauté, personne n’a jamais pensé que la Suisse deviendrait championne d’Europe en atomisant tous ses adversaires 5-2. Beaucoup plus inquiétante est la perméabilité de la défense. Car pour réussir son Euro, la Suisse a besoin d’une défense impénétrable. Or, l’arrière-garde suisse a volé en éclat sur chaque accélération d’une attaque germanique qui est, il est vrai, l’une des plus impressionnante du monde à l’heure actuelle. Les côtés ont été, comme d’habitude, vulnérables, même si l’association Behrami-Lichtsteiner à droite n’a pas trop mal fonctionné. Mais surtout, l’axe central a été en difficulté sur chaque balle en profondeur. Les carences de la charnière centrale ont été d’autant plus mises à nu que le filtrage était inopérant à mi-terrain, en raison de l’incohérence du dispositif suisse, comme sur le 2e but où Fritz a pu parcourir 30 mètres balle au pied sans être attaqué.
Pourtant, au vu de leurs performances en club, la titularisation du duo Senderos-Eggimann ne se discute pas. Le problème, c’est que tous deux sont habitués à assumer un rôle de patron de la défense, Senderos avec la Nati, Eggimann à Karlsruhe, et ont donné l’impression de jouer chacun leur partition de leur côté, n’étant quasiment jamais aligné l’un sur l’autre. Si la complémentarité entre les deux ne peut être trouvée et les rôles pas mieux définis, Köbi devrait examiner l’éventualité de titulariser un joueur intrinsèquement moins fort mais plus apte à assumer un rôle de stoppeur, style von Bergen ou Grichting, au côté d’un leader de la défense. A moins que Djourou ne retrouve un peu de temps de jeu à Arsenal une fois les Gunners définitivement écartés de la course au titre en Angleterre, ce qui ne saurait tarder, au plus tard le 13 avril à Old Trafford.

Des doutes… et des raisons d’y croire

L’équipe de Suisse termine donc cette période de matchs amicaux (la Slovaquie et le Liechtenstein serviront surtout de mise en jambe avant l’Euro) avec beaucoup moins de certitudes qu’elle n’en avait au soir de l’élimination contre l’Ukraine à Cologne. Il n’y a guère qu’au poste de gardien de but que l’on a progressé, avec un titulaire incontestable et fiable, malgré sa sortie un peu téméraire sur le 4e but de Podolski. Pour le reste, c’est le grand flou. Et pourtant, je reste intimement persuadé que la Suisse a toujours les moyens de gagner son Euro. Je pense que Köbi Kuhn peut réussir à nouveau le coup du Stade du France, lorsqu’il était parvenu à trouver ex nihilo une cohérence tactique et une solidité défensive en alignant plusieurs néophytes et des joueurs qui n’avaient jamais joué ensemble. Et en proposant un plan de jeu simple, dans lequel le rôle de chacun était clairement défini, ce qui n’avait pas l’air d’être le cas mercredi. N’oublions pas qu’en 2004, le Portugal avait complètement chamboulé son équipe après le match d’ouverture, anéantissant ainsi le travail des deux ans de préparation, avant d’aller en finale. Et qu’en 2006, la défense de l’Allemagne était complètement à la rue lors du dernier match amical contre le Japon et lors de la rencontre d’ouverture face au Costa Rica, avant de se ressaisir pour permettre à la Nationalmannschaft de finir 3e.
Les adversaires de la Suisse au 1er tour de son Euro seront d’un calibre moindre que l’équipe d’Allemagne de mercredi. Si la Suisse finit 2e de son groupe et l’Allemagne 1ère du sien, les deux formations se retrouveront en ¼ de finale à Vienne. Si c’est l’inverse, à Bâle. Si Helvètes et Teutons bouclent le 1er tour à un rang similaire (1er ou 2e) et passent victorieusement leur ¼ de finale respectif, ils se retrouveront au Parc Saint-Jacques le 25 juin à 20h45. C’est mon pronostic. Gageons que, si cela devait se produire, l’ambiance serait alors toute autre que l’atmosphère funèbre de mercredi (même à 0-0, pas un chant, pas un Hopp Schwiiz, rien, le néant total) et que l’équipe de Suisse pourrait enfin mettre un terme à sa si longue série d’insuccès contre son grand voisin du nord.
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Suisse – Allemagne 0-4 (0-1)

Parc Saint-Jacques, 38’500 spectateurs.
Arbitre : M. Bramhaar.
Buts : 23e Klose (0-1), 61e Gomez (0-1), 67e Gomez (0-2), 89e Podolski (0-4).
Suisse : Benaglio; Lichtsteiner, Eggimann, Senderos (75e von Bergen), Spycher; Behrami (58e Gygax), Inler, Barnetta (80e Vonlanthen), Fernandes (87e Huggel); Derdiyok (46e Nkufo), Frei (83e Yakin).
Allemagne : Lehmann; Lahm (87e Trochowski), Mertesacker, Westermann, Jansen (79e Rolfes) ; Fritz (72e A. Friedrich), Ballack, Hitzlsperger, Schweinsteiger; Gomez (75e Kuranyi), Klose (58e Podolski).
Cartons jaunes : 45e Schweinsteiger, 45e Ballack, 48e Klose, 65e Inler.

Écrit par Julien Mouquin

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29 Commentaires

  1. Lalchimiste Kuhn a perdu son bouquin! La formule qui transforme les chèvres en béliers. Il faut une sacrée dose de confiance aveugle, sourde et muette pour attendre le miracle de Bâle avec sérénité.

    Je pense que cest cuit. Cette équipe na pas la carrure et le coeur pour un exploit. Le coaching de kk ne va pas aider. Les séances de motivations seront perturbées par le souvenir de ces 2 années de misère. Le public, docile et pas revancharde agitera molement le drapeau Crédit Suisse et lItalie sera championne dEurope.

    Vivement Hitzfeld

  2. Ce résultat est vraiment dommageable. Pour le moral et pas seulement.
    Car pour une fois que la Suisse était tourné un peu plus vers lavant, elle sest prise une casquette. Résultat, elle va se recroquevillée sur elle-même et proposé à nouveau un jeu ultra-défensif. ça me fait penser à Kruger qui avait changer son système de jeu (pour les JO 2002 je crois) et la Suisse sétait complètement trouée (avec en prime les histoires von arx…).
    Je pense quon peut jouer à deux attaquants. Mais laissons Barnetta à gauche. Il peut faire le jeu depuis là et le filtrage sera meilleur dans laxe, car à mon avis le duo Inler-Gelson marche bien… A droite? Faite jouer Liechteiner au milieu, comme à Lille où il est excellent et trouver un vrai latéral un poil plus défensif pour solidifier le bloc. Qui? Je nen sais rien. Dans laxe? Pfff… Senderos me déçoit actuellement. Sa relance est approximative, pour être poli, et il nassure plus ce quil devrait sur le plan défensif. Eggimann, idem… Mais je reste persuadé que ce sont les deux meilleurs.
    Voilà pour mon analyse… à oui un dernier truc: ALEX, bordel! Réveille-toi! Il ny a que toi qui sait marquer dans cette équipe… Voilà ça cest dit!

  3. Article très juste. Cette défense me fait peur. Cest clair quils ne sont pas complémentaires Senderos et Eggimann. Je pense que pour lEuro, la meilleure paire serait Senderos et Djourou ensemble. Ils se connaissent bien et ont des profils différents qui marchent bien ensemble. Mais bon, si Müller a la bonne idée de récupérer plus et de sinviter dans le groupe pour lEuro, moi je dis pas non.
    Barnetta, on a compris quil navait aucune idée de ce quil fallait à son poste. Laissons le sur le côté gauche, au moins ça apporte quelque chose, dautant plus sil est avec Ludo, parce que lautre jour, je me suis demandé si Fernandes avait regardé un peu la mise en place que Kuhn a montré au tableau. Et Spycher, on lenlevait, cétait la même chose. En revanche, à droite, jai été plutôt satisfait. Lichtsteiner et Behrami combinait à merveille ensemble. Cest ce quon devra mettre à lEuro parce que Vonlanthen qui joue pas dans un club sensé être le meilleur du prestigieux championnat autrichien et qui a perdu 7-0 lautre jour, autant quil reste sur le banc. Et ce Lichtsteiner, il est vraiment increvable, le nombre de Km quil parcoure par match, cest fou.
    En attaque, pour se rassurer, on va dire que Frei nest pas encore totalement rentrer dedans. Par contre, le petit Derdiyok, lui il ma fait plaisir. Peut-être quil na pas été excellent mais jai senti son envie en venant à chaque dévier pour essayer de trouver un partenaire. Cest un Streller en mieux.

    Cétait mon analyse de cette piteuse rencontre.

  4. @ Valentin: La paire Senderos – Djourou na jamais bien fonctionné!!!
    Ce quil nous faut, même sil est plus lent, etc. à mon avis cest Muller avec Senderos!!!

    On verra sil revient à temps…

    Sinon jai aussi bien aimé la paire Behrami-Lichtsteiner à droite!!

    A part ça, ça critique dans tous les sens, mais jai trouvé que pendant 1h cétait notre meilleur match depuis 1.5 an, qui plus est contre une très bonne équipe!! peut-être suis-je aveugle…

    Rappelez-vous de la jamaïque B, de la colombie, du japon…

  5. @ Petit v

    Oui jai aussi trouvé pas mal pendant 1h mais prendre 0-4 à la maison cest consternant. On joue 90 minutes.

    Ce résultat est une catastrophe pour le moral et a 10 semaines du début de leuro il faudra trouver un bon psychologue…

  6. Salut cte,

    Merci pour ton commentaire.

    « Jolie présence à la TSR en plus… Cartonrouge.ch est partout ! »

    Ah bon, pourquoi ?

  7. @ Petit v
    Ouais, cest clair que Müller nous manque. Mais faut se mettre dans la tête quil y a 99,99 % de chances quil ne soit pas à lEuro. Après, je préfère un Djourou à Von Bergen ou Grichting.

  8. Ca se discute même pas. On a bien vu lerreur de von Bergen sur le 4ème où il doit laisser aller son joueur (qui était par ailleurs hors-jeu). Djourou est un talent, il a de la vista, de la puissance, de la technique, au niveau du potentiel, il est le meilleur défenseur suisse. Et en plus il est jeune, très jeune. Pour moi, laxe idéal, Müller ou pas, cest Senderos – Djourou. Deux romands, ils jouent « ensemble » en club, ils ont une certaine expérience au niveau international et représentent lavenir. Müller est devenu trop lent pour jouer à son meilleur niveau (jaurais pas aimé le voir face à Gomez) et Eggimann a encore beaucoup à prouver, même si jai vibré comme un malade lorsquil a contré Gomez en 1 contre 1.

    Toutefois, moi jy crois bien plus quavant ce match. Je préfère ramasser une seille maintenant plutôt que de gagner en jouant comme des pinces (cf les Français face aux Anglais). Au moins, on sait notre niveau, il faudra bosser collectivement et physiquement, car si ces deux points ne sont pas au top, cest pas la technique individuelle et le brio qui nous sauveront…

  9. Merci Julien, cest le seul bon article que jaie lu sur cette rencontre. Les autres, TV comprise, ont sombré dans un catastrophisme aussi niais que leur béatitude dil y a deux ans.

    Et que dire du public de Bâle lautre soir ! Les Suisses nont pas compris quune équipe a besoin dencouragements quand elle perd, pas quand elle gagne…

    Même si ça ny paraît pas au premier abord, on nest pas loin dune bonne équipe; le seul problème, cest que Kuhn na pas compris quil fallait arrêter les « expérimentations » il y a six mois pour construire une ossature solide. Comme le dit petit v, depuis deux ans, la Suisse fait des excellents matches pendant une mi-temps voire une heure, pour se faire plier ensuite. Comme par hasard, ça correspond à la suite désordonnée de changement de joueurs que fait Kuhn. Les automatismes, ces pauvres gars, ils peuvent les exercer quand ?

    Bref. Avec Müller, Djourou, Magnin et Griechting de retour, la défense sera solide; avec Barnetta de retour à gauche et Lichtsteiner à droite, ça fusera. Les goals ? Bon, là, faudra penser très fort à la Sainte-Vierge pour les miracles. Mais vous verrez, il y en aura !

  10. De toute façon, si on avait gagné 2-0 en faisant un match incroyable, on aurait pas été plus avancer non plus finalement. Confiance les amis!

  11. Le probleme cest que KK fais ne fais pas jouer les joueurs qui ont les qualité pour le poste. Gelson Fernandes a dans le couloir gauche cétait une bonne blague mais bon…Concernant la défense, il est sur que le défense Eggimann-Senderos est un peu tro lente pour etre performante, et cest la que labsence dun Muller est préjudiciable. Lischteiner en milieu droit pourrait etre une bonne alternative(pouquoi pas un coté droit Lischteiner-Spycher?).Et pourquoi ne pas réessayer Vonlanthen comme 2eme pointe?Cest vrai cest un attaquant de base!!Ou il reste un oublié, je veux parler de Geijo, qui joue a environ 60min/match a Getafe(et je pense que le championnat espagnole est legerement plus relevé que lAxpo-S-L…)

  12. Un article magnifique qui a mis cruellement à jour toutes les carences de la Nati depuis le Mundial 2006. Et lorsque Julien parle, à linstar de certains joueurs, de sa transparence, la glasnost chère à Gorbatchev, il faut saisir la balle au bond et aborder ouvertement une perestroïka (restructuration et reconstruction en russe) urgente et impérative. Comme la bien dit CC dOctodure, il faut virer immédiatement KK car la composition de léquipe actuelle nous mène droit dans le mur. Jacobacci et Rössli sont libres, tout comme Castella, Barberis et Gorbatchev. On peut toujours rêver dun vain et illusoire sursaut de dernière minute. Le mal est trop profond et la blessure de mercredi ne sera de toute façon pas cicatrisée en juin. Mais bon, restons malgré tout optimistes et un match nest jamais gagné… ou perdu avant dêtre joué. Hasta la vista

  13. Oui très bon article…
    Les « gens » sont en général lamentables dans leur commentaires daprès-match. Les « je vous avais dit que cest des chèvres » me rendent dingue.

    Au niveau des individualités, la Suisse na rien à envier aux grandes nations. Seulement il nous manque qqch, javoue avoir de la peine à saisir ce quil nous manque justement. Surement de la rigueur tactique, et la malheureusement on est mal, car KK assume plainement ses choix et quoi quon en dise cest encore le maitre à bord.

    Japprécie énormément KK, mais espérons quil soit très bien conseillé, au niveau tactique, pendant le dernier rassemblement de léquipe!

  14. Avec tous ces changements tactiques, à quand un 4-3-3?^^;
    Behrami a peut-être sauvé sa tête dans le cadre des 23. Sinon ya le pauvre Ziegler qui ne joue pas. Alors que contre lAllemagne, çaurait pas fait plus (+) de mal sil était rentré.

  15. Merci, enfin un article sur la Nati qui mérite dêtre lu… cest navrant de voir que des jouranlistes payés pour faire des articles (ou des reportages) soient autant à côté de la plaque…cest même minable! Quoi quil en soit, rien à ajouter, continue de faire des papiers de cette qualité 🙂

  16. comme ma dit mon entraineur chevronné un jour, ca sert a rien detre les champions du Monde des matchs amicaux et ensuite de se queuter les 3 premiers matchs dun tournoi important …
    On verra au soir du 25 juin si ce sont des chevres….
    …je crains tout de meme quon leur tire la barbichette car cest pas terroche cette préparation…

  17. Quil est bon de rire parfois… Javais presque envie de supporter la « Nati » (Quel nom ridicule, symbole de soumission à la culture germanique…) mais là franchement après le commentaire de notre ami LR, je me dois de riposter:
    La Suisse ne peut gagner car:
    – Reservoir insuffisant pour palier à une blessure.
    – LEuro est une compétition trop dense pour la Suisse (Bien quelle ait eu la chance davoir un groupe easy)
    – Elle na pas les moyens de faire le jeu: Pas dindividualité au niveau international.

  18. Jabonde totalement dans ton sens quant au terme « nati ». Un terme qui ne veut rien dire pour les italophones et francophones. Un terme qui de surcroît sent très mauvais lorsquil est pronocé avec laccent alémanique. Bref, pour moi cest « nationale » et rien dautre.

    Sinon, contrairement à toi, je pense quil ny a pas besoin dindividualités pour briller dans un sport collectif. Le parcours de la Grève au dernier Euro est le dernier exemple connu. Avant eux le Danemark a également brillé par son collectif.

    Enfin, le groupe de la nationale est tout sauf facile. La république tchèque est certainement léquipe la plus difficile dEurope à jouer. Quant au Portugal, il possède un type de jeu qui, en temps normal, ne réussi pas trop à la Suisse. Reste la Turquie, une très belle équipe (à lexception des joueurs de Cimbombom), mais qui reste prenable par une Suisse jouant à 100%.

  19. Très bonne analyse de Julien Mouquin, comme dhab. Je pense quil devrait des cours de tactique à Kobi Kuhn, car à mon avis le principal problème de notre équipe nationale est là : tactiquement cest nul! Barnetta est un joueur de couloir style Alain Suter à lépoque, cétait pathétique de voir comme il semblait perdu dans laxe mercredi soir.
    Autre problème les changements de joueur : il sort Behrami qui était mercredi un des meilleurs suisses pour le remplacer par le risible Gygax. Dailleurs, on a remarqué depuis longtemps que les changements de joueurs opérés par Kuhn ne sont jamais judicieux…
    On se souviens quà lépoque de Roy Hodgson, il avait défini une équipe-type et quil ne changeait pas la moitié de léquipe à chaque match.Cétait flagrant de voir comme mercredi les joueurs naviquaient à vue, ne trouvaient aucun automatisme.
    Pour terminer, je trouve que Kobi Kuhn na plus la flamme. Observez-le sur son banc pendant le match, on dirait quil semmerde, les yeux dans le vaque…
    Alors, que faire ? changer de coach à deux mois de lEuro ? décision difficile…cependant la situation est suffisament grave et donc, personnellement, je vote pour ceci: intronisons Hitzfeld dès la fin de la Bundesliga mi-mai. Il lui restera deux matchs et trois semaines pour mettre en place une tactique, une équipe.
    On se réjouit de vivre un bel Euro, et avec une équipe de Suisse compétitive si possible.

  20. @1984-2000-2008
    « Pas dindividualité au niveau international. »
    Laisse moi rire stp… quest ce que Frei a à envier à Gomez? Benaglio à Lehmann ? Notre défense à la défense allemande ? ridicule…

    @Ch.Logoz
    « Autre problème les changements de joueur : il sort Behrami. Dailleurs, on a remarqué depuis longtemps que les changements de joueurs opérés par Kuhn ne sont jamais judicieux… »
    Behrami avait une tendinite.
    Lentrée de Margairaz en Islande ? Lustrinelli contre le Togo? ca te dit rien ? tant pis ….

  21. @Hps.
    Quel match en Islande? o__O

    Et je pense quil voulait parler des matches amicaux de ces dernières années.
    Et je trouve aussi quon dirait que KK sendort…

  22. @Anonymous
    Ile feroe !

    @Captain Marvel
    non justement,.. pas grand chose…
    le système tactique tout au plus, comme il a été dit….

  23. Je voudrais souligner un problème qui semble également important: le manque de joueurs dexpérience, rompus à ces matches à haute tension… on a une équipe jeune avec des joueurs trop gentils, trop tendres… on la bien vu mercredi, alors que les allemands nauraient jamais laissé un suisse partir au but, mais faisaient une bonne faute avant pour éviter cela… quelquun comme Ballack, quand il faut mettre une bonne semelle, il la met… pas comme nos joueurs qui naïvement laissent partir ladversaire… Comme la dit le consultant de la TSR, ça manquait de méchanceté, de roublardise….
    En France, ce nest pas pour rien que le sélectionneur garde un Thuram… ce genre de leader avec beaucoup dexpérience, ça nous manque cruellement…
    Peut-être également que certains joueurs suisses se voient ou se sont vus trop beaux à un moment donné…
    Enfin bon merci à cartonrouge de ne pas trop tomber dans le catastrophisme exacerbé de certains medias… Je pense en effet quil est un peu tard pour se demander si Köbi Kuhn est vraiment le sélectionneur quil nous faut.

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