Inutile et historique

En disposant du Portugal dans un match sans enjeu, la Suisse a obtenu la première victoire de son histoire dans un championnat d’Europe. Ce succès mérité n’atténue en rien notre immense déception mais il a permis au public du Parc Saint-Jacques de prendre congé sur une note positive de l’un des plus grands personnages de l’histoire du football suisse. Merci Köbi !

Pourtant, la journée avait commencé de façon plutôt morose. Encore une fois, il pleut sur Bâle. On disait que pour que l’Euro soit une totale réussite, il fallait que le beau temps soit au rendez-vous et que le pays organisateur aille loin dans la compétition… Rouge de monde avant le match contre la République tchèque malgré le crachin, la Marktplatz est cette fois déserte et certains stands de bière ont déjà été démontés. Les maillots rouges sont de sortie mais les chants plutôt rares, le cœur n’y est plus.

Le Portugal en revue d’effectif

Pourtant, au stade, l’équipe de Suisse reçoit un accueil chaleureux et sera très bien soutenue durant 90 minutes. Manifestement, les éternels détracteurs de la Nati n’ont pas eu de billets et c’est tant mieux ainsi. Quant aux supporters portugais, ils sont étonnamment discrets : si c’est par pudeur devant l’immense malheur qui nous a frappé, qu’ils en soient remerciés ; si c’est ça le soutien qu’ils sont capables d’apporter à leur équipe une fois dépourvus de leurs klaxons, alors le Portugal ne pourra pas compter sur son 12e homme pour tenter de quérir un premier titre majeur. Il est vrai que l’équipe alignée par Scolari a sans doute déçu bon nombre de supporters portugais qui rêvaient de voir jouer Cristiano Ronaldo, Deco et consorts. Mais l’entraîneur qui, une fois la 1ère place du groupe assurée, alignerait sa meilleure équipe commettrait une grave faute professionnelle. Pouvoir faire tourner l’effectif, reposer les titulaires, donner du temps de jeu aux remplaçants au cas où l’on aurait besoin d’eux plus tard dans le tournoi, limiter les risques de blessure et de suspension représente un avantage considérable dans une compétition en forme de sprint comme un Euro. Alors Marco, si tu me lis…


Les supporters suisses ont quand même fait la fête

L’infime marge entre le succès et l’échec

L’éventualité de ne pas assister à ce match devenu sans enjeu ne m’a pas vraiment effleuré l’esprit. Ne serait-ce que pour une raison : rendre un dernier hommage à un grand personnage du football suisse, Köbi Kuhn. Manifestement, beaucoup de supporters, ou pseudo supporters, considèrent le succès comme une évidence, même pour la Suisse, et nient la marge infime qui sépare la victoire de l’échec. Tiens, prenons notre adversaire du jour, le Portugal. Il y a quatre ans, lors de leur Euro, les Lusitaniens ratent leur entrée en matière. L’entraîneur Scolari est très critiqué pour son salaire élevé et certains de ses choix, notamment ne pas aligner suffisamment de joueurs du FC Porto, qui venait de gagner la Ligue des Champions. Le Portugal réagit mais lors du 3e match frôle l’élimination contre l’Espagne puisque plusieurs tirs ibériques heurtent les montants. A quelques centimètres près, le Portugal était sorti au 1er tour, Scolari était vilipendé pour ses émoluments somptuaires et son incompétence et les joueurs accusés de ne pas assez mouiller le tricot national. Mais la réussite était du côté lusitanien et aujourd’hui Scolari est l’un des entraîneurs les plus convoités au monde, ses joueurs des idoles.

Le foot suisse sort de l’abîme

La Suisse n’a pas eu cette réussite et aujourd’hui les joueurs sont accusés de ne pas avoir envie, l’entraîneur considéré comme le dernier des incompétents. Nul doute que ceux qui sont si prompts à tout descendre en flamme sont ceux qu’on ne voit derrière la Nati que dans les grandes occasions, beaucoup moins en temps de vaches maigres. Du coup, ils n’ont pas forcément conscience de tout ce qu’a fait Köbi Kuhn pour le football suisse s’ils ont oublié où en était notre équipe nationale avant son arrivée : le naufrage d’Oslo, la défaite à domicile contre la Finlande, les sifflets après une mi-temps cauchemardesques contre la Biélorussie, les non qualifications pour 1998 (élimination par la… Hongrie et la Norvège) et 2000…
A la tête des M-21, les fameux Titans, puis de l’équipe A, Köbi Kuhn, aidé par l’excellent travail de formation mis sur pied par l’ASF et l’émergence d’une génération talentueuse, va permettre au football suisse de redresser la tête et d’écrire quelques-unes des plus belles pages de son histoire. Avec bien sûr en point d’orgue un certain Suisse – Togo qui, même si le match n’avait pas été fameux, restera à tout jamais comme l’une des plus belles émotions de ma carrière de supporter, dans l’un des lieux les plus mythiques du football.


Köbi Kuhn nous aura
offert beaucoup de bonheur

Merci Köbi !

Du coup, ce n’est pas parce que la chance a changé de camp que je vais brûler ce que j’encensais hier. D’ailleurs, je n’ai jamais vraiment encensé Köbi Kuhn, il a parfois fait des choix contestables, ses compétences tactiques ne sont pas illimitées et, sous des allures bonhommes, se cache une vraie tête de mule plus encline à persister dans des choix erronés qu’à reconnaître ses erreurs. Mais c’est déjà avec ses défauts là qu’il avait qualifié la Suisse pour un Euro et une Coupe du Monde consécutives, exploit que seul Roy Hogdson avait réussi jusque là. C’est son style et venir dire qu’il est usé parce qu’il ne gesticule pas sur son banc est grotesque. Alex Ferguson aussi est usé alors ; et que dire d’Ottmar Hitzfeld, le futur Messie de la Nati ? Je suis trop jeune pour avoir connu Köbi Kuhn joueur, il paraît qu’il était l’un des plus grands que le football suisse ait compté, voire même le plus grand, m’ont assuré certains, avec des étoiles au fond des yeux. En revanche, j’ai connu Köbi Kuhn entraîneur et je n’ai qu’une seule chose à lui dire aujourd’hui, à l’instar des joueurs et des spectateurs du Parc Saint-Jacques dimanche : merci Köbi !

La chance a tourné

Le match lui relève plus de l’anecdote. Cette fois, la Suisse a connu la chance qui lui avait si cruellement fait défaut lors des deux premières rencontres : un but portugais annulé pour un hors-jeu peu évident, un penalty lusitanien refusé, deux tirs adverses sur les montants et finalement un penalty généreux accordé à la Suisse. Si la Nati avait connu autant de réussite lors des deux premiers matchs, ce Suisse – Portugal aurait été décisif pour la 1ère place du groupe entre deux formations déjà qualifiées. Ceci dit, la Suisse n’a rien volé car elle s’est elle aussi créée son lot d’occasions de but. Et c’est finalement logiquement que Yakin a pu ouvrir le score sur une remise géniale de Derdiyok. Ce même Yakin qui a réussi ce qu’il avait raté contre la Turquie, c’est-à-dire transformer l’occasion qu’il a eue de tuer le match. Quant à Pascal Zuberbühler, il rentre dans l’histoire comme le premier gardien à avoir disputé la Coupe du Monde et l’Euro sans encaisser le moindre but…


Zubi sort par la grande porte

La tête haute

Je ne pense pas que l’on puisse dire que cette victoire ne fait qu’aviver nos regrets, ce match était purement amical. Les regrets, ils viennent du fait que l’on devait avoir au minimum 4 points au soir du 2e match mais que notre compteur était désespérément bloqué à 0. Néanmoins, la Nati peut quitter cet Euro la tête haute. Certes, elle a manqué de talent, de réussite, d’expérience, de réalisme, de rigueur, de folie, de rouerie, en revanche je ne pense pas que l’on puisse lui reprocher d’avoir manqué de volonté et d’engagement. La Suisse aurait pu se cacher derrière ses problèmes d’effectif pour refuser le jeu, comme certaines équipes dans cet Euro, mais elle ne l’a pas fait, elle a pris ses responsabilités, a globalement dominé les trois matchs qu’elle a disputés. Après, cela n’a pas voulu sourire, les regrets seront éternels car je reste intimement convaincu qu’il ne manquait pas grand-chose pour vivre un truc énorme. Maintenant, il faut tourner la page pour la Nati, la page des années Köbi où il y a eu certes des grandes déceptions, mais, s’il a pu y avoir de si grandes désillusions, c’est que Köbi Kuhn et son équipe ont su nous faire vibrer et nous donner de grandes espérances. Ce n’est pas arrivé si souvent que cela avec la Nati pour que nous ne leur en soyons pas reconnaissants.

Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Suisse – Portugal 2-0 (0-0)

Parc Saint-Jacques, 39’730 spectateurs.
Arbitre : M. Plautz.
Buts : 71e Yakin (1-0), 83e Yakin (penalty, 2-0).
Suisse : Zuberbühler ; Lichtsteiner (83e Grichting), Müller, Senderos, Magnin ; Behrami, Inler, Fernandes,Vonlanthen (61e Barnetta) ; Yakin (85e Cabanas) ; Derdiyok.
Portugal : Ricardo ; Miguel, Pepe, Alves, Ferreira (41e Ribeiro) ; Meira, Veloso (69e Moutinho), Meireles ; Quaresma, Nani ; Postiga (74e Almeida).
Cartons jaunes : 27e Yakin, 30e Ferreira, 37e Vonlanthen, 64e Ribeiro, 77e Meira, 81e Miguel, 92e Fernandes.

Écrit par Julien Mouquin

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27 Commentaires

  1. On a parfois été dur avec kobi. Il faut dire que le voir recroquevillé sur son banc de touche est à peu près aussi motivant que dobserver une limace traverser la plaine de lOrbe en marche arrière.

    Bonne retraite Kobi!
    Que lère Hitzfeld soit belle et conquérante!

  2. Meme si ce match etait amical, il va donner a la Nati beaucoup de points fifa ( victoire a leuro contre une equipe du top 10)!
    Sinon, merci a Kobi, et que lere hitzfeld commence!
    PS: Bravo Yakin, jespere que tu resteras a YB!!

  3. je suis un de ces supporters qui a eu la chance davoir des billets pour le match dhier mais qui les a vendu à un ami portugais qui avait bcp plus de plaisir que moi à assister à ce match. Aucun regret de ma décision…

    Je suis vraiment mitigé quant au succès dhier soir. On avait le niveau dallé plus loin avec plus de chance, mais surtout en étant moins suisse ! (y a qua voir le voracité des Turques…)

    cest vrai que Köbi a bcp apporté au foot suisse, mais on avait le potentiel de faire encore mieux. Il na pas réussi à donner lenvie aux joueurs de bouffer le gazon et ladversaire (se souvenir de la défaite contre lUkraine et de ces deux lamentables premiers match).

    On se contente toujours du minimum et dire quon sort de cet euro la tête haute mexaspère au plus haut point et me fait dire encore une fois, quon est bcp trop suisse !

    Pourvu que ça change…

  4. Cet Euro est un cinglant échec pour la Suisse!
    Manque de réalisme face aux Tchèques, dominée par la Turquie (sauf lorsquil ne fallait plus jouer au foot mais au Waterpolo) et dominée par le Portugal « B » (poteau, transversale…).
    La Suisse avait largement les moyens de passer ce tour mais a été incapable dabandonner ses défauts.

    Ce quil faut retenir est que la Suisse joue beaucoup mieux lorsquil y a de lenjeu. Nous pouvons donc nous réjouir des qualif pour le mondial!

  5. Et voilà! Une victoire contre une équipe B certes compétitives et on senflamme!
    Non mais faut arrêter avec les « si on avait eu le nul fasse à au moins une des 2 autres équipes »,, « si Zubi avait été titulaire avec son expérience »,,,  » si Barnetta avait été à son meilleur niveau »

    Non mais je mexcuse! avec des si on serait champion du monde aussi!

    Faut arrêter de se trouver des excuses, qui peuvent malgré tout être vraie!

    La Suisse:
    Forte lors des matches sans pression. (pays-bas en amical) ou des matches contre des équipes classé au moins 20 places derrières eux lors des compétitions (Togo). Affronte une équipe qui aligne des joueurs de 2e ligue inter (liechtenstein) jouer contre Montreux pendant que vous y êtes!
    La main? ok larbitre ne la pas vue, mais jai pas entendu autant de critique quand lors du mondial 06, Müller arrête la balle dHenry ds les 16, sans parler de la main de Frei. On oublie vite quand on veut.

    La France:
    Favorite? favorite sur le papier seulement. Elle vit tjs en 98-00 à mon gout.

    LItalie:
    Rien a dire, comme dhab minimaliste. Pour une fois, non deux ( mondial 02) que larbitre siffle en leur défaveur!

    LAllemagne:
    Navigue entre le chaud et le froid!

    Les Pays-bas, LEspagne:

    Ils sont impressionnants en ce début de la compétition, je conçois! et alors? cest pas la 1ere fois, pk cette année serait-elle la bonne?

    Portugal:
    Pk pas? ils ont une revanche à prendre et serait parfaitement capable de battre une équipe telque la croatie ou lallemagne!

    Cest vrai que cest un peu critique mais faut pas se voiler la face! faut dire ce qui est en arrêtant de trouver des excuses.

  6. Effectivement félicitations à Köbi pour boulot réalisé pendant 7 ans, mais au fond de moi il restera toujours des regrets… Il y avait vraiment la place de passer dans ce groupe et ensuite tout aurait pu arriver!

    Il quand même manqué à mon avis cette rage de vaincre, cette gniac qui permet de réaliser des exploits! Je suis pas forcément un supporter de la Turquie mais quand on voit ce quils ont fait hier, ca force le respect!! Je nai jamais été dans les vestaires de la Nati mais je doute que notre cher Köbi ait les talents de motivateur de Fatith Terim, et cest peut-être ca quil a manqué à léquipe Suisse…

    Bien sur on a manqué de chance, mais à force de le répéter, on a accepté cet état de fait et on a refusé de se révolter afin de la provoquer cette chance!!

    Vivement les qualifs pour 2010 et jéspère que « lengouement » populaire entre-apercu durant lEuro va continuer afin damener la bande à Ottmar en AfS!

  7. Tout à fait daccord avec ton opinion « Raph ». Il faut avoir la soif de la victoire!! Cest probablement une des choses qui a manqué à la Suisse et à quelque autres nations.

  8. Le principe de Peeters. Donne un job à quelquun, il va le faire très bien. Tu te dis ok, je vais lui donner un job plus difficile, jusquà ce quil atteigne ses limites de compétences ou dincompétences.KK les a dépassées lors dun certain Suisse-Ukraine en sortant Frei à la 116e minute. Sincèrement, et malgré cette victoire contre les doublures du Portugal je ne décolère pas vis-à-vis de Kuhn et de Pont. Pendant 2 ans, personne na jamais osé émettre une critique sans se faire ramasser par un des ces 2 blaireaux, on nous promettait « Monts et merveilles » parce quil savait ce quils faisaient en se faisant ridiculiser par les USA, le Japon, etc. Alors M. Kuhn, non merci et bonne retraite.

  9. Non mais sérieusement, même ce match contre le Portugal on aurait dû le perdre.

    1. Ils ont marqué un but injustement refusé pour une position de hors jeu,

    2. il y a un poteau, une barre transversale et

    3. deux péno pour eux qui nont pas été sifflés.

    Contre une équipe B sans motivation, nous ne méritions même pas de gagner… cest consternant.

    Non, nous ne sortons pas la tête haute de notre tournoi. NON

    il nous reste beaucoup de chemin à parcourir.

  10. comme réponse je fais un copier coller de Mr Peeters ci dessus, jétais sûr que cette victoire -qui fait plaisir certes- sur le « Portugal-B-pas-motivé » et que larbitre a décidé de faire perdre nous permettrait de dire ce qui a été dit dans cet article, soit de faire nos petits suisses satisfaits, tout va bien on peut aller se coucher et faire de beaux rêves

    Köbi a beaucoup fait pour le foot suisse, OK, mais il aurait dû arrêter après le Mondial et on lui aurait pardonné le coup de la 116e de Suisse-Ukraine (pour
    lequel il a toujours démenti avoir merdé, cest ça le vrai Köbi). Cest une tête de mule qui, en persistent dans ses erreurs et en acceptant pas les critiques, a raté ce qui devait être le chef doeuvre de sa carrière, lEuro. Et sincèrement, vu la préparation catastrophique de ses deux années, on le voyait venir gros comme une maison…mais il était alors interdit de critiquer les futurs champions dEurope..

    Merci Köbi pour les juniors, leuro 2004, le mondial 2006 et surtout pas pour notre euro que tu as gâché et quon mettra longtemps a digérer

  11. Pour ceux qui trouvent quon aurait du perdre car le portugal na pas bénéficié de son pénalty, de sont but sur hors-jeux et dune transversalle (argument le plus ridicule que jai entendu car si on devait compter les poteaux pour faire les score…) je répondrais le carton rouge pas sortie, le poteau dinler (poteau-poteau=0, pour continuer dans le ridicule…), les deux buts et la tête de yakin que sort magnifiquement Ricardo.

    très déçu par la non-qualification comme tout le monde mais aussi incroyablement surpris par la maturité dInler en milieu de terrain. Un futur très très grand joueur.

    espérons que cette génération soit prête pour la prochaine coupe. la suisse commence a rentrer dans le cercle des nations qui se qualifient pour les phases finales. la prochaine échéance sera celle ou la nati sera une équipe qui passe en quart et là, on aura enfin notre belle équipe.

  12. On arrive à gagner contre le Portugal. Equipe B, peut-être, mais tout de même une très bonne équipe. Et avec les mêmes blessés que les 2 autres match. Ca montre bien quon se trouve avant tout des excuses. Que les joueurs ne sont pas si limités. Juste un manque de combativité sur les deux premiers matchs. Ce qui nest guère étonnant quant on voit que certains joueurs resteraient titulaires avec les deux jambes cassées. Il y a peut-être plus motivant pour garder ou obtenir une place.

    Et quon arrête de parler de chance à chaque fois. On perds, cest pas de chance et on gagne cest de la chance. Alors si cest le cas, autant jouer le match et tirer au sort le résultat à la fin. Ou même mieux , renvoyer les joueurs à la maison et simuler un match aléatoire sur un ordinateur, comme ça on aura de beaux match et ça restera de la chance. Mais je préfère croire quau foot la chance ne représente quune infime part et que ça demande dautres qualités.

  13. bravo tout juste ,mais bon yaurai pu avoir 2 ZERO pour les portos que on aurait rien eu a dire et la on aurai eu lair con a 3matchs ZERO points….vivement le mondial!!!!!

  14. Köbi Kuhn sen va.. enfin..cela fait 2 ans quil aurait dû partir..
    il faut dire que dans son autosatisfaction.. il est vraiment champion dEurope… et dans le concensus du « nous avons pas eu de chance » il nous aura emmené sur toutes les excuses possible..
    cet entraîneur était nul mais il a été élu meilleure suisse de lannée il y a deux ans..
    la honte !

  15. @pourmelire
    quand je lis ça :
    « cet entraîneur était nul »
    (ouais je te cite un peu hors-contexte, toutes mes excuses)
    ben je me demande quand même où sont tes arguments…
    cest digne du Matin une sortie comme ça..

  16. @Rhino

    tas besoin darguments?!!

    celestini pas pris (il brille avec Getafe et a battu plusieurs fois le real en 2 saisons)

    vogel dehors: Son entraineur de Blackburn dit le plus grand bien de lui et sest étonné de voir quun joueur nayant pas joué de mtch depuis 10 mois soit aussi bon. pas pris

    Nkufo: (blessé, ok) jamais véritablement intégré à léquipe,köbi ne la rappelé que sous pression. Il plante 20 buts par saison aux Pays-bas, 1 ou 2e meilleur buteur du championnat chaque année depuis 3 ans (et oui Köbi, la eredivison est meilleur que le championnat suisse, largement). Lorsque lon a récemment interviewé Barnetta sur la victoire suisse sur les pays-bas en match amical en labsence de frei, il a dit « oui, mais il y avait Nkufo »

    ces joueurs sont valable mais nont jamais eu leur chance

    ensuite il y a Suisse-Ukraine, ou Frei sort avant les peno, grave erreur de coaching, Köbi ne la jamais admis

    ensuite il y a la préparation de leuro, lamentable, Köbi na jamais accepté les critiques et disait « on sera pret le 7 juin, on a vu!

    jen ai dautres si jamais

    Köbi aurait du arrêté après 2006 cest clair

  17. Ceux qui pensent que léquipe B du Portugal nétait pas motivée nont quà revoir le tacle sur Behrami… Les joueurs alignés dimanche soir avaient ce soir là peut-être la seule chance dêtre alignés sur le terrain. Je peux vous dire que dans ces conditions, vous avez envie de montrer à votre entraîneur que vous valez quelque chose… Cela dit, comme toujours en foot, on aurait pu perdre ce match 2-0 de la même manière… Le foot cest ainsi et il faut laccepter , des fois ça rentre tant mieux, mais des fois tarrives pas à la foutre au fonds.

  18. Bel article. Comme lauteur, je pense quil ne manquait pas grand chose pour se qualifier comme pour perdre face au Portugal. Cest le sport, le foot, ce qui fait sa beauté. Il ne fallait pas grand chose pour que les Tchèques passent. Un hors jeu pas sifflé, une main oubliée et lon passe de héros à zéro.

  19. La légende sous la photo de Köbi, je cite : « Köbi Kuhn nous aura offert beaucoup de bonheur » !

    Et ben, mon cher Julien, voilà un avis qui nengage que toi !

  20. je fais partie des gens qui narrive pas à senthousiasmer pour la victoire contre le portugal B, et je pense que cest justifié.
    Faut arrêter la, cet EURO, un grand gachis!

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