24 heures avec… George Baudry

S’il est un rédacteur controversé au sein de la rédaction de CartonRouge.ch, c’est bien George Baudry. Epicurien et amateur de bonne chair, ce Fribourgeo-Britannico-Roux n’est pourtant pas le monstre qu’il veut bien laisser paraître. Même si torturer des petits animaux reste un de ses hobbies préférés…

On aime ou on n’aime pas. Ce qui est sûr, c’est que George Baudry ne laisse personne indifférent et c’est peut-être bien là où il veut en venir finalement. C’est pour lever les a priori et les idées préconçues sur cet homme intègre et incorruptible que la rédaction a décidé de rester 24 heures dans le sillage du chroniqueur à scandales de votre site préféré.

Il n’en branle pas une

George se lève, il est 13h59. Hé oui, il est journaliste et comme tout bon journaliste, il n’en branle pas une avant 17h00 – 17h30. Il faut dire qu’il a travaillé «dur» la nuit dernière, il a été obligé de regarder les matches de NBA et de NHL jusqu’à six heures du matin. C’est facile de se mettre derrière une caisse enregistreuse et de rester assis toute la journée ou d’aller couper du bois pendant dix heures consécutives sous la pluie. Se coltiner des matches énormes entre Pittburgh et Detroit ou entre Orlando et Los Angeles par contre, ça demande beaucoup de concentration et d’abnégation !
D’abord, il va acheter des croissants à la Migros du coin pour partir du bon pied. Devant le magasin il croise son Roumain préféré, dont le chien fait des tours sur un air d’accordéon des Carpates. Comme à son habitude, il fait semblant de ne pas le voir en fixant un point imaginaire à l’horizon. Arrivé à la caisse, il s’énerve tout à fait logiquement contre Maria Miguelita Soares de Jose Maria de Sousa da Julio Pinto de Santos qui n’arrive pas à faire passer correctement la carte Cumulus de la cliente précédente. Avec sa bouche, il lance des petits sons en forme de récriminations, tout en regardant si la file d’à côté ne va pas plus vite.
Alors que la Postcard ne passe pas non plus, il prend la décision de courir vers la caisse adjacente. Mais attention ! Une femme au caddie plein à ras-bord et avec deux enfants en bas âge s’y dirige péniblement. Dans un mouvement plein d’audace, il se glisse juste devant le trio et gagne au final au moins 34 secondes de temps effectif dans une journée où il n’aura pas grand-chose à glander. C’est ainsi le coeur léger qu’il peut reprendre la direction de son canapé, sans oublier de marcher totalement fortuitement sur la queue du chien du vilain mendiant rom. Un bonheur simple. Efficace.

Un rien l’amuse

Arrivé devant son immeuble, il n’oublie pas de cracher sur la lessive de la voisine, étendue près de l’entrée. C’est gratuit, certes, mais ça le fait toujours rire dans un petit coin de sa tête. Rien que d’imaginer son voisin de huit ans se coucher dans des draps souillés de sa morve le fait kiffer. Il est comme ça George, un rien l’amuse. Encore qu’ils le méritent bien cette famille, hein. L’autre jour, le père de famille a osé prendre sa douche à 22h04 ! D’accord, d’accord, il bosse seize heures par jour, mais un peu de respect merde !
Nous n’en sommes donc qu’à 15h08, quand il se demande la journée de qui il va bien pouvoir pourrir aujourd’hui. Après un passage aux WC de trois quarts d’heure, lors duquel il s’est fait un plaisir de s’essuyer l’anus avec son papier-toilettes aux couleurs de Genève-Servette, notre chroniqueur se dit qu’il est en manque. Cela fait au moins quatre jours qu’il n’a pas eu de commentaires insultants sous un de ses papiers sur CartonRouge et il commence à trembler. Il a besoin de sa nourriture psychologique.
Comme Roger Federer est devenu le plus grand joueur de l’Histoire du tennis, lui mettre une seille sur CartonRouge.ch serait sans doute un peu trop osé aujourd’hui. Mettre une droite par écrit à Genève-Servette en forme de texte acide, c’est ce qu’il a fait la dernière fois et ça a plutôt bien marché. Il aimerait bien trouver un nouveau sujet qui puisse le faire encore plus détester par ses fidèles amis «a» ou «Rilblue», qui ne manquent jamais de lui témoigner toute leur sympathie. «Qu’est-ce qui fait l’unanimité et que je pourrais faire descendre de son piédestal ?», se demande-t-il tout haut devant le miroir de sa salle de bains, en tentant de venir à bout des quelques poils roux qui peuplent son visage…

«Bisons II»

Mais pour une fois, il sèche. Si si, comme quoi tout arrive. Même George Baudry peut être de temps à autre à cours de fiel. Alors à cause de cette angoisse de la page blanche, il prend sa voiture et rejoint le bord du lac pour tenter de s’aérer l’esprit. Malheureux de ne pas pouvoir répandre le mal, il se contente de jeter des cailloux sur un couple d’amoureux qui ne demandait rien à personne, caché derrière un bosquet. Puis, alors que les idées ne viennent toujours pas, il passe à la vitesse supérieure. Heureusement que dans sa boîte à gants il a toujours quelques pétards «Bison II» pour les cas d’extrême urgence !
Assis sur les rochers, il appâte les mouettes avec du vieux pain piqué sur le rebord de la fenêtre d’une grand-mère qui habite à quelques hectomètres de chez lui. Les oiseaux se précipitent vers lui et tentent de gober la nourriture en plein vol. Quand les animaux ont pris confiance, il commence à leur jeter ses vieux chewing-gums pour voir si ça marche. Bingo ! Malgré les deux premiers lancers qui n’ont pas atteint leur cible, le troisième est avalé goulument par une des bestioles qui mourra sûrement prochainement dans d’atroces souffrances.
Il est l’heure de passer aux choses sérieuses. De sa main droite, il prend un briquet. Dans la gauche, il saisit le pétard acheté sur internet et passé en fraude à la frontière. Maintenant que les mouettes sont en confiance et bien excitées, il est temps de passer à l’attaque. Et hop ! Un pétard s’envole. Sûres de leur fait, les mouettes s’arrachent cet étonnant baton rouge qu’elle n’ont encore jamais goûté et c’est finalement la plus grosse des bêtes qui s’appropriera le «Bison II» volant. Heureux de sa prise, l’oiseau s’en va au loin vers le soleil couchant et explose en plein vol pour le plus grand bonheur de notre scribouillard préféré/détesté.

Le malheur des uns…

Sur le chemin qui le mène à sa voiture, George remarque que quelques véhicules ont été amendés par Marie Pervenche et compagnie. Alors qu’il imaginait encore la mouette annoncer à ses copines du Paradis comment elle est bêtement morte, son sourire en coin se transforme en franche rigolade. Quasiment religieusement, il s’empare de tous les petits papiers roses plantés sous les essuye-glaces et les met à la poubelle en ricanant. Le malheur des autres faisant le bonheur de George, il imagine avec délectation toutes ces personnes recevoir un rappel à la maison, sans savoir d’où ils proviennent…
Après avoir effectué le chemin en direction de chez lui, un autocar s’arrête à sa hauteur. Il s’agit d’un groupe de Chinois en goguette, perdus dans les rues de sa bourgade. «Bondou’ hono’able Mon’sieu. Pou’ez ou nous di’e où est Lau’anne ?», demande le chauffeur aux yeux bridés. «Pas de problème», répond George. «Vous prenez à gauche, puis à droite, puis tout droit sur 50 kilomètres», leur dit-il. Et quand le lendemain, une brêve dans le 24 Heures fait état d’un débarquement en masse de touristes de l’Empire du Milieu tout perdus au milieu du Marchairuz, il jubile sous cap.
Il est 21 heures, et George n’a toujours pas trouvé… Il entend sa voisine prendre une douche et ça l’agace doublement. Comme la Nouvelle Star ne fait pas rêver cette année, il décide d’ouvrir tous les robinets d’eau chaude de son appartement et attend avec délectation les conséquences de son acte. «Aaaaaaaaaaaaaaaaaahhhh !!!», entend-il derrière la cloison de son salon. Et ça lui suffit pour aujourd’hui cet enième petit moment de bonheur gratuit aux dépens des autres.

Toujours rien

Assis devant son petit écran à écouter des machins sans talent, il s’en veut de ne pas avoir trouvé quoi faire de sa journée. Encore 24 heures de gâchées, malgré tout le mal répandu autour de lui… Alors pour se remonter définitivement le moral, il met sa radio sur RSR – la Première et l’émission «la Ligne de coeur» pour terminer de se faire du bien sur la détresse des autres.
En écoutant des gens déverser leur mal-être aux côté d’Etienne Fernagut, il se sent revivre. Pour y ajouter sa petite touche personnelle, il prend un malin plaisir personnel en envoyant des SMS au présentateur de l’émission. Une critique sur le laisser-aller de cette femme dépressive par-ci, un proverbe du Botswana inventé par ses soins par-là… Il s’endormira un peu plus tard devant sa TV comme un bébé, le sourire accroché à son faciès grand-breton. Finalement, il aura bien fait chier le monde aujourd’hui George. Oh, rien de bien constructif, ni de spectaculaire, mais c’est ça la vraie vie se dit-il.

Commentaires Facebook

28 Commentaires

  1. Superbe!
    Un des articles les plus drôles depuis un bon moment! presque aussi hilarant que les commentaires hystériques et « constructifs » de «a» et «Rilblue» réunis

  2. Joli Gary! Bon texte!
    J’aurais ajouté que la Baudruche doit passer des heures et des heures à suivre McS ou scruter les Vernets ou lire le forum du fghc pour pouvoir pondre difficilement un article plus ou moins subjectif sur le GSHC!
    Pourtant y a le LHC qui est une bonne source d’inspiration, mais c’est connu on tire pas sur les ambulances! 😉
    En tout cas, ce texte ne doit pas être si loin de la vérité! 😉

  3. Yeeeeeeeeeees !!!

    Allez « a », un effort ! J’suis sûr que tu peux arriver à 100 commentaires hargneux pour notre plus grand plaisir ! Et cette enflure de Garry aura atteint son objectif 🙂

    J’en salive … (les 4 post déjà publiés annoncent que du bon)

    Cordialement
    ES

  4. @ÉconomieSuisse :

    En fait tu me fais bien rire : Tu craches et rigoles lorsque je réagis aux « articles » à chier de Baudry, et le 1er qui réagit à mes interventions c’est toi… Intéressant non ?

  5. Je crois que « A » c’est en fait Georges Baudry, ça serait pas étonnant ? Qu’en pensez-vous ? dans le cas contraire, je propose simplement à tous de l’ignorer.

  6. @a

    A croire que tu es en fait G.Baudry qui nous fait un canular sordide en s’auto-insultant???

    Si c’est pas le cas, arrête de camper sur ce site et t’acharner sur Georges.. S’il est si nul que tu le dis, il ne vaut pas une telle dépense d’énergie et de temps…

  7. Vous vouez un tel culte à ce blaireau que vous pensez qu’il capable de s’auto-insulter ? Et en plus vous trouvez ça drôle.
    A croire que vous aimez vous « faire enfiler » comme qui dirait…

  8. Le coup de la mouette^^ ptdr

    Et puis « a », on sait qu’internet est ton seul moyen d’expression, mais là « faut quitter les lieux, monsieur, vous pouvez pas rester, soyez raisonnable, quoi! »

  9. Je trouve que « a » mériterait sa définition dans le dictionnaire satirique!

    aher: parler pour ne dire dire, insulter gratuitement. Exemple: « Didier Drogba a encore fait des siennes en « ahant » à l’encontre de M. Ovrebo »

  10. @a : oui, sous CET article précis on a le droit de donner à manger au troll que tu es. On aime lire ta prose si médiocre, écrite avec tant de précipitation. « Hop j’ai une idée, hop j’écris… »

    Allez, vas-y défoule-toi, on va te feeder, on va t’offrir plein d’occasion de te ridiculiser. Et « l’article sur Baudry » deviendra LA référence en matière de troll sur CR avec ses 2665 commentaires (dont 1997, ta date de naissance) de « a ».

  11. Les derniers commentaires ont été supprimés.

    Cher a,

    Pourrais-tu contacter la rédac sur info@cartonrouge.ch ?

    Si tu as un problème avec George Baudry ou CartonRouge.ch, explique-le nous en privé mais stp, ne pourris pas chaque article avec tes commentaires. Ça ne sert à rien, ça n’apporte rien et c’est franchement exaspérant.

    Salutations,
    La rédac

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