Ils montent en puissance…

L’Argentine accélère après un premier match où le minimum syndical avait été juste atteint. Mais autant l’attaque et, sur un plan plus général, l’animation offensive convainquent, autant la défense est bel est bien le point faible annoncé. Qu’ils demandent des conseils à Ottmar, il leur expliquera.

1. Le résumé. Après avoir dominé dans les grandes largeurs des Coréens sonnés par un autogoal, l’Albiceleste leur offre le but de l’espoir à la 45ème minute. La première demi-heure de la seconde mi-temps fut très agréable, les diables rouges essayant de forcer le destin, même si les vraies occasions restaient gauchos.
2. L’homme du match.
Grâce à son triplé, Gonzalo Iguane, pour reprendre la prononciation de ce pauvre Paratte. L’unité des commentateurs de la TSR dans la médiocrité n’est pas près de se lézarder.
3. La buse du match.
C’est vraiment la faute à pas de chance, mais en ouvrant la marque pour l’Argentine, Park a assommé les siens. Pendant la demi-heure qui a suivi, jamais je n’avais vu une équipe asiatique avec si peu de gniaque. Jusqu’à la boulette du défenseur du Bayern Demichelis, seconde buse du match, qui offre la réduction du score à la Corée juste avant la mi-temps.
4. Le tournant du match.
J’ai presque envie de dire le troisième goal argentin, plutôt que de citer à nouveau l’autogoal. Déjà ça se joue à rien (un poteau de Messi qui revient dans les pieds d’Iguane, à deux mètres du but vide) mais en plus la Corée du Sud n’avait pas baissé les bras, et continuait à y croire et même à se montrer dangereuse.
5. Le geste technique du match.
Pour le plaisir, l’aile de pigeon de Maradona à la réception d’un ballon qui avait filé en touche (62ème). Mais il faut admettre qu’il y eut de jolis gestes (des feintes de Messi aux claquettes du gardien Jung en passant par  les puissantes accélérations d’Aguero).

6. Le geste pourri du match. 
Peut-être anecdotique, mais en première mi-temps j’ai adoré une faute d’un Coréen (un des Lee je crois) sur Messi. Il commence par le serrer, puis l’accroche, le tient franchement, avant de s’appuyer dessus jusqu’à le faire tomber. J’ai craint un instant que si Messi ne tombe pas, le gars finisse par lui monter dessus et commence à l’entreprendre.
7. L’analyse tactique.
Se reporter à L’Equipe de demain, ils vous expliqueront très bien tout ça.
8. L’anecdote.
Six joueurs du cadre se nomment LEE, dont quatre étaient sur le terrain au coup de sifflet final.  L’équipe compte aussi sept KIM ! Sauf  si le FC La Vallée de Joux n’aligne que des Rochat, ça doit être un record du monde.
9. La minute Pierre-Alain Dupuis.
«Il l’a laissé tomber comme une vieille chaussette, et du coup il a fait faute» (mais putain, ils vont les chercher où ?).
10. La rétrospective du prochain match.
L’Argentine humilie les épouvantables Grecs et le Nigeria bat la Corée dans un sursaut d’orgueil et ce faisant se qualifie par les poils à la différence de buts.

A propos Yves Martin 247 Articles
Cette Nati a deux vertus : celle de faire rêver quasi tout son peuple, et celle d'emmerder les connards de la fachosphère. Longue vie à elle.

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3 Commentaires

  1. ‘Grâce à son triplé, Gonzalo Iguane, pour reprendre la prononciation de ce pauvre Paratte. L’unité des commentateurs de la TSR dans la médiocrité n’est pas près de se lézarder’

    extraordinaire cette analogie !

  2. Pendant la demi-heure qui a suivi, jamais je n’avais vu une équipe asiatique avec si peu de gniaque

    Ils naturalisent aussi là-bas ? facile je sais…continuons de heurter la frange puritaine du lectorat de ce site

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