De retour à la maison

En atomisant le FC Bienne 4-0, le Lausanne-Sport a définitivement défoncé la porte de la LNA. Et ainsi retrouvé sa place naturelle dans l’élite du football suisse qu’il n’aurait jamais dû quitter et qu’il n’a d’ailleurs jamais quitté sportivement. Bienvenue à la maison !

En mai 2002, alors qu’il avait brillamment assuré son maintien sur le terrain, le Lausanne-Sports devait quitter la LNA pour raisons administratives, alors même qu’en plus de cent ans d’existence il n’avait jamais connu la moindre relégation sur le terrain. Pire, une année plus tard, le club était déclaré en faillite ; le 28 mai 2003, alors que tous les regards sont tournés vers la finale de la Ligue des Champions qui se joue le même soir, le Lausanne-Sports dispute son dernier match, une défaite contre Winterthur, dans l’indifférence générale, mon pire souvenir lié au LS.Ce soir-là, personne ne savait si le LS devrait repartir en 2e ligue inter avec son équipe réserve (ce qui fut finalement le cas), redémarrer en 5e ligue ou phagocyter un autre club de la région. Quoi qu’il en soit, l’éventualité de retrouver un club lausannois dans l’élite du football suisse paraissait à des années lumières. Finalement, la reconquête aura pris moins de temps que prévu. Certes, après l’euphorie des années 2004 à 2006, il y a eu quelques années de stagnation et de ventre mou du classement. La machine redémarre véritablement en décembre 2009, avec un match de Coupe controversé à Berne, qui aurait pu marquer une rupture dans l’histoire du club mais qui constituera au contraire le début d’une formidable épopée en Coupe de Suisse puis en Europa League et enfin en championnat pour aboutir au succès que l’on sait.

A la vaudoise

Cette promotion est d’autant plus appréciable qu’elle a été obtenue à la vaudoise. Sans fanfaronnades ni déclarations tonitruantes d’avant-saison. D’aucuns ont parfois reproché leur manque d’ambition aux dirigeants lausannois, personnellement je n’ai jamais ressenti la moindre jalousie envers nos voisins romands dont les supporters sont contraints de ravaler le peu de fierté qu’il leur reste en voyant leur club devenir un jouet pour millionnaires mégalomanes, avec les risques que cela comporte si le généreux mécène se lasse de son joujou. On a déjà donné à Lausanne avec ça, merci. Ainsi, le LS a obtenu son ascension avec un budget deux à trois fois inférieur à celui de ses rivaux dans la course à l’ascension, tout en ayant joué 12 matchs européens de plus qu’eux, soit presque un tour complet !

Le club de tout un canton

Je ne vais pas te ressortir le vieux cliché éculé de la victoire du cœur sur le fric mais on parlera plutôt du sacre d’une politique marquée par un bon sens terrien bien de chez nous : ne pas dépenser un sou que l’on n’a pas, maintenir absolument le centre de formation malgré un coût élevé et la frustration de voir partir quelques-uns des meilleurs espoirs avant d’avoir porté le maillot de la première équipe et s’appuyer sur une forte ossature locale. Le LS a fini son match décisif à Bienne avec sept Vaudois sur le terrain, notamment Anthony de Saint-Barth, Sébastien de la Bourdo, Alexandre de Bretigny, Guillaume d’Echichens, Nicolas de Pully… A nouveau le club de tout un canton. Un choix d’entraîneur providentiel et un peu de réussite dans les transferts permettront de compléter le cocktail gagnant.

Amplement mérité

Bien sûr, quand tu comptes 14 points de retard sur la tête du classement à 7 matchs de la fin, il faut aussi une part de chance pour finir premier. Mais le LS a aussi connu sa série noire en début de 2e tour, après le départ de Celestini (no comment sur le sujet, les résultats parlent d’eux-mêmes) et a su, contrairement à Vaduz ou Lugano, engranger dans ces moments-là les points de la survie : on pense notamment à la victoire tirée par les cheveux contre Chiasso à la Pontaise ou au succès acquis dans les dernières minutes à Winterthur. Et ensuite, lorsque la porte s’est entre-ouverte, a su la défoncer au moyen d’une série de sept victoires consécutives sur un goal-average de 23-3 ! Ajoute à cela une qualité de jeu unanimement reconnue dans et hors de nos frontières et tu conviendras que le Lausanne-Sport a entièrement mérité ce qui lui arrive.

35 minutes avant la délivrance

Pour toucher au Graal, il y avait un dernier match à jouer, dans cette maudite ville de Bienne, si souvent fatale au sport lausannois. Et la première demi-heure, crispante à souhait, avec une équipe biennoise qui comme prévu n’a rien soldé – elle n’avait d’ailleurs pas à le faire – et une formation lausannoise tendue à l’extrême, a fait passer quelques frissons d’angoisse dans le dos des nombreux supporters vaudois. Mais, au moment où le soleil rasant disparaissait enfin derrière les crêtes du Jura, l’avenir du LS allait s’éclairer lorsque Silvio profitait des atermoiements de la défense seelandaise pour chiper un ballon que Martin Steuble concrétisait d’une frappe qui échappait au gardien Walthert. La délivrance. L’Histoire était en marche et plus rien ne pourrait l’arrêter. Un autogoal gag de Lucien Denérvaud et deux sauvetages d’Anthony Favre plus tard et la mi-temps était atteinte avec un avantage de deux buts qui assurait quasiment l’ascension. Un contre rondement mené par Jocelyn Roux et Alexandre Pasche, puis une frappe de l’inévitable Jocelyn Roux, annihileront définitivement les quelques velléités d’ultime baroud d’honneur biennois.

Ici c’est Lausanne

Les quelques lanceurs de cailloux du EHC Biel, venus exporter leur mono-neurone de la Gravière à la Gurzelen dans l’espoir de quelques provocations, voire échauffourées, pouvaient repartir, dépités et sous haute surveillance. Bienne était enfin un terrain conquis et rien ne pouvait venir gâcher la fête du LS en ce mercredi soir magique. Enfin, nonobstant la difficulté d’obtenir une bière tiède aux buvettes surchargée de la Gurzelen. Et sauf qu’on était un mercredi. Là on ouvre un petit aparté pour souligner la débilité profonde consistant à fixer une dernière journée de championnat, où se jouent et se fêtent titre, maintien ou promotion, un mercredi soir. Définitivement, Edmond Isoz et consorts ne comprendront jamais rien aux réalités du terrain. Imagine, si Lugano avait été à la place du LS, ses supporters auraient dû fêter l’ascension un mercredi soir à Delémont…

Un club, une histoire, un avenir 

Mais Lugano n’aura finalement rien à fêter, ce sont bien les supporters vaudois qui pouvaient entonner des «on est en Ligue A» qui ont dû traverser les flots azurs des lacs de Bienne et Neuchâtel pour résonner aux oreilles des héros de Locarno du côté d’Yverdon. Au coup de sifflet final, les quelques deux mille supporters lausannois en transe qui avaient fait le déplacement pouvaient envahir le terrain dans la liesse générale. Comme en cette fin de saison, j’ai déjà épuisé jusqu’à l’indécence mon quota de récits de fêtes, célébrations de victoires et autres remises de coupes, je vais laisser à notre rédacteur en chef, quand il aura récupéré (d’ici deux semaines, cela devrait le faire), le soin de te relater la partie la plus festive de cette promotion historique. Lausanne-Sport, un club, une histoire, un avenir. Même si les difficultés ne manqueront pas dans les semaines et mois à venir, ce dernier s’est singulièrement éclairci mercredi soir à Bienne.

FC Bienne – FC Lausanne-Sport 0-4 (0-2)

Gurzelen, 2’827 spectateurs.
Arbitres : M. Amhof, assisté de MM. Räber et Lüthi.
Buts : 35e Steuble (0-1), 40e Dénervaud (autogoal, 0-2), 52e Pasche (0-3), 56e Roux (0-4).
Bienne : Walthert ; Vuille, Schweizer, Dénervaud, Liechti; Veloso (63e Kehrli), Sheholli, Di Nardo (68e Moser), Mathys; Doudin; Etoundi.
Lausanne : Favre ; Bah, Katz, Meoli, Sonnerat ; Steuble (76e Buntschu), Pasche, Marazzi, Avanzini (68e Gétaz) ; Roux (65e Moussilou), Silvio.
Cartons jaunes : 38e Steuble, 47e Roux, 67e Doudin.
Notes : Bienne sans Egli, Galli, Ledesma, Morello (blessés), Lausanne sans Traoré (blessé).

Écrit par Julien Mouquin

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31 Commentaires

  1. J’suis pas spécialement supporter du Lausanne-Sport, mais ce qui est arrivé est juste magnifique, pour tout le canton de Vaud, comme l’a justement signalé Julien Mouquin. Ca permet accessoirement de faire taire tous les grincheux et les tristes guignols qui criaient à la mort après la faillite.

    Oui, le LS a fait perdre de l’argent à pas mal de personnes, mais qu’est-ce que ça représente, finalement, par rapport à l’incroyable histoire qui est en train de s’écrire? Plus besoin de parler de sursis concordataire, de faillite, de créanciers, et d’ailleurs je salue le fait que les gens aient oublié cet épisode malheureux et soient vite passés à autre chose, pour se remobiliser autour d’un objectif, celui de ramener le club « dans sa maison », comme le dit Julien. Et n’oublions pas, à l’heure des remerciements, de saluer le geste de la Ville de Lausanne, qui a su faire le nécessaire, quoi qu’en pensent les tristes grincheux, pour sauver le club à l’époque. L’union sacrée, c’est beau.

    Franchement, tellement heureux pour le LS et sa formidable histoire, ce qui s’est passé depuis quelques années est un formidable exemple de comment doit être géré un club de football. Bravo à tout le monde et, surtout, bravo à toi Julien pour ton article, qui m’a fait vibrer comme d’habitude !!!

  2. Bon, ça, c’est fait, place à la fête ce soir !!!

    Et de se projeter gentillement vers le prochain col à franchir, atteindre les sommets de la SL pour finir européen…dès la 1ère saison ??? 🙂
    Rêvons et rions, profitons-en car nul ne sait que sera demain (sauf la biture, un brin prévisible)
    BRAVO LS ! Fier d’être Lausannois (toujours) !!!

  3. Enorme ce qu’a réalisé cette équipe durant toute la saison.

    De quoi être fier, oui fier (dès fois c’est pas simple de le dire pour nous vaudois…), de cette équipe, de ces mecs simples, entiers et généreux.

    Bravo à tous pour cette magnifique aventure et d’avoir porté les couleurs d’un club, d’une ville, d’un canton et qui plus est en vainqueur !!!

  4. ça c’est fait, bravo au LS pour cette promotion tant attendue…manque plus que « les héros de Locarno » montent pour avoir des beaux derby lémanique !

    mais pour l’histoire à Celistini, ça fait chié, son expérience aurait bien été utile en SL. La saison prochaine sera dure pour le LS, mais le maintient pas impossible malgré le budget

    « Cette promotion est d’autant plus appréciable qu’elle a été obtenue à la vaudoise. Sans fanfaronnades ni déclarations tonitruantes d’avant-saison. » -> oui comme pour le LHC

  5. Excellent article, belle analyse !

    Une soirée inoubliable pour tout supporter du LS qui se respecte ! Promotion méritée et incontestable, bravo à l’équipe et MERCI pour ces énormes émotions…

    ON EST EN LIGUE A et on y restera

  6. C’est juuuuuuuste, bravo les Jeunes!
    Quelle belle saison même si j’avoue n’avoir été voir qu’une poignée de matchs…

    J’espère sincèrement que maintenant Servette monte lui aussi, ça permettra à nos amis Genevois de venir déguster nos fameux filets de perche!! Vive les pêcheurs!!!!

  7. Et merci Julien de préciser le fait de jouer un dernier match de championnat un mercredi, sympa pour ceux qui bossent jusqu’à 19h00 et +…

  8. Je suis supra heureux pour le LS, mais…. (mode troll/on)

    Si Xamax est un joujou de millionaire et que le LS joue avec le coeur et qu’ils ont moins d’argent, qu’ils ne font pas de déclarations tapageuses d’avant-saison et bla bla bla…

    ne pourrait t’on pas voir une certaine analogie avec le hockey sur glace? entre un grand méchant pas beau et un tout petit qui a du coeur? (mode troll/off)

    LS en LIGUE A! YIIHAAAAAA!!!! 😀

  9. @ CaptainMarvel: le problème c’est pas ceux qui bossent jusqu’à 19h. C’est surtout pour ceux qui se lèvent à 6h le jeudi pour aller bosser! Dur dur!

  10. avant tout, est-ce qu’un journaliste de CR peut confirmer qu’Yves Martin est rentré aux bercailles à cette heure-ci ou se trouve-t-il encore entre Bienne et Lausanne avec le reste de sa troupe de joyeux lurons à refaire le match au coin d’un bar ?

    Superbe aventure et on se réjouit des derbys lémaniques, e.g. Valais vs Vaud..

  11. @ ahahahah oui Julien, je regardais le côté sportif de la chose….me demande si je serai aller bosse ce matin si j’avais pu être présent à Biel ;-))

  12. C’est bizarre, où sont passé tous les français du bout du lac? Aucune réaction?

    Forza Bellinzona!!!!!!!!

    LS est magique!

  13. Pas de commentaire de genevois frustrés …? Y a eu un tsunamis sur Genève? A nonnnn c’est le retour sur terre pour eux!

    Allez LS!

  14. Dites, vous pouvez contrôler les adresses IP de « LS est magique » et de « Yop »?
    C’est à peine suspect lol 😀

  15. @ LS est magique
    Va réviser ta géo…

    Bravo à Lausanne pour la montée!
    Place à Servette pour avoir 4 clubs romands en LNA!

  16. Yes Lausanne est en Super League, c’est génial!!! Mais le plus dur sera d’y rester et SURTOUT que le public lausannois soutiendra son club, même en période de défaites!!! Mais là j’y crois pas trop!!! Pi siouplait arrêtez de polluer ce site avec cette gueguerre merdeuse entre lausannois et genevois!! Plutôt que de vous insulter sur les divers articles de CR!! Fixez-vous un rencard, foutez vous dessus si nécessaire, mais reglez cela entre vous!! Merci et Hop Servette pour des derbys lémaniques enflammés

  17. « …entonner des «on est en Ligue A» qui ont dû traverser les flots azurs des lacs de Bienne et Neuchâtel pour résonner aux oreilles des héros de Locarno du côté d’Yverdon »
    ENORME!!!
    NON DE DIEU! ON EST EN LIGUE A!!!!! J’arrive encore pas à réaliser! Mais quel match! Quel autogoal! Et quelle soirée qui se finit en apothéose à la Pontaise pour le retour de nos héros! Merveilleux! Vivement la prochaine saison!

    ALLEZ LAUSAAAAAAAAAAANNE!

  18. Fier d’être lausannois, point. Mais quand on parle d’aigris du bout du lac, pas que je veuille prendre la défense des genevois, mais cette promotion est également grâce à eux, et c’est vice versa, ils sont redevables également pour leur place de barragiste.. Bravo au foot romand.

  19. Fier d’être lausannois, point. Mais quand on parle d’aigris du bout du lac, pas que je veuille prendre la défense des genevois, mais cette promotion est également grâce à eux, et c’est vice versa, ils sont redevables également pour leur place de barragiste.. Bravo au foot romand.

  20. Ils étaient ou tous ces vaudois pendant 9 ans? Les même mecs qui se pressent à Malley quand y a les matchs de barrage et désertent une fois l’échec de la montée arrivé? Mdr!

    En tant que vaudois venant du coeur et de la plus belle région du canton je suis heureux pour mon canton et je dis un énorme respect à ceux qui n’ont jamais rien lâché pour ce club, qui ont continué de la 2ème inter à mercredi soir à Biel. Par contre je vomis sur tous les opportunistes qui se la racontent maintenant et qui seront les premiers à siffler le LS en octobre quand ils seront 9ème et essuyeront une Xème défaite (chose que je ne souhaite pas au LS qu’on se le dise).

  21. @Jo: T’as entièrement raison même si je me reconnais dans ceux sur qui tu vomis :o)

    @ Julien Mouquin: Ton calme olympien à Bienne tranche avec l’enthousiasme de tes articles. Aucun doute permis: T’es vaudois :o)

    @ Yves Martin : Tu es mon plus grand regret de la soirée de Bienne. En effet, je n’ai pas eu le bonheur de te croiser à la Gurzelen pour te dire combien j’étais heureux pour toi

    @ tous: Je m’attendais à plus de liens avec le LHC et ses 2 échecs successifs à Bienne. Merci

    T.

  22. Donc maintenant je peux me taper l’incruste et dire HOP YB! HOP YB! HOP YB!

    Bravo au LS on se retrouve au Wankdorf!

  23. @jo
    le mec il supporte GC (en étant vaudois), et viens ramener sa fraise en jugeant les bons et mauvais supporters …. !!! l’histoire de l’hôpital et de la charité tu la connais ?

  24. @daikin

    En même temps, dur de lui donner tord. Lausanne a joué la tête du championnat toute la saison dans un stade vide et mort, et là, une fois que la promotion est presque acquise définitivement ya tout plein de gens qui sont peut-être venu voir une fois le club en coupe d’europe qui se gargarisent du fait que lausanne a tout plein de supporters, qu’ils sont fantastiques, qu’il font mieux que les voisins du bout du lac. Ceci alors que la moyenne du LS est inférieure à la pire affluence de la saison du SFC.
    On peut parier que ces même ne seront évidemment pas là si lausanne se tappait une saison à la xamax l’année prochaine.

    A part le BWFK, je veux dire bravo au « fantastique public lausannois » d’avoir répondu présent 2 matchs sur 28! Si ça ce n’est pas de l’opportunisme…

  25. bravo aux lôz pour leur remontée. vous le méritez. j espère vraiment qu on vous rejoint demain soir pour vous mettres les habituelles branlées!
    amitiés lémanique.

    plus de 120 ans, qu’une seule couleur, fait battre le coeur de ses supporters, honneur aux grenats, 17 fois champions, allez Servette, allez les Servettiens.

  26. @ Joe entièrement d’accord avec toi !

    Je respecte énormément le BWFK pour leur passion et leur investissement, même si je ne cautionne pas d’entonner des « Servette on t’encule! » au début d’un match autre qu’un derby… utilité zéro ! Un supporter doit être là pour soutenir son équipe, pas juste pour dégueuler sur une autre, rivalité ou non ! Mais désolé pour le hors sujet…

    Je faisais justement la remaque à ma copine, à Bienne il y avait énormément de têtes qu’on ne voit jamais à la Tribune Nord ou au Sud (énormément de jeunes en fait)…

    Pareil l’année passée après la finale de Coupe de Suisse; au match contre Gossau (3 jours après seulement) il n’y avait plus un pelé de ceux qui étaient venus à Bâle, juste J. Mouquin et quelques autres… 🙂

    Le public vaudois est un public d’événementiels (que ça soit LHC ou LS), faut se faire une raison, mais j’espère sincèrement qu’on sera plus nombreux la saison prochaine dans les travées de la Pontaise…

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