Tour d’horizon dans le monde merveilleux de la Serie A (2/2)

Le tour d’horizon du Calcio 2012-2013 revient pour sa deuxième et dernière partie déjà. L’occasion est belle pour voir qui va nous décevoir et qui va nous impressionner cette saison. Au menu, trois néo-promus, deux éternels clubs de seconde zone, deux grands outsiders, une bonne surprise, une grande déception et un inclassable.

Milan

Les supporters rossoneri ont de quoi se faire du souci cette saison. Avec pas moins d’une dizaine de départs, mêlant à la fois retraités ou presque (Zambrotta, Nesta, Gattuso, Van Bommel, Seedorf) et joueurs attirés par les pétrodollars parisiens (Thiago Silva et Zlatan «Kung-Fu» Ibrahimovic), l’effectif milanais se trouvait considérablement réduit au moment d’aborder la nouvelle saison. Heureusement, quelques transferts de dernière minute sont venus compléter un contingent extrêmement lacunaire, mais cela ne sera probablement pas suffisant pour espérer se poser en candidat sérieux pour le titre cette saison.
Hormis l’arrivée de quelques joueurs confirmés comme Riccardo Montolivo, Nigel de Jong ou encore Cristian Zapata, certains nouveaux arrivants du côté de Milan paraissent des joueurs bien modestes pour pouvoir répondre aux attentes de leurs supporters, qui avouent eux-mêmes les maigres chances de voir leur équipe remporter un 19e titre cette année. Pour preuve, le nombre d’abonnements n’a jamais été aussi peu élevé que cette année, les gradins du San Siro risquent donc de rester en partie vides cette année. En flagrant déclin depuis le départ d’Andrea Pirlo, l’AC a misé sur des talents assez peu expérimentés comptant souvent peu de matchs au plus haut niveau, à l’image de Francesco Acerbi, débarqué de Chievo, qui ne compte qu’une quinzaine de présences en Serie A, et qui est pressenti comme titulaire au centre de la défense. La question réside également dans l’efficacité des attaquants, la star Pato paraît dans une forme qui est loin d’être la meilleure et le nouvel arrivé Giampaolo Pazzini sort également d’une saison très compliquée à l’Inter. Saison qui s’annonce difficile donc… Ah, et j’allais presque oublier l’essentiel, Philippe Mexès a changé de coupe de cheveux et le yo Prince Boateng se la pète toujours autant !

Naples

Cet été, les Napolitains sont restés relativement sobres sur le marché des transferts. Après avoir goûté à la très lucrative Ligue des Champions la saison passée, les pensionnaires du stade San Paolo, paraissent à nouveau armés pour parvenir à se hisser parmi les trois meilleures équipes de la Botte, synonyme de qualification pour la prestigieuse compétition européenne. Pourtant, l’équipe a finalement laissé filer «El Pocho» Lavezzi au PSG, lui qui était annoncé, chaque été depuis 4 ans, dans les plus grands clubs italiens. Excepté ce départ, et celui de l’Uruguayen Walter Gargano à l’Inter (il ne jouait pas très souvent), Naples a tout de même conservé à peu de chose près le même effectif que la saison précédente.
Or, cet effectif compte franchement des joueurs plus qu’intéressants qui font régulièrement le spectacle sur les différentes pelouses italiennes. Des joueurs comme Marek Hamsik, Edinson Cavani ou encore Juan Zuniga font la pluie et le beau temps du côté de Naples, où, il faut bien dire qu’il ne pleut pas souvent, et où de surcroît on retrouve un public nombreux et passionné. Ajoutons à cela trois Suisses au milieu du terrain qui brillent et jouissent d’une excellente réputation en Italie (bon, Inler a quand même foiré pas mal de matchs la saison passée pour sa première année à Naples). En résumé, les prestations des Partenopei valent souvent le coup d’œil, surtout contre les grandes équipes, et avec deux équipes milanaises apparemment en petite forme cette saison, je miserai une piécette sur eux cette année…

Palerme

Difficile de parler des Siciliens sans aborder leur sulfureux président Maurizio Zamparini : l’homme qui vire plus vite que son ombre. Si lors de la première partie de ce tour d’horizon, j’avais comparé les deux présidents Lotito et Cellino (respectivement Lazio et Cagliari) à des CC en puissance, il faut savoir qu’ils n’arrivent même pas à la cheville de Zamparini. Depuis qu’il est président des Rosaneri en 2002, ce ne sont pas moins d’une quinzaine d’entraîneurs qui se sont fait mettre à la porte ! A ma connaissance c’est un record. De plus, il faut bien comprendre que certains se sont fait viré au moins 3 fois (Guidolin actuel entraîneur de l’Udinese), d’autres n’ont entraîné qu’un mois (Cosmi actuellement à Sienne) ou n’ont même pas eu le temps de commencer le championnat (Pioli actuellement à Bologne). On a du mal à comprendre comment des entraîneurs peuvent envisager de travailler avec ce genre de personne, en tout cas bonne chance au nouvel entraîneur Giuseppe Sannino.
En ce qui concerne le terrain, Palerme n’a pas fait dans la révolution cet été. Les principales arrivées sont celles du milieu uruguayen Egidio Rios (appelé Arevalo lors de la Coupe du Monde 2010, faudrait voir pour se mettre d’accord !), du gardien albanais Samir Ujkani, du revenant Franco Brienza (déjà à Palerme de 2004 à 2008) et de notre Steve Von Bergen national (enfin votre). Les principaux joueurs à surveiller seront comme les années précédentes le capitaine Fabrizio Miccoli et éventuellement le slovène Josip Ilicic. Ce dernier, après une saison impressionnante il y a deux ans, a été totalement transparent l’année dernière, au point de perdre sa place de titulaire incontesté et surtout de voir sa valeur dégringoler de quelques millions sur le marché des transferts. Mais je me permets une subite interruption, car on vient d’annoncer que l’entraîneur Sannino a été manifestement remercié après 3 matchs durant la rédaction de cet article… Bonne chance à Gasperini son successeur.

Parme

Parme n’est pas seulement connue pour son jambon et son fromage mais également pour son club de football. Il est vrai que le succès du club d’Emilie-Romagne a longtemps été étroitement lié au succès d’une firme multinationale agroalimentaire qui porte presque le même nom (Parmalat). Pourtant, le club n’a fait son apparition dans l’élite du foot italien qu’en 1990, et 3 ans plus tard les Ducali obtenaient leur premier titre européen (Coupe des Coupes contre Royal Anvers), renversant. Même mieux, en 1994 et 1998, le club parmesan obtenait déjà son deuxième, puis son troisième trophée européen (Coupe UEFA cette fois), après avoir également accroché à plusieurs reprises la deuxième place en championnat, rien que ça ! En à peine 10 ans, Parme s’était constituée comme une équipe incontournable de la Péninsule en attirant de sacrées pointures comme Stoichkov, Brolin (bon il a aussi été attiré par le FCZ), Asprilla, Zola et en faisant éclore des talents comme Buffon, Cannavaro ou Benarrivo. Eh bien malheureusement, catastrophe en 2004 : le principal sponsor Parmalat fait plus ou moins faillite et Parme se sauve in extremis du dépôt de bilan. Dès lors, plus rien ne sera comme avant. Au lieu de figurer régulièrement en première partie du classement du Calcio, les Gialloblù (qui jouent pourtant en blanc) squattent dangereusement la deuxième partie du tableau, connaissant même une brève relégation en 2008.
Et pourtant, ils sont toujours là ! Malgré ces contretemps financiers, les doubles vainqueurs de la Coupe UEFA figurent encore parmi l’élite du foot italien, obtenant même une excellente 8e place l’année dernière. Cet été, les choses n’ont pas beaucoup évolué sur le terrain, même si le départ de Giovinco, un artisan majeur de la bonne performance de l’année dernière, ne laisse rien présager de bon. Les renforts se situent surtout dans le compartiment offensif avec les recrutements de l’Italo-brésilien Amaurí, de retour dans le seul club où il a laissé une impression potable ces 5 dernières saisons, et du Colombien Dorlan Pabón, dont on ne sait que bien peu de choses. Notons encore l’arrivée en prêt de Marco Parolo, du néo-relégué Cesena, et des deux Sud-Américains aux noms absolument improbables : Ignacio Fideleff et Emilio Mac Eachen, ça ce sont des noms qui claquent, personnellement j’adore !

Pescara

Les néo-promus ont connu le symptôme classique de la petite équipe qui impressionne et qui se fait piller une fois la saison terminée. Bonne surprise de la Serie B 2011-2012, les Abruzzais ont vu leur effectif chamboulé durant l’intersaison. Pour commencer, le mythique entraîneur d’origine tchèque Zdenek Zeman est parti coacher sur le banc de l’AS Rome, et c’est bien là une balle dans le pied que s’est tirée le club des Dauphins. Mis à part ses interviews absolument hilarantes, même si vous ne comprenez pas un mot d’italien, vous n’aurez jamais vu quelqu’un du milieu footballistique d’aussi peu expressif, qui plus est, s’exprimant avec une voix qui trahit une addiction à la nicotine depuis l’âge de 10 ans, le Tchèque avait apporté une culture offensive qui avait valu au club une réputation d’équipe spectaculaire. Malheureusement, les Biancoazzurri n’ont pas pu conserver les 4 talents qui avaient fortement contribué à la montée historique en Serie A. Parmi ceux-ci, 3 joueurs n’étaient que prêtés : Immobile (Genoa), Insigne (Naples) et Kone (Atalanta). Tandis que le quatrième, Verratti, a lui aussi succombé aux sirènes parisiennes et à leurs pétrodollars. Comme quoi il n’y a pas que des superstars qui se font courtiser !
Au final, le nouvel entraîneur Giovanni Stroppa, peu expérimenté à ce poste, aura fort à faire pour éviter le classique coup de l’ascenseur. Même si certains joueurs intéressants ont été recrutés, comme la pépite slovaque Vladimir Weiss ou le Brésilien Jonathas, et que certains tauliers en déclin de Serie A ont posé leur valise au bord de l’Adriatique, on pense à Manuele Blasi, Christian Terlizzi et Giuseppe Colucci, on voit mal comment Pescara pourrait parvenir à éviter une relégation dans la foulée.

AS Rome

Capables du meilleur comme du pire, les Romains abordent la nouvelle saison avec pleins d’espoirs, il faut dire qu’avec l’AS Rome on ne sait jamais trop à quoi s’attendre. En effet, nous parlons d’une équipe qui est capable de mettre une rouste 4-0 à l’Inter et d’enchaîner avec une défaite contre Sienne le weekend suivant. Abonnés à la 2e place en championnat (six fois lors des 10 dernières années sans le moindre titre de champion !) l’AS n’a pas fait très bonne impression ces deux dernières saisons (6e et 7e), ce qui a inévitablement entraîné de grands changements. Si les éternels Francesco Totti et Daniele De Rossi sont toujours là et ne partiront jamais, l’effectif a passablement évolué ces deux dernières années.
Comme on vient d’en parler à propos de Pescara, Luis Enrique a été remplacé par Zdenek Zeman prônant d’habitude un football offensif et si ZZ est au top ça peut faire mal. Sinon, les Giallorossi ont également recruté du talent sur le terrain avec quelques joueurs de renoms, notamment Federico Balzaretti, Mattia Destro ou encore l’Américain Michael Bradley, et quelques joueurs sud-américains moins connus dont on ne sait pas grand-chose avec Castán, Iván Piris et Marquinhos. En y ajoutant les joueurs débarqués l’année passée Pablo Osvaldo et Erik Lamela, on pourrait avoir une équipe en mesure de créer la sensation, surtout quand on vous dit que tout est possible avec l’AS.

Sampdoria

La Samp est de retour en Serie A seulement une année après sa saison de purgatoire en deuxième division. La descente avait été vécue comme un véritable drame du côté de Gênes, puisque la même saison les Blucerchiati se préparaient à jouer en Ligue des Champions, mais en avaient été éliminés à la dernière minute du match de tour préliminaire contre le Werder. Avec alors des joueurs comme Cassano et Pazzini dans l’effectif, la Samp ne pensait pas devoir jouer pour le maintien durant cette saison-là. Pointant à la 8e place avant la trêve hivernale, les dirigeants avaient eu la bonne idée de vendre Cassano (il avait traité son président de «vieille merde» et l’avait envoyé «se faire foutre» devant la plupart de ses coéquipiers quand même) et Pazzini alors au sommet de sa forme, précipitant la Samp dans un deuxième tour cauchemardesque avec la fin qu’on connaît.
Cette remontée dans la foulée fut toutefois laborieuse, voire inespérée, puisque l’équipe ne pointait qu’à la 6e place de Serie B à la fin de la saison régulière, à l’ultime place qualificative pour les play-offs, grillant sur le fil à la fois Sassuolo, Vérone et Varese pourtant mieux classés. Avec son retour dans l’élite, la Samp a pu récupérer Angelo Palombo, Andrea Poli et Fernando Tissone, trop coûteux pour la deuxième division et donc prêtés durant l’année passée. De même, un effort a été consenti pour engager des joueurs qui devraient apporter suffisamment pour éviter une nouvelle désillusion. Les nouveaux noms en force du côté du stade Luigi Ferraris sont Maxi Lopez (blonde d’Argentine), Marcelo Estigarribia (jeune international paraguayen), Simon Poulsen (le black danois qui met des autogoals) et Enzo Maresca (vétéran de retour en Italie après un long exil). Maintenant il reste à ne pas les vendre au mercato d’hiver…

Sienne

Les Toscans se sont installés durablement depuis quelques années en Serie A. Malgré une parenthèse en Serie B il y a de cela deux ans, la modeste équipe tient bon et assure son maintien, véritable objectif de chaque saison. Il est pourtant vrai que les Bianconeri tris n’ont jamais fait mieux qu’une 13e place, ce qui signifie que chaque année la bataille pour le maintien est rude. Une fois encore la lutte risque d’être difficile, voire compliquée. En effet, Sienne s’est vu pénalisée de 6 points en début de saison suite aux affaires de Calcio Scommesse ; il s’agit de l’équipe la plus lourdement sanctionnée avec Grosseto et Bari toutes deux en Serie B. Les faits remontent effectivement à la saison 2010-2011, lorsque Sienne évoluait en deuxième division, ce ne sont d’ailleurs pas moins de 10 équipes de Serie B qui commencent avec des points en négatif, magnifique…
Au niveau du terrain, quelques changements notables sont intervenus durant la pause estivale. Pour commencer, un nouvel entraîneur du nom de Serse Cosmi a pris place sur le banc, et lui, il a un de ces styles genre physique de rugbyman habillé en costard mais qui garde sa casquette quand même, c’est du plus bel effet. Au niveau des joueurs, on citera l’arrivée d’Alessandro Rosina qui semble pouvoir apporter quelque chose au niveau de la créativité. Pour le reste, il faut bien dire qu’il s’agit de joueurs assez quelconques pour ce niveau, on voit mal Matteo Rubin et Francesco Valiani faire la différence. Sienne aura fort à faire pour se sauver, surtout avec 6 points en moins, ce qui n’est généralement pas plus que la marge qui sépare le club toscan du premier club relégué en Serie B.

Torino

Il Toro est à nouveau de retour en Serie A. Equipe figurant parmi les clubs phares du Calcio il y a de cela quelques décennies, les Granata sont en perte de vitesse ces dernières années et se contentent de faire office de club yo-yo en Italie, au même titre qu’un West Bromwich en Angleterre ou un Cologne en Allemagne. Promu avec brio la saison passée, les Grenats semblent avoir retrouvé un semblant d’ambition en effectuant une campagne de transfert relativement intéressante et intelligente pour un néo-promu.
En n’apportant aucune modification à sa défense, Torino a surtout recruté au milieu de terrain cet été avec les arrivées de Matteo Brighi, Alessio Cerci et Alessandro Gazzi (un des 2 roux du Calcio avec Biondini) qui devraient muscler le jeu. Dans les buts, la venue de Bologne du vétéran belge Jean-François Gillet devrait également apporter une certaine stabilité à l’équipe. Ajoutons à cela le fidèle capitaine Rolando Bianchi qui a quand même scoré plus de 60 fois avec le Toro et l’international black italien Angelo Ogbonna (il n’y a pas que Balotelli) en défense et on obtient une équipe qui a largement les moyens de jouer le maintien. Il sera même certainement difficile de manœuvrer cette équipe pour les plus grands cette année. Il va falloir prendre le taureau par les cornes, surtout qu’ils ont comme sponsor une célèbre marque de salami et un roux hargneux au milieu de terrain.

Udinese

L’Udinese est depuis quelques années une valeur sûre du championnat italien. Depuis les années 90, les Bianconeri se sont taillé une réputation de véritables outsiders et concourent chaque année pour les places européennes. On ne voit pas pour quelles raisons il ne devrait pas en être de même cette saison. L’équipe a effectivement conservé la même ossature que la saison précédente, celle qui lui a permis d’obtenir une excellente 3e place. En réalité, seuls les départs d’Asamoah, Isla et du gardien Handanovic sont venus quelque peu modifier l’effectif frioulan. Certes, il ne s’agit pas de départs anodins, et la principale interrogation réside dans la qualité des joueurs amenés à les remplacer. Dans les buts, le Serbe Zeljko Brkic aura fort à faire pour parvenir à faire oublier le portier slovène Handanovic. Au milieu de terrain Andrea Lazzari, les Brésiliens Willians et Maicosuel ainsi que le Colombien Luis Muriel devront également se surpasser pour faire oublier les deux milieux partis à la Juve. Maicosuel a déjà totalement raté son entrée en matière, puisque lors du tour préliminaire de Ligue des Champions, le Brésilien a eu la bonne idée de tenter une vieille panenka lors de la séance de tir au but face à Braga. Résultat des courses, un ballon qui finit dans les mains du gardien adverse sans que celui-ci ait besoin d’esquisser le moindre mouvement. Encore bravo et direction l’Europa League s’il vous plaît !
Soyons sûrs que cette élimination aux tirs aux buts aura laissé des traces du côté de l’équipe du Frioul. Cependant, l’Udinese compte des joueurs qui devraient savoir oublier et digérer cette grande déception à commencer par son excellent capitaine Totò Di Natale. Le Napolitain est en effet fidèle au club depuis 2004 et refuse catégoriquement toutes les propositions de transfert dans les grands clubs italiens. Raison invoquée, il se sent bien dans la petite cité frioulane et ne souhaiterait pas jouer pour un club avec de la pression superflue. De plus, il est vrai que son incorporation dans un «meilleur» club ne garantirait pas nécessairement de meilleurs résultats… Un autre joueur, dont on ne parle pas assez à mon goût, s’illustre particulièrement depuis une année, non pas à cause de son épaisse tignasse blonde mais parce qu’il court comme un dératé et multiplie les buts et surtout les passes de but : le Serbe Dusan Basta. Et dire qu’il n’est même pas régulièrement sélectionné en équipe nationale, il devrait finir sur les tablettes des plus grands d’ici peu. Une chose est sûre, il faudra à nouveau compter avec l’Udinese cette année.

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