Période XLII : 19 – 25 novembre

Les hasards du planning m’ont confié l’établissement de la sélection hebdomadaire du Crampon Rouge précisément la semaine où le Borussia Dortmund a remporté le groupe le plus relevé de l’histoire de la Ligue des Champions après une démonstration éblouissante à Amsterdam. Alors, fatalement, le classement se teinte de jaune et noir.

Les tops

1. Mario Götze (Borussia Dortmund) 25 points
La présence de Mario Götze en tête du classement sonne comme une évidence pour tous ceux qui ont eu le privilège d’assister à la démonstration éblouissante de Götzinho à Amsterdam. Une passe géniale pour Reus sur le 0-1, un solo pour marquer lui-même le 0-2, une volée limpide renvoyée par le gardien sur Lewandowski pour le 0-3 et enfin un centre au cordeau pour le 0-4, le petit prodige du BVB a marché sur l’eau durant 70 minutes, surtout qu’on peut encore y rajouter un pénalty flagrant refusé et toute une série de gestes techniques aussi raffinés les uns que les autres dont un solo de quarante mètres malheureusement terminé en queue de poisson. Même en jonglant avec son chewing-gum durant l’échauffement, il était au-dessus du lot. En championnat à Mainz ce fut plus laborieux mais Mario Götze a tout de même amené le but victorieux de Lewandowski. A seulement 20 ans, c’est sans conteste l’un des futurs tout grand du football mondial.
2. Luiz Adriano (FC Shakthar Donetsk) 20 points
Son but à Nordsjælland, alors que son équipe était censée rendre le ballon, a scandalisé toute l’Europe. Effectivement, ce n’était ni très glorieux ni très fair-play mais en rien répréhensible, juste la violation d’une convention tacite du football. C’est pourquoi on peine à comprendre comment l’UEFA a pu ouvrir une enquête contre Luiz Adriano, surtout que cette même UEFA, notamment s’agissant de son club fétiche, a par le passé fermé les yeux sur des attentats dangereux, des simulations éhontées ou des insultes racistes qui violent non seulement les règles élémentaires du fair-play mais aussi des règlements contraignants. Mais a priori, voir l’inconnu Donetsk s’immiscer dans le cercle des vainqueurs potentiels de la Ligue des Champions et venir menacer l’habituel ordre établi du dernier carré dérange. Et pourtant, cette équipe produit un football remarquable et a assuré sa qualification pour les huitièmes de finale de C1 avant même la dernière journée dans un groupe très relevé. C’est pourquoi nous on préfère retenir de Donetsk et de Luiz Adriano les deux autres buts qu’il a marqué plutôt que sa première réussite pas très glorieuse.
3. Robert Lewandowski (Borussia Dortmund) 15 points
Deux buts, c’est le tarif en ce moment avec Robert Lewandowski : deux à Augsburg, deux contre Fürth et, la semaine écoulée, deux à Amsterdam et deux à Mainz. Outre ses buts à répétition, le Polonais réalise un énorme travail sans ballon et pèse inlassablement sur une défense, il paraît loin le joueur un peu indolent et lymphatique qui avait débarqué dans la Ruhr à l’été 2010. La promptitude et la précision de son geste lors du 0-4 à Amsterdam, tout comme la finesse de son lob sur le 1-2 à Mainz, démontrent qu’il appartient bien au cercle des tout meilleurs attaquants de la planète. Malheureusement, la plupart des clubs les plus riches du continent s’en sont aperçus et Lewandowski et surtout son cupide agent Cezary Kucharski (ex-Aarau) ne seraient pas insensibles à un transfert très lucratif. Toutefois, les dirigeants dortmundois ne désespèrent pas, dans un moment d’inattention, d’ivresse ou d’euphorie, de lui faire prolonger un contrat courant actuellement jusqu’en 2014.
4. Andres Iniesta (FC Barcelona) 12 points
En novembre, les terrains sont plutôt froids, surtout à Moscou ; dès lors, Andres Iniesta est moins tenté de passer trente minutes par match à se rouler par terre en pleurnichant. Et quand il joue au foot, le Barcelonais n’est pas maladroit, comme en témoigne son slalom incroyable dans la défense moscovite en Ligue des Champions ou son implication sur les quatre buts du Barça lors de son galop d’entraînement à Levante.
5. Philippe Mexès (AC Milan) 10 points
Voir Zlatan Ibrahimovic réussir une bicyclette lointaine, cela n’a rien d’étonnant, le bonhomme est bourré de talent. En revanche, Philippe Mexès, on a plus l’habitude de le voir se distinguer par une erreur de marquage, une relance dans les pieds adverses ou une expulsion stupide, c’est dire si sa bicyclette magique contre Anderlecht relève du surnaturel. Et plus, le Français a enchaîné avec une performance presque impeccable durant 72 minutes contre la Juventus, avant de sortir sur blessure. On dit presque impeccable car il y a tout de même eu une grosse erreur de marquage sur la bicyclette, ratée celle-là, de Giovinco, juste histoire de nous prouver que c’était bien Philippe Mexès sur le terrain et non Paolo Maldini qui avait fait son retour déguisé en Philippe Mexès. A part ça, j’étais prêt à donner plein de points à des joueurs de la Juventus après leur démonstration contre Chelsea mais comment aurais-je pu nominer des mecs qui n’ont quasiment jamais réussi à inquiéter une charnière centrale Mexès-Yepes ?
6. Darren Fletcher (Manchester United) 8 points
Après une longue absence, Darren Fletcher est de retour et ça nous fait bien plaisir. Et en plus, il claque un but lors de la victoire plus difficile que prévu contre Queens Park Rangers.
7. Lionel Messi (FC Barcelona) 6 points
Cela doit être l’effet du but magnifique de Gabri contre YB mais je suis généreux avec Barcelone cette semaine. L’automne est la saison préférée de Lionel Messi : il n’y a pas de matchs couperets, juste une série de rencontres à sens unique contre des adversaires au budget nettement inférieur, avec l’équipe la plus chère du monde tout sports collectifs confondus à sa dévotion, rien de tel pour soigner les statistiques. Et il faut reconnaître que Lionel Messi est irrésistible à ce petit jeu-là avec deux nouveaux doublés cette semaine, l’un contre un Spartak Moscou tellement diminué qu’il a aussi ramassé 5-1 dans le derby contre le mal classé Dynamo, l’autre contre un Levante tellement endetté qu’il recrute en deuxième division allemande.
8. Willan (FC Shakhtar Donetsk) 5 points
Selon Giuseppe Bergomi, le Shakhtar Donetsk est, avec Dortmund, l’équipe qui présente le plus beau football dans cette Ligue des Champions 2012-2013. Le champion du monde 1982 n’était pas spécialement un esthète sur un terrain de foot mais on partage son avis. J’ai déjà parlé du cas Luiz Adriano mais Willan est pas mal non plus. Il a marqué deux jolis buts à Nordsjælland et participé à la fête de tir (5-1) ce week-end contre (pour la petite histoire) l’Hoverla Uzhhorod de Damien Le Tallec, auteur du but de l’honneur et avec lequel j’avais partagé la vedette d’un reportage sur Téléfoot en février 2011. Mais moi, pour le plus grand malheur de certains lecteurs, mon exil ukrainien n’a duré qu’une semaine, lui il y est toujours.
9. Tony Kroos (FC Bayern Munich) 4 points
En cette période riche en bicyclette, la reprise acrobatique de Tony Kroos contre Hanovre passerait presque inaperçue, pourtant elle vaut le détour. A part son but, celui qui s’affirme comme le meneur de jeu d’un Bayern plutôt conquérant en ce début de saison a été dans tous les bons coups lors du démontage en règle d’Hanover 96 (5-0).
10. Kevin Constant (AC Milan) 3 points
Les esprits chagrins diront que la victoire milanaise contre la Juventus tient beaucoup à la conception un peu particulière de l’anatomie d’un arbitre qui voit les côtes dans le prolongement de la main. Toujours est-il qu’avec sa qualification en 1/8e de ligue des Champions et sa victoire contre la Juve, Milan renaît quelque peu. Guinéen de 25 ans né à Fréjus et révélé à Châteauroux, Kevin Constant participe à ce renouveau. Déjà en vue contre Anderlecht, il a été l’un des héros de la victoire contre les Turinois avec notamment un solo qui a enflammé San Siro et un sauvetage sur la ligne en fin de match.
11. Anatole Ngamukol (FC Thoune) 2 points
C’est un transfuge du FC Wil qui a fait tomber le FC Bâle et toutes ses stars. Et avec la manière qui plus est car les deux réussites d’Anatole Ngamukol sont superbes, un tir croisé dans un angle impossible et un délicieux râteau qui a mis dans le vent toute la défense rhénane.

12. Bekir Irtegun (Fenerbahçe Istanbul) 1 point
C’est décidément le mois de la bicyclette et là il n’est pas question de Lance Armstrong. Même Bekir Irtegun, défenseur du Fenerbahçe Istanbul, s’y est mis en Europa League. Et en plus, la bicyclette en question, synonyme de victoire turque au Vélodrome, élimine Marseille et qualifie Mönchengladbach, ce qui ne gâte rien.

Les flops

1. Juan Mata (Chelsea) –15 points
Malgré la présence de deux entraîneurs champions d’Europe sur son banc, Chelsea a hypothéqué en quatre jours ses chances de succès en Premier League et surtout en Champions League. A Turin, Juan Mata a galvaudé l’une des rares possibilités d’éviter le naufrage des champions d’Europe en titre. Dans le non match contre Manchester City, l’Espagnol a été incapable de donner la moindre impulsion à l’offensive des Blues alors qu’il était vaguement censé avoir les clés du jeu londonien.
2. Alexander Kerzakhov (Zénith Saint-Pétersbourg) –10 points
Alexander Kerzakhov est récemment monté au front pour fustiger les émoluments somptuaires de ses coéquipiers Witsel et Hulk. Mais avant de se préoccuper du salaire de ses camarades, le Russe devrait d’abord penser à ses performances sur le terrain. Les deux buts immanquables qu’il rate contre Malaga ont définitivement flingué les dernières illusions du Zénith en C1.
3. Angel Di Maria (Real Madrid) –5 points
Sale semaine pour le Real Madrid : certes, il y a eu la qualification en Ligue des Champions mais avec seulement la deuxième place du groupe, un affront pour un club censé appartenir à une caste intouchable de deux clubs tellement loin devant tous les autres que 13 des 23 meilleurs joueurs du monde seraient dans leur rang selon la risible liste du Ballon d’Or récemment parue. J’ai un peu de peine à comprendre la patience dont José Mourinho fait preuve avec un joueur aussi inconstant qu’Angel Di Maria. L’Argentin est toujours capable d’exploits ponctuels mais il est finalement assez rarement décisif. Les deux occasions qu’il manque en début de match à Séville contre le Bétis coûtent cher au décompte final. Et c’est déjà l’adieu au titre pour les Merengue.

Écrit par Julien Mouquin

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15 Commentaires

  1. Sacré Mouquin…il ne changera jamais !!!
    Il justifie le geste le plus détestable qu’on a vu depuis très longtemps sur un terrain de foot (depuis la finale du Mondial 2010 et les attentats de Van Bommel et De Jong).
    Et ensuite, il a l’audace de critiquer Iniesta, l’un des tous meilleurs joueurs du monde lors de ces 5 dernières années.

  2. @Damien
    Je suis totalement d’accord avec toi, car il fallait vraiment oser donner des points à un joueur anti Fair-Play !
    De plus, on dirait que Mouquin découvre aujourd’hui que Iniesta n’est pas maladroit, alors que ça fait 3 ans de suite qu’il est dans le Top 5 du ballon d’or !

  3. oui julien, faire de la provoc, détester le barca, tout ca c’est bien beau.
    Mais L. Adriano a suffisament de talent pour scorer à la régulière et non pas comme la dernière des catins.
    Mais tu as raison, envoyons chier le fair play et les règles tacites qui en découlent, ca rendra le foot bien plus drôle.

  4. Ben moi, je dois avouer qu’il m’a bien fait délirer le Luiz Adriano. C’était pas super fair-play, d’accord mais ça a un petit côté punk ni dieu ni maître qui me parle bien.

    C’est pas mignon mais si dans le football on avait pas des Balotelli, Ibra, Canto ou des mecs qui mettent des fois la main discretos etc etc, je suis pas sûr que ça serait encore vraiment du football. J’ai toujours eu pour théorie que le football est le sport numéro 1 du monde aussi parce que c’est celui qui laisse la plus grande part à la magouille et devient, de ce fait, tellement plus proche de l’humain que d’autres qui ne laissent rien passer.

    Ca vaut ce que ça vaut et je comprends bien que si on va loin dans cette théorie ça devient du n’importe quoi et on joue tous nus en mordant son adversaire mais je crois quand même qu’il y a un peu de l’essence du football là dedans.

  5. J’etais a l’Arena a Amsterdam et j’avoue que j’ai rarement vu un joueur avec un telle aisance technique. Mais ce que l’on ne voit pas à la tv, c’est son sens tactique et son placement qui est toujours parfait, il demande la balle, c’est simple, bref, c’est un joueur hors norme déjà à son âge. Si il est épargné par les blessures, il peut devenir monstrueux. Et Reus….c’est pas mal non plus, quelle facilité! Et le football de Dortmund, c’est juste superbe a voir, on aurait dit qu’ils jouaient contre des amateurs, alors que c’etait l’Ajax en face. Immense

  6. Ce qui est drôle c’est que chaque semaine on croit que Julien est arrivé au summums de superlatifs concernant Dortmund, et inversement avec le Barça, mais on est chaque fois surpris 😉

    Cela dit loin de moi l’idée de conteste la magnifique démonstration de Dortmund à Amsterdam, et la qualité de Götze.
    Ni le fait que le Barça soit un club avec un budget supérieur à celui de ses adversaires. Cela dit : Face à Levante (qui, en outre, n’est pas totalement une équipe de peintre, puisqu’ils ont fait une très bonne saison l’an dernier et sont déjà assurés d’être qualifié dans leur groupe en Europa League), les 11 joueurs sur le terrains (dès la 20e minute et le blessure d’Alves) étaient issus du centre de formation de la masia. Alors je vois pas trop l’intérêt de préciser que c’est l’équipe la plus chère du monde, toute sports collectifs confondus (ce qui reste à vérifier tout de même), parce qu’en l’occurrence, les achats pour l’équipe de Basket ou de Hand ne sont pas d’une grande utilité dans un match de foot. Quand au Spartak, club possédé par un milliardaire, on ne peut pas dire qu’il s’agit d’un club très pauvre.

    Pour éviter un 2 poids, 2 mesures on aurait aussi pu mentionner que le budget du BVB est également plutôt supérieur à celui de Mainz et que l’Ajax n’est pas non plus au mieux dans le championnat neerlandais.

    Mais pour une fois que les catalans sont à l’honneur, on va pas trop se plaindre, en effet ! Iniesta a été assez incroyable contre Levante avec un but et 3 passes décisives, c’est donc justice qu’il figure ici. Sinon j’aurais rajouté Isco qui même s’il n’a marqué qu’un seul but, a été incroyable contre Valence

  7. Sly
    Je comprends ton point de vue, ces quelques joueurs de caractère, qui défient l’autorité amène un peu de folie au football.
    Par contre le geste de L. Adriano, ce n’est pas un geste « ni dieu, ni maitre » comme tu le dis. Si on ne marque pas de cette manière, ce n’est pas pour suivre de règles édictée par une instance, mais simplement parce qu’on a une éducation, un semblant d’estime de soi et quelque chose dans le crâne.

    Baloettli, ibra ou canto, deffraie ou ont deffrayé la chronique, mais aucun ne se serait permis de marquer de cette manière, déjà simplement parce qu’ils ont une fierté. Quand ils battent l’adversaire (au propre ou au figuré), c’est en face, et le geste d’Adriano s’apparente a un coup de poignard dans le dos, c’est lâche. heureusement qu’il s’est rattrapé par la suite.

  8. Je ne cautionne pas du tout le geste de Luiz Adriano. Ce qu’il a fait n’a rien à voir avec un défi à l’autorité toute puissante de l’UEFA, c’est juste un énorme manque de respect envers l’adversaire ! C’est justement ces règles tacites qui peuvent donner aussi un côté magnifique au sport au delà de la performance pure.

    En plus, je trouve limite d’un côté de torpiller des équipes bâties à coup de millions et de mercenaires et d’éclipser le fait que le Shaktar en est jutement un des plus beaux exemples (mais moins médiatisé chez nous).

  9. Perso je trouve que toute le Shaktar qui est à blâmer …. en effet dans ce genre de cas en général on laisse l’équipe adverse marquer un but (me semble avoir vu souvent ça dans des matches de série B ou C)…. et la je suis plus énervé par l’attitude hypocrite du club qui se déresponsabilise en voulant sanctionner Adriano alors que ni le capitaine, ni l’entraineur, ni d’autres trous du culs n’ont donné de consignes durant la partie pour remettre les compteurs à zéro!

  10. Gabu,

    Je suis plutôt d’accord avec toi et je poussais le raisonnement un peu loin.

    Cependant, que penses-tu de la « main de Dieu » de Maradona en 86? Coup de folie, inspiration hors-la-loi magique ou sale coup de truqueur? C’est tout aussi irrespecteux de l’adversaire mais peut être un peu moins conscient car en l’espace d’une fraction de secone. Je prends l’exemple le plus facile mais il y en a des milliers comme ça.

    Le goal d’Adriano est un pur geste de crevard, c’est indéniable mais je dois t’avouer que, jouant au foot depuis 30 ans et étant attaquant, j’ai toujours rêvé de le faire une fois tellement ces moments où l’on rend la balle et que tout le monde applaudit sont convenus et comporte un fond d’hypocrisie latent. Maintenant, c’est sûr qu’il est préférable de le faire à 3-0 qu’à 0-0……ou pas du tout.

    Et un Zidane qui précipite par sa bêtise la défaite de son équipe en finale de Coupe du Monde, c’est tout aussi con et irrespecteux mais presque pire car contre sa propre équipe non?

    Mais débat intéressant je trouve.

  11. ce qu’il ne faut pas lire…
    un coté rock et punk le shaktar ?
    une équipe de putes mercenaires dirigée par un nouveau-riche complètement cinglé, des raclures qui poussent le non respect du fair play a la limite des limites.
    si L Adriano se blesse un jour et qu’il reste au sol, j’espère qu un joueur ira s’essuyer les crampons sur sa tête et lui crachera dessus, mine de rien, et le mec dira qu’il n’a pas entendu le sifflet et qu’il est fier de son coup.
    remarque, il y aura quand meme des blaireaux qui excuseront ce geste sur le net, histoire de montrer qu’on est anti-politiquement correct (c’est à la mode) et qu’on emmerde les bisounours et les footix (tous ceux qui ne sont pas daccord avec toi en gros).
    c’est un but minable et honteux, inutile de plus tant le shaktar était supérieur aux danois, que seuls les aigris et les pseudos-rebelles du net osent justifier voir admirer.

  12. C’était un débat.. Très extrapolé bien sûr mais merci quand même de ton apport et de tes insultes qui apportent beaucoup et qui donnent très envie de dialoguer avec toi.

    Et bonne journée

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