Samedi dix juin deux mille huit, le championnat suisse connaît, une fois encore, sa finalissima : le leader Bâle reçoit son dauphin Young Boys au Parc Saint-Jacques pour la dernière journée, titre national en jeu.
L’avantNous sommes donc en 1999. A cette époque, Servette joue encore aux Charmilles, le Lausanne-Sports arbore fièrement son «s» final et le FC Bâle ne fait rêver personne.
Après avoir constaté plusieurs fois que la vie nocturne se porte très bien à Prague, il est temps d’aller voir comment se porte ce sport qui a permis à la nation tchécoslovaque quelques affronts à la grande rousse de l’est.
Dix matches, huit victoires et deux défaites (Bienne et Damien Brunner) depuis la dernière pause de l’équipe nationale : Gottéron passe celle-ci tout en haut du classement, et ça me va.
Pas simplement une parmi d’autresNon, cette dixième Coupe n’est pas comme les autres. Sion, ce jour-là, a déjoué tous les pronostics ainsi que les principes de bon sens qui régnaient jusque là dans la compétition.
Face à eux et excepté 3-4 joueurs, une bande de nains et de poids plume, à croire que le coach ne supporte pas de devoir lever les yeux pour s’adresser à ses joueurs.
Sion, un enfant capricieux ?Tant qu’à faire, on a bien fait de se séparer de Pierre-André, le bougre venait quand même de perdre son premier match… Il avait même égaré deux points le week-end précédent.