A qui le Pigeon d’Or de l’été ?

Les Pigeons sont enfin de retour et, le moins que l’on puisse dire, c’est que tu as l’embarras du choix pour élire notre champion de l’été. Entre hockeyeur cupide, athlètes dopés, entraîneurs à la dérive, tennisman pourri gâté, come-back foireux et perchiste à la rue, on te propose 9 candidats alliant tous les vices du sport moderne. A qui le volatile doré ? Ami lecteur, tu as jusqu’au dimanche 20 octobre à minuit pour faire ton choix !

Daniel Alfredsson

Cupidité, égoïsme, radinerie ; soit autant de qualificatifs qui caractérisent un hockeyeur professionnel évoluant dans la Ligue Nationale au moment de renégocier son contrat. Chaque été, c’est le même cirque pour plusieurs d’entre eux qui se prennent tous pour des futurs Gretzky. Le cas d’Alfredsson est particulièrement saisissant. L’attaquant suédois faisait partie de la catégorie désormais disparue des clubistes. Ayant évolué durant toute sa carrière à Ottawa, le capitaine des Sénateurs avait une occasion unique de signer un dernier contrat avec sa franchise de toujours avant de clore sa carrière dans une ville qui l’érige en symbole, où les fans le considèrent comme un modèle.
Seulement voilà : au terme d’une entente de 1 million de dollars à sa dernière saison et partant du principe qu’il souhaitait prendre sa retraite à la fin de l’exercice 2012/2013, les performances aussi excellentes qu’inattendues d’Alfredsson ont fait que sa valeur a pris l’ascenseur. Les négociations sur une reconduction de son contrat ne devaient alors n’être qu’une formalité mais elles se sont vite enlisées, l’attaquant suédois réclamant les yeux de la tête à son club de «cœur», «qui lui avait tout donné», lequel n’avait pas les moyens de lui offrir plus, nouveau plafond salarial oblige. Belle preuve de reconnaissance.
Plutôt que de tenter de trouver une issue favorable au conflit, «Alfie», qui à 40 ans n’a plus rien à prouver et est déjà doté d’un compte en banque bien fourni, a préféré opter pour le pognon allongé par les Red Wings de Detroit, soit 5,5 millions de dollars pour la saison prochaine, soit une augmentation de 550%. Les simples travailleurs de notre espèce apprécieront. «De meilleures chances de remporter la Coupe Stanley», l’argument grotesque avancé par le Suédois afin de justifier sa décision ne masque naturellement pas la vraie raison pour laquelle il a choisi de s’installer avec femme et enfants dans la très sûre, très belle et très prospère ville de Detroit. Une décision où il n’a pensé qu’à lui, où il a perdu tout honneur dans une équipe où il avait évolué durant 17 ans tout en révélant la vraie nature de ce triste personnage.

Bruno Bini

Lorsqu’il s’agissait de faire la promotion du football féminin et d’aller pleurnicher dans les médias que non, le foot féminin n’est pas nul, il mérite un peu plus de considération, Bruno Bini était sans doute l’entraîneur idéal pour l’équipe de France féminine. Dès lors qu’il s’est agi de transformer les Bleues en machines à gagner dans des tournois de plus en plus compétitifs, le sélectionneur tricolore a montré toutes ses limites. Pourtant, à trois reprises, les Bleues se sont crues arrivées. Las : après avoir accédé aux demi-finales lors de la Coupe du Monde 2011 et des JO 2012, elles échouent au quatrième rang. Pire, lors du dernier Euro en Suède, l’équipe de France partait favorite, alors que des grandes nations comme l’Allemagne et l’Angleterre se présentaient avec des formations décimées par les blessures. Les Françaises survolaient d’ailleurs le 1er tour, là où tous les autres ténors perdaient des plumes, et se voyaient déjà championnes d’Europe. Mais comme d’habitude, la France de Bruno Bini s’est effondrée dès le début de choses sérieuses avec une défaite aux tirs au but infamante en quart de finale contre un Danemark miraculé puisque qualifié par… tirage au sort au détriment de la Russie.
Comme à chaque fois, Bruno Bini s’est distingué par un coaching frileux et peu réactif dans les matchs décisifs, une attitude prostrée sur son banc et une incapacité chronique à insuffler confiance et fighting spirit à ses joueuses. Que penser d’un entraîneur qui, alors que son équipe grande favorite perd contre un modeste outsider, met le compte de l’échec sur une blessure qui l’aurait privé de possibilités de changements, alors même qu’il a omis d’effectuer son troisième remplacement ? La leçon Domenech semblant avoir porté, la Fédération français a décidé, malgré un contrat encore valable, de mettre un terme au mandat du gentil, falot et geignard Bruno Bini, sans le moindre titre ni médaille à son palmarès.    

Sébastien Fournier

Sébastien Fournier a débuté sa carrière d’entraîneur dans ses deux clubs de cœur, pourtant si incompatibles l’un avec l’autre, il aura connu l’échec dans les deux. A Sion, il avait pourtant obtenu de meilleurs résultats que ses multiples successeurs avec le contingent brinquebalant mis en place par Christian Constantin mais il a été victime de son incapacité à tenir son groupe, à gérer ses émotions et à doter son équipe d’un fond de jeu répondant aux attentes démesurées de son président. A Servette, Piquet a certes repris une équipe dans une situation désespérée mais il n’a pas non plus fait grand-chose pour redresser la situation. La défaite initiale en Coupe à Cham a donné le ton du mandat de Sébastien Fournier à la Praille, avec un jeu offensif toujours resté beaucoup trop pauvre pour aligner les victoires nécessaires à une hypothétique remontée. Pourtant, le surplace effectué par le Lausanne-Sport laissait la place à un sauvetage qu’aurait sans doute pu obtenir un entraîneur plus expérimenté.
Le redémarrage en LNB a également montré les limites de Sébastien Fournier dès lors qu’il s’agissait de mettre en place un fond de jeu plus que de miser sur la combativité en mode commando. Si le fiasco du début de saison grenat n’est pas imputable au seul Fournier qui paie aussi les mauvais choix et le double discours d’un président aux abonnés absents, peu au fait des choses du football et qui n’a pas donné à son entraîneur les renforts promis, le Valaisan connaissait en à peine plus de douze mois un deuxième échec avec l’un de ses clubs de cœur. Il est clair que sa carrière d’entraîneur pouvait difficilement démarrer de pire manière et que rebondir s’annonce compliqué, même si l’on reste persuadé qu’il bénéficiera un jour d’une deuxième chance au FC Sion.

Tyson Gay

Et un dopé de plus, un ! Le sprinteur Tyson Gay allonge la triste liste des athlètes convaincus de dopage et ternit encore plus l’image de son sport, lequel est en concurrence avec le cyclisme pour le titre de «sport le plus malsain de la planète». Comble du destin, il a été attrapé à quelques heure d’intervalle d’Asafa Powell, autre icône de l’athlétisme. Que dire sur cet énième cas de triche avéré, sur cette nouvelle sombre affaire où se mêlent mensonge, gloriole personnelle et bêtise profonde ? Cela en devient tellement répétitif et lassant que cela ne mériterait que mépris et indifférence ; mais, Pigeon d’Or oblige, on ne pouvait pas passer à côté de ce nouveau cas de dopage d’un sportif américain, quelle surprise.
Comme de bien entendu, le triple champion du monde 2007 (100m, 200m et 4×100 m) y est allé de son mea culpa larmoyant : «J’ai fait confiance à quelqu’un qui m’a trompé.» Mais oui Calimero, tu es un pauvre petit garçon innocent. Pourtant, quelques jours avant l’annonce de son contrôle positif, Tyson Gay signait la meilleure performance de l’année sur 100 mètres en 9"75. Comme c’est bizarre… Bref, de concurrent no1 à Usain Bolt aux championnats du monde de Moscou, le digne successeur de Ben Johnson est passé aux oubliettes, ou plutôt dans la catégorie des tricheurs de bas étage. Désormais, ce n’est qu’un jeune retraité à qui il ne reste plus qu’à écrire une biographie dans laquelle il nous expliquera qu’il est en fait un gentil garçon, bien élevé et qu’il fut dopé à l’insu de son plein gré. Comme tant d’autres crétins avant lui.

Martina Hingis

Come-back, acte 3, scène 7, on tourne ! Après le sketch de 2005 et le long métrage un peu plus brillant de 2006, voilà que Martina Hingis s’emmerde tellement qu’elle a décidé de remettre le couvert. Un revirement absolument pas surprenant de la part de celle qui change d’avis aussi vite qu’elle change de mec. Il faut dire que la cokée de Trübbach avait quitté la compétition par la petite porte en se faisant pincer pour usage de produits interdits (dans le jargon) et suspendue dans la foulée. Un véritable exploit dans le monde du tennis pro.
Plutôt que de se faire pulvériser par les cogneuses stéréotypées qui sévissent dans le tennis féminin, elle a au moins eu la lucidité de ne s’inscrire qu’en double – du moins pour l’instant. En 2013, cette activité a bien changé : son service fait encore plus rire, son légendaire toucher de balle s’avère être une arme inutile, de même que son intelligence de jeu dans une discipline où la seule tactique qui prévaut consiste à frapper la balle le plus fort possible (en hurlant, mais c’est optionnel) en attendant l’erreur de son adversaire.
Plutôt que de faire profil bas au vu de sa sortie peu glorieuse et de ficher enfin la paix à son corps arthrosé de partout, Martina Hingis s’embarque donc dans un énième épisode de relations publiques. Après des débuts que l’on qualifiera d’«encourageants», la St-Galloise a néanmoins terminé sa tournée américaine sur un bilan négatif (3 victoires/5 défaites) avec en prime une double élimination au premier tour. Fait incroyable, Hingis s’est plainte de douleurs physiques à la suite de son pensum. Pour éviter que ce retour ne devienne trop grotesque, il va bien falloir qu’elle se rende compte qu’elle n’a plus le niveau, peu importe ses théories sur le «plaisir de jouer». Mais ce n’est certainement pas sa mère, toute contente de pouvoir vivre à nouveau par procuration, qui va l’en empêcher…

Henri Laaksonen 

Si le summum du culot n’existait pas, c’est Henri Laaksonen qui l’aurait inventé lors du barrage de la Coupe Davis qui s’est disputé dans la sinistre patinoire du Littoral. Lors de ce week-end ô combien important pour la Suisse – durant lequel Sa Lâcheté Federer a comme d’habitude fait défection –, un Stanislas cramé mais fidèle au poste reprend le rythme en compagnie du caractériel et futur éternel espoir du tennis suisse Laaksonen. Peu motivé par son devoir de sparring-partner, le Finlandais d’origine a littéralement balancé l’entraînement et a envoyé tout paître, provoquant l’ire de Wawrinka et la colère de Séverin Lüthi, excusez du peu ! Logiquement exclu de l’équipe, Laaksonen a persisté dans son attitude exécrable, vexé en plus de n’avoir pas été titularisé pour les simples. Un comportement invraisemblable qui a suscité la stupéfaction générale, y compris dans le camp adverse.
En dépit de toute l’aide qu’il a reçu de Swiss Tennis, malgré la quantité d’invitations dont il a bénéficié pour aller se faire éclater à Gstaad et à Bâle, Henri Laaksonen a trouvé le moyen de ramener sa fraise et de se mettre tout le monde à dos. Quand on est en bas de la hiérarchie et que l’on doit préparer ses leaders de la meilleure des manières, quand son palmarès ne représente même pas le centième de ce qu’ont accompli l’immense Chiudinelli et le fantastique Bohli, quand on ne sait à peine parler la langue de son pays d’adoption, on travaille, on s’applique et on ferme sa gueule. Bien fort. Un comportement hallucinant qui en plus de mériter le titre du Pigeon d’été, se doit d’être sanctionné d’une exclusion irrévocable et définitive de l’équipe suisse de Coupe Davis.

Renaud Lavillenie

Nonobstant son titre olympique à Londres, Renaud Lavillenie est, dans les grands rendez-vous, un éternel perdant. Et plutôt du genre mauvais perdant. A trois reprises, le Français a abordé des championnats du monde en position de grand favori avec la meilleure performance mondiale de l’année, il a toujours échoué, se contentant du bronze en 2009 et 2011 et de l’argent en 2013. Il s’est montré particulièrement aigri après son échec de Moscou, imputant sa défaite à une… piste d’élan trop courte et des traits sur le sol qui l’auraient gêné, en omettant de préciser bien sûr que les conditions étaient les mêmes pour ses concurrents. Pire, Renaud Lavillenie a expliqué n’avoir pas vraiment perdu puisqu’il n’avait été battu qu’aux nombres d’essais et que, lors de leurs échecs respectifs à la hauteur suivante, il avait été plus proche de franchir la barre que le nouveau champion du monde, l’Allemand Holzdeppe ! Dans le genre mauvais perdant, difficile de faire mieux qu’un mec qui vient affirmer qu’il aurait mérité un titre mondial sur la base d’un essai raté…
Renaud Lavillenie avait déjà montré ce visage peu avenant quelques semaines plus tôt à Athletissima. Après avoir paradé durant deux jours en guest star du meeting, le Français s’était montré incapable de franchir la moindre barre. A cause du vent bien sûr, bien que la bise de la Pontaise n’ait pas empêché ce soir-là la plupart de ses adversaires d’éviter le zéro pointé. Mais Lavillenie n’allait bien sûr pas admettre qu’il avait déjà la tête à son accueil triomphal au Stade de France quelques jours plus tard. Il ponctuera sa brillante sortie lausannoise par un doigt d’honneur à un concurrent, soi-disant coupable d’avoir déplacé un drapeau indiquant le vent, et se justifiera en expliquant que seul un champion olympique aurait dû avoir le droit de déplacer ce drapeau ! Un grand champion peut-être mais un vil personnage. Et, la prochaine fois, on espère qu’il se trouvera un adversaire pour lui rétorquer que seul un champion du monde peut déplacer le drapeau…  

Asafa Powell

Dommage. Non franchement c’est dommage. Contrairement à l’insupportable et arrogant Usain Bolt, Asafa Powell suscitait encore une sympathie mêlée de compassion en regard des miettes que récoltait l’ancien détenteur du record du monde. Simple, naturel, humain, il était aisé de prendre le parti du Jamaïcain courant dans l’ombre de l’éclair. Et puis patatras : c’était sans compter sur le dopage qui a rattrapé le sprinter en même temps que quatre autres de ses congénères de la Reggae connection. Bien entendu, on a ressorti les bonnes vieilles excuses pour tenter de se dédouaner. C’est la faute du grand méchant nutritionniste qui leur a administré des compléments alimentaires contenant le produit interdit. Certainement. Après la bidoche au clenbutérol, les filles de joie aux narines encore pleines de coke et les médocs contre l’asthme bourrés d’EPO, on ne sait plus trop quoi inventer pour justifier l’injustifiable, quitte à passer pour un gros con.
Les règlements actuels sont pourtant on ne peut plus clairs : d’un côté nous avons la liste de tous les substances interdites, et au cas où cela ne serait pas suffisant, un deuxième volet contient la liste de toutes les produits, médicaments, anti-inflammatoires, nourriture, etc. contenant ces mêmes produits prohibés. Il faut donc être un parfait illettré doublé d’un abruti profond pour ne pas prendre connaissance et respecter les règles. Mais connaissant les lumières peuplant le monde du sport pro, il faut hélas considérer cette possibilité le plus sérieusement possible, Asafa Powell y compris.

Laurent Roussey

Depuis la fin de la saison dernière, force est de constater que Laurent Roussey a fait tout faux. Cela a débuté par une campagne de transferts plus que discutable, pour ne pas dire affligeante, où le technicien français a décidé de se séparer de certains cadres et héros de la promotion de mai 2011, tout en les remplaçant par des «renforts» qui ont aujourd’hui toutes les peines à confirmer. Quelle est la logique de remplacer un Anthony Favre – fidèle au club depuis 8 ans – par un Kevin Fickentscher pour l’instant peu à son affaire ? On se demande aussi pourquoi l’ex-entraîneur de Sion n’a pas voulu prolonger les contrats de Jocelyn Roux et Nicolas Marazzi, décisifs en fin de saison dernière. Surtout si c’est pour engager des mercenaires arrivés blessés ou en méforme, ou des vedettes de Challenge League qui totalisaient à peine 10 buts avec leur club respectif.
Trois mois et huit matches plus tard, le bilan du Lausanne-Sport est catastrophique avec un seul petit point au compteur et des prestations pathétiques. Pourtant content de sa campagne de transferts en début de saison, Roussey s’est alors plaint que «le LS n’était pas assez sexy» et a dû se résoudre à engager quatre joueurs à quelques heures de la fin du mercato. Quatre joueurs aux références improbables qui sonnent comme sa dernière chance de sauver une saison qui vire au cauchemar. Mais le coach tricolore ne semble pas plus troublé que ça par ce début de saison complètement raté, comme l’atteste son interview sur le plateau de la RTS où il affichait un sourire radieux couplé à un discours rassurant. La bonne attitude à adopter dans cette crise ? Premiers éléments de réponse d’ici quelques heures puisque le LS aborde LA semaine de vérité en affrontant deux autres candidats à la relégation.
En tout cas, si le club vaudois continue à sombrer dans la médiocrité, on espère que les dirigeants auront le courage de se séparer de leur entraîneur (ou que ce dernier aura la dignité de démissionner, mais ça paraît peu probable). Un Laurent Roussey qui aura surtout marqué son passage à la Pontaise par les deux fessées infligées au Servette FC la saison dernière ; grâce notamment à un Jocelyn Roux viré ensuite comme un malpropre, ça fait toujours plaisir. Privé d’individualités dominantes pour la LNA, le groupe lausannois ne peut de plus même pas compenser ses lacunes individuelles par le collectif puisque, depuis son arrivée aux Plaines-du-Loup, Laurent Roussey n’est jamais parvenu à dégager un onze de base ni à installer durablement un système de jeu, naviguant à vue au gré des défaites. Plus qu’un Pigeon, Roussey est avant tout un loser.

A propos Marco Reymond 470 Articles
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23 Commentaires

  1. Laaksonen, c’est clair pour moi. Pauvre sale gosse pourri persuadé que tout lui ai du… Très justement écrit dans l’article: on ferme sa gueule et on bosse!

  2. Très jolie sélection, les derniers sont les premiers … Laurent Roussey est un sacré Pigeon, et local qui plus est.

    Mais dans cette catégorie je crois que Sacha Weibel mérite lui aussi ce titre – après tout, détruire l’âme des plus fervants supporters de Suisse mérite bien une quelconque récompense, en attendant une paire de claques d’antologie!

  3. Cela me fait toujours rire quand je lis ou j’entends des phrases du genre: « le cyclisme et l’athlétisme sont les sports les plus sales »…

    Quand les gens comprendront que le foot, le tennis, etc sont tout aussi sales (voir plus) que les deux premiers mais luttent POUR que le dopage ne soit pas révélé au grand jour, les suiveurs du sport débiteront déjà moins d’inepties du genre…

    Loin de cautionner ceux qui défendent le cyclisme ou l’athlétisme, je suis tout de même entièrement d’accord avec eux quand ils clament que leurs sports sont les seuls à lutter (quelque peu) contre le dopage. Ce n’est pas demain la veille que Nadal, Murray, Messi ou Drogba subiront le même sort que Powell, Vinokourov ou Tyson Gay…

  4. Belle sélection, mais ne manque-t-il pas des abrutis footballeurs comme Gareth Bale ou Florian Thauvin? Ces deux-là ont refusé de s’entraîner avec leur club (resp. Tottenham et Lille) car leur club refusaient de les transférer (resp. vers le Real et l’OM). Ca mérite bien un pigeon d’or soit pour ces pourris gâtés de footeux, soit pour les dirigeants, non?

  5. Laaksonen largement.

    Attitude de diva du tennis quand on est au delà de la 200e place et qu’on a rien prouvé.

    Faut quand même avoir un sacré melon et de bonnes chevilles bien larges pour supporter tout ça.

  6. Alfredsson c’est une blague?!? Qui ose dire qu’il n’aurait pas fait pareil? notre Brunner national il a méprisé une offre de combien de millions de Detroit pour aller gagner un peu plus à NJ? Ok, il a pas fait 17 ans dans son club mais quand on voit la manière dont les franchises de NHL traitent leur bétail…pardon, leurs salariés, ils auraient tort de ne pas profiter du système!

  7. Tu plaisantes j’espère !

    Letang a refusé une offre de 7m/an car il prétendait valoir plus. Résultat: une augentation de 250’000 qu’il a racketé aux Pens et tu parles de bétail ?Alfie n’a plus rien à prouver afin d’augmenter sa valeur marchande.

    Et Brunner a refusé une offre de Detroit de 2ans/2.5m pour accepter exactement la même aux Devils.

  8. @Mytch

    Lol oui j’ai hésité. Mais sans chauvinisme, il est peut-être moins chargé eu égard à son style de jeu. Mais c’est clair que tous prennent…c juste qu’il y a en où c’est bien plus limpide…alors que certains croient encore aux bisounours…

  9. On peut pas imposer à la liste Weibel quand même… Même s’il était contre Marc Roger, Paolo Di Canio, Marty McSorley, Pistorius et Lance Armstrong il aurait autant d’avance que Laaksonon à cet instant…
    Chez CR vous recevez des pots de vin de la part de De Preux pour pas tirer sur l’ambulance (ou plutôt sur ce pigeon hors catégorie) ?

  10. Roussey Roussey Roussey !!!

    Son équipe est lamentable, perd 8 matches sur 9 et ce touriste arrive encore à se montrer satisfait !!!

    !!! STOP !!!

    Aux lecteurs: élisez le Pigeon d’Or et au LS : dégagez-le !!

  11. Chers lecteurs,

    Nous avons pris note que vous êtes nombreux à vouloir pigeonniser Sacha Weibel ; son nom sera certainement retenu lors de la prochaine sélection.

    Par ailleurs, veuillez noter que Sacha Weibel avait été sacré Pigeon d’Or du mois de mars 2011 :

    http://www.cartonrouge.ch/actualite/sacha-weibel-est-la-ou-il-voulait-etre

    …et avait terminé à la dernière place du classement final, loin derrière Bulat Chagaev :

    http://www.cartonrouge.ch/actualite/est-elu-avec-56-des-voix-representant-la-russie-monsieur-chagaev-bulat

    Meilleures salutations sportives,
    La rédac

  12. La sélection est arrivée quelques jours trop tôt pour Martina Hingis. En effet cette semaine la presse people/de boulevard a parlé d’elle avec une histoire qui aurait pu rajouter de la matière à sa candidature aux pigeons. Voila. Mais bon à la faveur du fait qu’elle est plus jolie à 30 ans qu’à 20 je pigeondoriserai quelqu’un d’autre…par contre je reste dans le même sport 🙂

  13. @La rédac
    Merci pour ces précisions et votre transparence.
    C’est très intéressant de voir quand deux ans le gaillard ne s’est pas amélioré d’un iota… Au contraire!

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