Le cirque continue !

Contrairement à Kovac et ses Croates qui ont eu bon dos de mettre toutes leurs carences sur celui d’un arbitre japonais, le Mexique a remporté son premier match avec panache face à une lamentable équipe du Cameroun. Volés deux fois, les Fils des Cartels ont simplement remis l’ouvrage sur le métier pour finalement s’imposer avec un but d’écart au lieu de trois. Les points récoltés sont les mêmes.

1. Le résumé.  Le Mexique a fait étalage de sa supériorité dès le premier coup de sifflet pour arracher une victoire ô combien méritée (1-0) contre une formation africaine qui n’est pas prête de stopper sa série de défaites en Coupe du monde. Sans deux buts injustement refusés à Giovanni Dos Santos, les Américains du centre auraient pris la tête du groupe A à la différence de buts. Au vu de leur emprise dans le jeu, gageons que ce n’est que partie remise et qu’ils en ont clairement gardé sous les crampons ! Composée principalement de joueurs du crû et coachée par un entraîneur que l’on devine être déjà en train de fêter les 3 points dans un bar, la formation mexicaine a fait forte impression. Le Brésil n’a qu’à bien se tenir !
En face, le Cameroun a été dangereux uniquement par accident (coup franc d’Assou-Ekotto dévié par le mur). Malgré du talent individuel évident, les pseudo-Lions indomptables n’ont toujours pas appris à jouer en équipe et on comprend mieux la réticence de leurs dirigeants à leur verser quelque prime que ce soit.
2. L’homme du match.
L’assistant de l’arbitre colombien Roldan qui a réussi l’exploit d’annuler deux buts à Giovanni Dos Santos pour deux hors-jeu parfaitement inexistants. Après avoir hurlé au complot ourdi par la FIFA en faveur du pays hôte sur le pénalty de Neymar, qu’est-ce que les footix boutonneux des forums de lequipe.fr vont bien penser des exactions de cet ignoble juge de touche ? A titre personnel, je ne vois rien d’autre qu’une vile tentative de Blatter pour s’assurer le vote camerounais lors de sa prochaine réélection…
3. La buse du match.
Surcoté et surpayé, l’exécrable Samuel Eto’o a passé 90 minutes tout seul dans sa tour d’ivoire, daignant n’en descendre que pour manquer une belle occasion de but sur un pourtant excellent service d’Assou-Ekotto en milieu de première mi-temps. Le capitaine des Lions domestiques bénéficie de tous les passe-droits au sein de la sélection, de l’ignorance crase de la moindre tâche défensive sur le terrain à la liberté de s’affranchir des règles dictées par Volker Finke (comme par exemple s’afficher en galante compagnie) la veille du premier match). Après la lamentable et énième polémique autour des primes versées aux joueurs dont il fut le frondeur en chef, Eto’o a décidé de s’adresser à ses sujets de la nation camerounaise dans une lettre ouverte publiée sur facebook et twitter où il se plaint pêle-mêle d’avoir été « trainé dans la boue » et « déstabilisé psychologiquement » entre deux remerciements au président de la nation…  Au vu de son insipide prestation de l’après-midi, Eto’o aurait meilleur temps de travailler un peu ses appels de balle dans une des chambres de sa suite personnelle 5 étoiles.
4. Le tournant du match.
Lorsque l’arbitre décida enfin d’accorder un but au Mexique à la troisième tentative. Autrement, on ne voit pas. Pour cela, il aurait fallu que le Cameroun se montre dangereux au moins une fois.

5. Le geste technique du match.
La magnifique déviation de la tête de Marquez à la 27e minute, qui a volé l’ouverture du score à son coéquipier Moreno qui arrivait droit derrière prêt à crucifier Itandje.
6. Le geste pourri du match.
La crampe au bras droit de l’arbitre-assistant tombée juste au moment où le vieux Peralta poussait le ballon dans les filets en dépit d’une position évidente de hors-jeu. Sepp tremble…
7. Ce match m’a fait penser à…
Un certain été 2012, où quelques joueurs en vert sur le terrain remportaient une breloque dorée. A méditer pour la suite du tournoi.
8. L’anecdote.
Cloué au lit avec une angine, je me suis résolu à fermer toutes mes fenêtres pour ne pas entendre à chaque but les cris des poivrots du bar PMU juste en bas de chez moi qui a réussi le tour de force d’obtenir une retransmission TV en avance de quelques secondes par rapport à la mienne. A 30°C à l’ombre en attique et sans ventilo, c’est dur.
9. Le tweet à la con.
« Je fonsde out les meksikin allez sout vous lebru. Ahahahhahahaah deban zotre » @unvulgaireremplaçantcamerounaisfrustré
10. La rétrospective du prochain match.
Opposé au Brésil pour LE choc au sommet du groupe A, le Mexique n’a rien à perdre et prend rapidement l’avantage sur un autogoal de Marcelo. Largement dominatrice face à des Brésiliens qui se croyaient arrivés après avoir battu la Croatie, l’équipe de Miguel Herrera se voit siffler un pénalty inexistant sous les yeux soulagés du duo Blatter-Rousseff. Las, la « Streller » de Neymar est stoppée sans problème par Ochoa. Le Mexique se qualifie haut la main pour les huitièmes !
De leur côté, Cameroun et Croatie s’affrontent dans un match qui ne sert à rien et qui se termine sur un 0-0 sans occasion de but. Devant les médias, Nico Kovac fulmine contre M. Nishimura – à nouveau désigné par la FIFA – pour n’avoir cette fois-ci pas sifflé de pénalty quand bien même Eto’o l’aurait assurément manqué. Ce dernier souligne de son côté le premier point glané en Coupe du monde par son équipe en 12 ans et, malgré l’élimination, exige de ses dirigeants une prime supplémentaire pour cet exploit historique.

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3 Commentaires

  1. Les camerounais voulaient pas monter dans l’avion pour venir? Ben faut les renvoyer chez eux vite fait a la nage! Meme les requins en voudraient pas!!!

  2. Les matchs viennent de commencer et l’arbitrage c’est déjà de la merde ! On pensait, sans avoir de preuves réelles, que tout était corrompu, mais là… moi je dis que les preuves n’ont plus besoin d’être cherchées !!! On se fout de la gueule de qui !? en tout cas de la mienne. C’est a se demander combien la FIFA paye ses arbitres pour éviter les émeutes dasn le pays ou incidents politiques. Mais on le sait tout est une question de pognon. J’imagine la FIFA comme de la cire qu’on étale partout sur un corps pour enlever tous les poils qui représenteraient des dollars: ensuite elle part en arrachant tout sur son passage et en empochant les poils (argent) dont on aurait même pas soupçonné qu’ils existaient à cet endroit ! Moi je dis: pour calmer tout ça, (surtout les erreurs grotesques d’arbitrage) il faut aussi autoriser la vidéo dans la zone des 18 mètres (comme pour cette nouvelle technologie pour la ligne des buts). Vive les nations méritantes, honte à l’arbitrage, et Mr Blatter « go away » !

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