France – Roumanie : La France enlève le duel tricolorii et on n’en a pas ri

Voilà, c’est parti ! L’Euro 2016 a sifflé son coup d’envoi et la soirée d’ouverture, qui a vu s’enchaîner tous les ex-candidats de The Voice dans un show à la gloire de TF1, a donné le la à un événement qui s’est rapidement mis au niveau des prestataires de la veille. Le sport a eu beau reprendre ses droits, le match d’ouverture n’aura valu que par un seul éclair de génie.

Le résumé.

La Roumanie a été brave et aurait mérité mieux. Mais à la fin, c’est la France qui gagne parce qu’il n’y a pas de justice. Et aussi parce que Dimitri Payet. La bonne nouvelle dans l’histoire, c’est qu’on semble loin de la déferlante de 1998 donc la Suisse a ses chances.

L’homme du match.

Qui d’autre que Dimitri Payet ? Omniprésent en phase offensive depuis le début du match, délivrant en vain caviar sur caviar à des Griezmann et autre Pogba incapables d’en tirer le moindre profit, le meneur de West Ham était encore là peu avant l’heure de jeu pour adresser un centre millimétré à Olivier Giroud qui pouvait ouvrir le score en trichant comme il en a l’habitude. Sa B.A accomplie, le Réunionnais n’a eu besoin de personne pour trouver la lucarne du gardien Tatarusanu de façon magistrale à la 89e minute, offrant par là même la première victoire de cet Euro 2016 à un chanceux pays organisateur.

La buse du match.

J’allais dire Giroud ou Stancu, mais après avoir raté deux montagnes ils ont fini par en planter un donc ça va. Du coup, on peut nommer Adil Rami, qui s’est troué plusieurs fois en défense et a bien eu de la chance de ne pas en payer les conséquences. Il fera moins le malin devant Seferovic (ou si, en fait) et se rappellera qu’à la base, il n’aurait même pas dû être là.

Le tournant du match.

Le bon Yves Débonnaire l’avait prédit à la mi-temps : il faudrait sacrifier soit Griezmann soit Payet pour redonner de l’élan à l’attaque française via les joueurs de couloirs que sont Coman et Martial. Deschamps en a en effet sacrifié un, et ce fut le bon. Avec le succès que l’on connaît.

Le geste technique du match.

Chiriches, c’est le patron de la défense roumaine et il y fait ce qu’il veut. En plus il est capitaine et il joue même à Naples, ou au moins il a son nom inscrit sur la feuille de match. Donc à la 14e minute, il peut faire une passe du genou/torse/hanche à Griezmann puis anticiper que le Français enverra le ballon sur le poteau, s’il décide que c’est comme ça que ça se passera.

Le geste pourri du match.

Aucun crampon au niveau du cou, aucune passe en retrait dans les pieds d’un attaquant qui part seul au but, à peine quelques cartons jaunes pour la forme et même la faute de main du gardien roumain sur le 1-0 n’en était pas vraiment une ! Bref, on n’a vraiment pas eu de quoi rigoler devant notre télé. Donc en cherchant bien, les sifflements du public local envers les leurs après… 9 minutes de jeu pour quelques passes en zone défensive, c’était quand même assez pourri !

Ce match m’a fait penser à…

Bienvenue chez le Ch’tis. Tout le monde ne fait que d’en parler, ça à l’air intéressant au début, et tu te fais chier le reste du temps devant ton écran.

L’anecdote.

Héros ce soir, Dimitri Payet a pourtant mis un moment avant de trouver grâce aux yeux de son sélectionneur Didier Deschamps, qui ne l’a sélectionné à nouveau qu’en début d’année 2016 après une éviction de plusieurs mois consécutive à une déclaration du genre « J’ai l’impression que c’est plus dur pour certains que pour d’autres. » que n’aurait pas renié un certain K. B. (nom connu de la rédaction). Des problèmes de comportement selon certains, une concurrence trop accrue selon Deschamps, à la langue de bois bien pendue.

La minute Pierre-Alain Dupuis.

« Pour le moment, les Français ont un problème de transition ». Tant que c’est pas de transit…

Le tweet à la con.

Comme à chaque grand événement sportif, le tenant du titre du Pigeon d’or Massimo Lorenzi est de retour sur Twitter ! Cette fois-ci, cela commence par une nouvelle guéguerre avec les journalistes du Matin qui ont osé se prendre pour des reporters télé. Le beau rédacteur en chef a ainsi asséné un cinglant : « Travailler pour «Le Matin» mais se faire passer pour la tv suisse. Incroyable et malhonnête. Aucune éthique. » Ce qui pose la question fondamentale de la relation entre éthique et « Le Matin ». #EuroCR

La rétrospective du prochain match.

Galvanisée et enfin libérée de toute pression, la France en enfilera 4 ou 5 à l’Albanie et assurera sa place en quarts de finale. La Roumanie ne trouvera elle pas la solution face à la paire Djourou-Schär, et finira par ne glaner qu’un seul misérable point. Sera-t-il suffisant pour passer au tour suivant ? Avec cet Euro où une nation du Vieux-Continent sur deux est qualifiée pour la phase finale, c’est absolument dans ses cordes.

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