Le guide : Ligue des Champions 2014-2015

La Coupe aux grandes oreilles fait son grand retour en septembre, après la folie estivale du marché aux puces. Prix exorbitants, décisions ridicules et incrédules, tout le monde s’y est mis. Même le principal absent de l’exercice, Manchester United, a mis la main à la poche pour s’offrir les quelques années de loyaux services de l’Ange de Marie et du Monégasque Radamel. La Coupe se jouera sans eux, car ils ne connaîtront pas les joies de cette édition. Pourtant réputée pour être la plus prestigieuse des compétitions, les joueurs sont souvent des victimes, des objets et l’argent y fait souvent office de décisionnaire.

Malgré ce poids extra-sportivo-incongruo-désappointant, ce championnat européen reste du moins passionnant et nous offre chaque fois des parties à suspenses complètement phénoménaux. Tour d’horizon des favoris et outsiders de cette édition (notés sur une échelle de 1 à 10), toujours autant difficiles à juger et pronostiquer avant le coup de sifflet initial. Cependant, les chances restent bien minces pour qu’une équipe non présente dans cette liste ne s’impose à Berlin le 6 juin 2015…

Les favoris

Real Madrid : 9
Favoris oui, parce que leur homme d’affaires de 67 ans, Pérez a encore sorti le grand portemonnaie. James et Kroos ont fait leurs valises pour débarquer dans la capitale et pour gagner la Undécima. A la Maison Blanche, il faut toujours en faire plus, dépenser plus, dominer plus, mais pourquoi changer une équipe qui gagne? Angel Di Maria, meilleur passeur du club et génie du football actuel, s’est vu faire bagage contre sa volonté. La tâche s’annonce ardue pour le jeune James qui devra quand même élever son niveau de jeu rapidement pour signer pas moins de 30 passes décisives par saison. Tout cela, sans compter les buts. Malgré ses bonnes performances en Coupe du monde, James Rodriguez n’est pas connu pour ses qualités de finisseur, idem pour Toni Kroos. Libres de penser ce qu’ils veulent, les dirigeants madrilènes avaient clairement un choix à faire: Di Maria ou le beau-frère de David Ospina. Bon, on commençait vraiment à se poser quelques questions après avoir visionner la Supercoupe face à Séville: Di maria sur le banc, de quoi s’arracher gentiment et sûrement les oreilles de la Coupe. Florentino Pérez Rodriguez avait déjà fait ses choix.

On connaît la Maison Blanche et depuis quelques saisons maintenant, on sait que les pions avancent gentiment et montent en puissance au fil de la saison. Défaite en Supercoupe nationale contre l’ennemi juré matelassier, défaite en championnat face aux ex-potes de Griezmann et une seconde fois contre la troupe à Simeone, la donne n’a visiblement pas changé. A moins que San Iker nous refasse l’épisode de la Samba brésilienne et que Cristiano continue à cirer les hôpitaux, le Real a les cartes en mains pour continuer de surprendre quitte à surseoir les bons résultats quelques temps, mais pas trop. L’éclatante victoire contre les Bâlois a sans doute redonné des ailes au tenant du titre. Quand même.
Atlético Madrid : 8
On l’a bien compris, le collectif du génie Simeone prime sur les individualités. Depuis son arrivée chez les Rojiblancos, il enchaîne divers titres prestigieux. Privé de Falcao pour la saison passée, la troupe du natif de Buenos Aires a ravagé l’Espagne, et… à deux minutes près l’Europe avec. En effet, les matelassiers n’ont pas supporté le coup de tête de Ramos lors de la dernière finale de C1.
Sur le marché, les Colchoneros ont décidé de miser cette saison sur les nouvelles pièces offensives Griezmann-Mandzukic-Cerci pour pallier les nombreux départs. La perte la plus importante restera sans doute celle du belge Courtois, retourné à Londres. Promis à un bel avenir, ce gardien ne défendra plus les cages madrilènes. Mais rien ne nous dit que l’Atlético ne gagnera pas encore quelque chose cette année. Le voisin madrilène en a déjà fait les frais en Supercoupe. Connu pour son caractère pousseur, agressif et extrêmement volontaire, Simeone, ex-proie de David Beckham en 1998, est un véritable douzième homme pour son club de cœur. Cette saison encore, l’Atlético est promis à une belle Coupe aux grandes oreilles (Ceci, malgré l’entrée en matière ratée face aux Grecs du Pirée). D’ailleurs, le chapitre commencera plus sérieusement cette fois avec la réception de la Juventus dès la seconde journée de C1. La troupe à Lichtsteiner aura du pain sur la planche et il leur faudra un bon couteau pour effaroucher les derniers finalistes de l’Estadio da Luz. Le reste s’annonce tout aussi dévastateur, ou presque.
Bayern Munich : 8½
La question se pose vraiment au Bayern: Guardiola va-t-il dynamiser sa tactique de jeu? Il s’apprête à vivre sa seconde année au sein de son nouveau club et la première a été impressionante jusqu’en décembre (on pensait qu’il avait renforcé la tactique déjà bien fournie par Heynckes), puis les phases de jeu se sont ralenties. Malgré une domination hors-pair en Bundesliga avec un sacre encore plus rapide que sous l’air de Jupp, Pep a souffert lors du sprint final saisonnier. Les Bavarois ont subi une véritable branlée en demis de C1, alors qu’en finale de Coupe d’Allemagne, l’arbitre a trop fait pencher le score du côté munichois face à Dortmund. Bref, on attend des changements du côté  du staff bavarois et de son nouveau président Hopfner.

Notons aussi que les blessures sont très nombreuses depuis quelques mois, la bande à Pep peine à retrouver ses bonnes sensations dynamico-imprévisibles. Tombés dans un statisme ennuyeux et sans idées, le Bayern va devoir faire sept mois sans Javi Martinez. Blessé depuis la Supercoupe face aux Borussen, la situation n’est pas la plus rêvée pour l’ex-Basque. Si bien que les dirigeants ont mis la main à la poche pour enrôler Mehdi Benatia, le Romano-Marocain calme et prometteur. Lewandowski, Reina et Alonso ont également fait le voyage à Münich. Mais on le sait bien, Pep Guardiola n’est pas un pressé: «Il nous faut du temps pour revenir». On est confiant, mais attention à ne pas trop tarder, car les Citizens bondiront, poignard à la main, pour blesser l’ogre bavarois. Il faut aussi un peu de chance dans ce sport, où chaque détail a son impact. Il suffit pour cela de retrouver de l’inspiration, les aides de Kaiser Frank et Arjen joueur de cristal ne seront pas de trop.
FC Barcelone : 8½
Etant donné que les bonnes habitudes ne se perdent jamais, le sort a choisi une nouvelle confrontation PSG-Barcelone cette année. Pour la troisième fois en quatre ans, les deux écuries affamées de possession se doivent de s’affronter. Un duel serré est attendu pour la dispute de la première place du groupe F. Interdit de recrutement pour l’année 2015, les dirigeants catalans n’ont pas fait dans le détail durant le marché. Désireux de recruter des défenseurs afin de combler les lacunes incroyables de l’an passé (et le Barça ne faisait peur qu’à Levante, et encore), les Catalans ont décidé de miser sur des vétérans tels Mathieu ou Vermaelen pour résoudre tous les problèmes.
En échec sur les dossiers Cuadrado et Marquinhos (offre refusée de 43 millions du PSG!), le Barça devra faire durant un an et demi avec des hommes forts expérimentés. Autant dire que les Catalans ont débuté leur saison sur les chapeaux de roues: leaders de Liga avec 6 points de plus que les potes à Casillas, et le tout sans encaisser le moindre but. Rien que ça. Une vrai antithèse avec l’an passé. De plus, le FC Barcelone aura la possibilité d’ajouter du mordant d’ici le 25 octobre prochain avec l’arrivée (sur le terrain) du Pistolero. Pour le futur, les Blaugranas miseront à nouveau largement sur le centre de formation qui leur a souvent été si favorablement positif. La Masia possède en ce moment des pépites telles Halilovic, Adama, Sandro ou encore el Haddadi. Tôt ou tard, ces tout jeunes adultes effectueront une promotion en équipe A qui ne sera pas de trop.

Tout est en place maintenant pour que les Catalans effectuent une superbe Coupe aux grandes oreilles. Possédant un nouveau coach qui rappelle fortement les débuts de l’air Guardiola, les projets de retour au sommet sont ambitieux. Reste à savoir si Enrique décidera enfin d’accélérer le jeu possessif barcelonais. Les attentes sont énormes du côté de l’Aristides Maillol et de son président.
Chelsea FC : 9
Après une saison vierge de titre, le désormais Happy One est en train de se faire une seconde saison avec Chelsea. Toujours aussi présent sur le marché, il est fort probable que le team à José ait franchi un palier. 4 sur 4 en championnat, le tout avec une écrasante victoire 3-6 à Everton lors de la troisième journée qui servira de fourre de couverture pour prévenir le rudes concurrents des Blues en C1. La saison dernière, les Londoniens pensaient avoir fait le plus dur en allant chercher le annoying 0-0 au Vicente Calderon de Madrid. Heureusement, le temps des victoires à l’arrache et des rencontres trop calculées est devenu désuet. Le jeu offensif semble refaire surface (parfois en contre) grâce aux meilleures équipes de chaque championnat qui placent souvent leurs pions très haut sur le terrain. Le coach semble l’avoir noté en maîtrisant parfaitement le mélange offensif-défensif durant chaque match. Pour ce faire, Chelsea a littéralement décidé de cambrioler les matelassiers madrilènes au marché estival: Diego Costa (7 buts en 4 matchs), Filipe Luis ou encore Thibaut Courtois ont tous pris le chemin de Stamford Bridge. Les Blues et leurs décisions radicalo-capitalisto-russes ont pesé lourd dans la balance au portemonnaie. Torres, Eto’o, David Luiz et Ba ont en fait les frais. Bon, David le Pigeon sera hard-ement regrettable dans ce cas-là. Tout ça pour dire qu’il faudra clairement compter sur Chelsea en Ligue des Champions. Tombée dans un groupe des plus abordables, l’équipe à José a plus que jamais les moyens pour atteindre le dernier carré.

Les outsiders

Arsenal FC : 6
On attend beaucoup de cette équipe cette fois, car elle a souvent été critiquée pour sa passivité tant sur le marché que sur le terrain. Or, cet été les hommes à Wenger ont fait leur boulot. Même s’il manque le défenseur idéal dans l’effectif (Vermaelen pas remplacé), Arsenal a recruté intelligemment en s’offrant les jeunes Alexis ou encore Welbeck. Les Gunners n’ont pas brillé en Ligue des Champions lors deux dernières éditions, victimes stoppées nets par des Bavarois presque inarrêtables. Mais non, pas cette fois se disent les tifos londoniens! A défaut de leur défense trop friable, les Gunners possèdent une armada offensive à hérisser les poils de tous les autres sacs à puces européens.

L’ami Olivier Giroud et sa blessure (oui, celui qui a failli crever l’oeil à notre cher Steve national au Brésil) feront les bonnes affaires de l’ex-mancunien Welbeck. La tâche de l’équipe au Professeur s’annonce tout de même rude quand on pense qu’il faudra déjà cravacher pour ravir la première place à Dortmund et ses poussins jaunes. Souvent jugée trop irrégulière, la bande londonienne ne fait clairement pas partie des favoris de cette compétition. Faute à un jeu qui flâne au rythme des vagues de bonnes et mauvaises impressions. Heureusement, Arsenal possède des talents fous dans son effectif, qui pourraient relever la barre des Gunners si les blessures ne viennent pas encore leur barrer la route. On pense ici à notre très cher ami Walcott, ou encore à Oxlade, par exemple. Amateurs des combinaisons rapides et étouffantes (A l’image du 2-2 contre City) mais bien trop prévisibles, on semble vivre chaque saison la même chose en C1 avec Arsenal.
Borussia Dortmund : 7½
Comme c’était le cas lors de la dernière édition, le BVB retrouvera justement Arsenal pour le duel de la première place en poules. Heureusement, cette année Naples manquera à l’appel, mais le duel s’annonce pas moins palpitant. Victoire 2-0 à l’aller, la suite nous met d’ores et déjà l’eau à la bouche. Depuis quelques années maintenant, le Borussia se bat très souvent contre lui-même. Les blessés étant trop nombreux durant des moments cruciaux de l’année, la tâche des allemands s’est avérée maintes fois compliquée. A l’image de Reus, à nouveau absent un mois et qui ratera les deux premiers matches de la Coupe. Bon, Dortmund ne possède pas une enveloppe monétaire si bien fournie que les Munichois et autres. Il n’empêche que cette édition 2014-2015 s’annonce positive pour la bande à Klopp. Remplacer le dynamiteur de défenseur qu’est Robert, n’a pas été chose simple, mais chose plutôt bien faite. Adrian Ramos et Ciro Immobile sont deux grands affamés de buts, ils semblent être la solution pour le secteur offensif des poussins jaunes. L’un ou l’autre blessé, les Borussen trouveront toujours des issues à leurs problèmes, puisqu’ils possèdent dans leurs rangs des joueurs des plus dynamiques tels Kagawa, Aubameyang ou encore Reus.
Avec une attaque de feu et sans défense, voilà comment Dortmund avait abordé les huitièmes de finale l’an dernier face au Zenit. Puis cela n’a plus suffi. La tactique de Herr Klopp, distinguée par son jeu rapide et radical, pourrait à nouveau marquer les esprits lors de cette édition. Il faudra espérer un tirage favorable pour l’après-poules. L’arrivée de Ginter et la Megali-forme de Sokratis vont promouvoir la régularité du BVB en défense. Les dés sont lancés.
Manchester City : 7
Deux titres de champions d’Angleterre en trois ans, Manchester City a de quoi voir grand sur le plan européen. Mais on le sait tous, la C1 transforme les équipes: elle donne des ailes aux petites écuries ultra-motivées et tend parfois des pièges aux grandes. Et parfois certaines équipes manquent de chance au tirage. Bref, il ne suffit pas d’avoir dans son effectif des joueurs en or, il se doit de posséder aussi un collectif extrêmement bien huilé (Si questions, adressez-vous à Diego Simeone, Madrid).

Manchester City est passé largement à côté de ses deux dernières éditions. Faute à un jeu presque antithétique à celui pratiqué en Premier League. Mais avec l’arrivée de Pellegrini, les Citizens semblent avoir pris une autre dimension: plus réguliers sur tous les plans, les hommes de l’ex-coach Boquerone et Merengue chercheront à franchir un palier cette année. Sagna, Mangala et Fernando Reges renforceront le secteur défensif des Winners de Premier League. La concurrence est déjà bien rude au sein de l’équipe. Chacun devra se battre pour obtenir sa place dans le onze. Les Mancuniens possèdent un effectif bien rodé dans tous les secteurs, mais dans chaque plat bleu ciel, il y manque souvent un peu de sel, un peu de poivre, etc. Bref, on attend ce petit plus qui ferait de City une grande équipe favorite. L’objectif semble clair: Pellegrini et ses Skyblues visent la première place en poules. Les Allemands de Guardiola étant en perte de vitesse, aux Citizens de saisir leur chance. La suite s’annonce bien compliquée, mais tout est possible dans ce sport totalement imprévisible, ou presque.
Paris Saint-Germain : 7½
On pourra difficilement juger du niveau du PSG en zoomant uniquement sur la Ligue 1. Tout juste dépassés au coefficient UEFA par les Russes, les clubs français n’y arrivent décidément plus. A l’image de Lyon qui offre aujourd’hui plus qu’un piètre football à ses fans. Tout au contraire des Parisiens, nourris au taboulé qatari, qui écrasent dans l’ensemble le championnat à coups zlatanesques. Sans lui et ses buts taekwondesques, la troupe à Blanc piétine bien trop souvent sur les lacets de ses souliers à un demi-millier d’euros. Les blessures répétitives de Thiago Silva et le jeu pigeonesque de David Luiz suffiront-ils pour passer l’écueil des quarts? Souvent dominateur et amateur du jeu de possession, le PSG manque quelques fois de fraîcheur physique et de réalisme. A l’image de son début de championnat au petit trot. Sans ses patrons défensifs, les français risquent encore une fois de craquer contre les grandes écuries et de se faire surprendre. Cependant, tout est possible et le second tour semble plus qu’accessible encore une fois.
Clairement  victimes du fair-play financier lancé par la FIFA, le président Al-Khelaïfi y exprime toute sa frustration: «Le fair-play financier est totalement injuste !» lance-t-il. C’est vrai, d’ailleurs  les Bretons de Guingamp et les Savoyards d’Evian n’ont pas pu se payer un joueur à 50 millions cette année… Passés à côté du transfert de Di Maria, les Parisiens devront se débrouiller avec un effectif proche de celui de l’an dernier pour affronter le Barça. A suivre.
Liverpool : 6
Malgré leur passé titanesque, les Reds ne partent pas favoris de l’édition à venir. Bien en dessous de Chelsea ou de Manchester City, Liverpool a tout de même les moyens d’inquiéter un minimum les prétendants au titre. A commencer par le Real. Certes, il faudra digérer le départ de Luis, néanmoins le club de Rodgers n’aura pas gaspillé et perdu son temps, dépensant sans compter tous ses ronds. Lambert, Can, Lovren, Balotelli, ou encore les jeunes espoirs Moreno, Manquillo, Lallana et Markovic, le team des Liverpuldiens a toutes les cartes en mains pour créer la sensation,  à nouveau!

La concurrence sera rude tant en Premier League qu’en Ligue du pognon. On le sait, le FC Bâle fera tout pour gagner sa place entre Liverpool et Madrid. La tâche s’annonce donc ardue, mais possible, bien sûr. Sturridge fut un attaquant redoutable l’an dernier, mais qui vivait par-dessus tout des assists de son pote Suarez. Sans ce dernier, la pluie de goals diminue largement (notamment en équipe nationale). Bref, Sturridge blessé, reste donc à savoir si le vétéran Lambert, le jeune poussin Sterling ou l’incorrigible Supermario pourront suffisamment dynamiter les défenses adverses et offrir des caviars en or à Sturridge. Toutefois, il semble que Liverpool soit l’outsider le plus faible de la liste.

A propos Thomas Christen 27 Articles
C'est dans la chronique FOOTURO, chers lectrices et lecteurs, que vous en apprendrez plus sur les perfs' actuelles des athlètes suisses qui ont joué les mercenaires du monde. A vous de voir : footuro ou footu pour la Nati ?

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7 Commentaires

  1. Il arrive parfois que le BATE s’emporte, confondant football et tennis, se laissant trop facilement brûler par les entrailles portugaises de l’Estádio do Dragão. Une vraie claquette tennistique! Ici, c’est du sérieux.

  2. Il fallait trancher entre les Bianconeri ou les Reds! Les premiers jouent dans un championnat bien en dessous des seconds, c’est pourquoi liverpool est outsiders et pas la Juve. Ils leurs manquent « l’effet C1 » qui leur permettrait de gagner, tandis que les Reds et leur passé ont une chance minime de l’emporter. Voila pourquoi ils sont outsiders, mais le plus faible de la liste, néanmoins. 🙂

  3. Excellent article, plein d’humour et de vérités bonnes à dire dans ce milieu fou du foot. Bon j’avoue vous lire rarement c’est vrai, à cause principalement du championnat suisse pour lequel je ne parviendrai jamais à me passionner. Néanmoins quand vous évoquez une épreuve « continentale » voire « mondiale » on regrette le quotidien de vaches maigres du foot suisse, j’aimerais vous lire plus souvent. Voilà, quitte à me faire lyncher par des amoureux purs et durs de ce sport, c’est dit !

  4. chambers n’a pas encore fait ses preuves.

    sinon excellent article, evidemment! Bravo ca fait plaisir de lire des articles different sur ce site !

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