Clubbing: le guide du championnat d’Angleterre (l’autre)

L’état du football masculin allemand et français (entre autres) dont les titres nationaux sont pour ainsi dire déjà attribués après trois journées vous donne envie de vous crever les yeux à l’arbalète chinoise à répétition (chu ko nu) ? Le Qatar ressemble drôlement à une excellente opportunité de tout plaquer et partir en vacances sur Mars (le voyage consommera toujours moins de CO2 que la Coupe du monde) ? Vous avez suivi l’Euro 2022, mais la perspective de vous muer en supporter du Servette FC Chênois Féminin ou du FC Yverdon Féminin vous tente aussi modérément que chatouiller les narines d’un Dragon de Komodo affamé ? L’existence d’une entité bernoise nommée Young Boys Frauen ne suffit pas à vous convaincre à elle seule ? Suivez-nous, on traverse la Manche pour le premier Clubbing consacré au football féminin de la longue histoire de cette mythique rubrique. Bienvenue en Barclays Women’s… Super League (oui, certains schémas sont immuables, parmi eux le naming et le manque aussi absolu que crasse d’originalité) !

Le format

Créée en 2010 sur les cendres de la FA Women’s Premier League National Division (oui, ça faisait quand même beaucoup de mots), la BWSL compte 12 équipes. De septembre à mai, on se dispute le titre, les places européennes (les trois premières formations se qualifient pour la Champions League) et on lutte contre la relégation dans l’antichambre de l’élite qu’est la Barclays Women’s Championship. On n’en a trouvé la preuve formelle nulle part, mais on croit savoir que la dernière place du classement est la seule garantie de se voir octroyer cet insigne privilège.

Étant donné qu’entre 2010 et 2019, la ligue est passée de huit à neuf, puis à dix et même brièvement onze, et enfin à douze équipes, le championnat a été joué entre avril et octobre, puis entre février et mai (on imagine au sprint sur une mi-temps de 12 minutes et à coups de 5 matches par semaine au vu du timing), et finalement entre septembre et mai, on s’autorise à prédire qu’au moment où vous découvrirez ces lignes, 32 équipes s’affronteront sur des séries de playoffs best of 9 entre décembre et juin au sein d’une ligue fermée, allez savoir.

On notera encore (si on a bien tout compris), que les troisième et quatrième divisions portent le nom de FA Women’s National League. Même les fans de hockey suisse y trouveront donc leur compte. Pour les aficionados de jeux vidéos, il faudra attendre la sortie prochaine de FIFA 23 pour avoir accès aux clubs de BWSL ainsi qu’à ceux de D1 Féminine française, les premiers à être intégrés par la franchise. On se réjouit de découvrir l’association improbable de Kylian Mbappé, victime notoire d’un marabout et adepte de char à voile, et Sam Kerr, première footballeuse honorée de la sorte, sur la couverture du jeu.

La compétition

Oui, le foot féminin a aussi son fameux indice UEFA et l’Angleterre s’y trouve dans le haut du panier, à la quatrième place derrière la France, l’Allemagne et l’Espagne. À titre de comparaison, il faut scroller furieusement jusqu’à la 18ème place (sur un total de 47) pour y dénicher la Suisse, juste devant la Lituanie et Chypre. Préférer les vertes pâtures d’outre-Manche au Stade Municipal et à la Fontenette semble donc se montrer judicieux pour l’instant.

Et ça nourrit son ho… enfin ça paie ? Là aussi, tout évolue très vite (c’est plus facile quand on part du néant absolu). En 2010, Carla Ward, actuelle manager d’Aston Villa, gagne 50£ par match. En 2012, une sorte de salary cap officieux est établi: pour des raisons obscures, chaque club n’est autorisé à avoir que quatre joueuses dont le salaire dépasse les 20’000£ dans ses rangs. Il sera également question ici de squad cap, c’est-à-dire un nombre maximum de joueuses par équipe. Si on parle souvent de liste des 23 ou plus récemment des 26 du côté masculin, figurez-vous que jusqu’en 2012, la limite féminine s’élevait à 20, une nouvelle fois pour des motifs qui semblent défier toute vaine tentative de compréhension.

Comme les sources ne se bousculent pas sur le sujet, on a de la peine à vous en dire plus, si ce n’est que The Telegraph nous apprend que le professionnalisme à part entière ne s’échoue sur les rives de Perfide Albion qu’en 2018 et que quatre ans plus tard, les salaires plafonnent aux alentours de 250’000£ alors que la marque de 20’000£ précédemment citée s’apparente dorénavant au SMIC. On parle évidemment ici de salaires annuels, à ne pas confondre avec ce que gagne Raheem Sterling en quatre jours de dur labeur à la sueur de son front à Stamford Bridge.

L’ambiance

C’est probablement là que le bât blesse encore le plus en 2022. Meadow Park, Bescot Stadium, Broadfield Stadium, Kingsmeadow, Walton Hall Park, Prenton Park, Academy Stadium, Leigh Sports Village, Brisbane Road, The Chigwell Construction Stadium, ça vous dit quelque chose ? Vous venez de lire les noms de 10 des 12 stades utilisés en première division féminine. Si vous avez suivi l’Euro (très) attentivement cet été, vous reconnaissez probablement les noms des deux antres mancuniens dans cette liste (et si ça s’arrête là, on ne vous en voudra pas le moins du monde). Seuls Leicester et Reading ouvrent fréquemment les portes de leurs enceintes de respectivement 32’261 et 24’161 places à leurs Ladies. Pour le reste, on oscille entre 2000 sièges à Everton et 16’000 strapontins chez les voisines de Liverpool. Fourfourtwo.com nous apprend encore que l’affluence moyenne en BWSL en 2021 était de 1000 spectateurs. Nul besoin de convoquer le Nostradamus qui est en nous pour vous annoncer que les chiffres de la saison 2022/2023 débarrassée du covid et auréolée du titre de championnes d’Europe des Lionesses risquent de progresser drôlement plus vite que ceux du salaire des joueuses.

Notre pointilleux collègue Joey Horacsek nous fait remarquer que le stade de Liverpool, par exemple, n’a vraiment pas grand chose à voir avec les Reds puisque Prenton Park se trouve à Birkenhead et abrite habituellement les Tranmere Rovers, honnête formation masculine de quatrième division. Certes, lui rétorque-t-on, mais que dire de Meadow Park, humble gîte du Arsenal WFC, situé à Borehamwood et dont le voyage depuis l’Emirates Stadium nécessite plus d’une heure – et deux changements de bus – du précieux temps d’un supporter non motorisé ? Pour votre gouverne, le Boreham Wood FC (surnommé The Wood, comme il se doit) fait feu de tout bois en cinquième division. Figurez-vous que ce club formidable est issu d’une fusion entre les Boreham Rovers et le fort acrobatique Royal Retournez en 1948. Bref, on pourrait écrire tout un article sur ce véritable phénomène de foire, mais heureusement le Sun l’a fait pour nous pas plus tard qu’au mois de mars dernier, quand les citoyens du Hertfordshire avaient sorti Bournemouth et affronté Everton en FA Cup. Probablement l’arbre qui cachait la forêt à l’époque. Un arbre dont le président se nomme d’ailleurs Danny Hunter (et on vous promet qu’on n’invente rien).

Pour d’autres symboles vaguement phalliques en lien avec le football féminin, prière de se référer au chapitre de cet article consacré à West Ham.

Arsenal: Seul club anglais à avoir enlevé la Champions League (en 2007, une saison à 6 trophées pour le club du nord londonien), le Arsenal WFC a le palmarès le plus fourni de BWSL. Sauf que la plupart de ses exploits ont eu lieu à un niveau largement amateur et dans un passé suffisamment lointain pour dater d’avant la création de la ligue actuelle donc on ne sait pas vraiment si ça compte. Deux des trois Suissesses de ce championnat, Lia Wälti et Noëlle Maritz, évoluent dans le club d’Islington. On encourage donc tous les footix de Romandie à suivre les Gunners, d’autant que la saison est déjà foutue pour la garniture masculine de Liverpool qu’ils suivent habituellement. On ajoutera que les Invincibles d’Arsène Wenger en 2003/2004 peuvent aller se rhabiller puisque le Women Football Club compte 7 saisons sans défaite (dont 108 matches d’affilée entre 2003 et 2006, on voit pas mal de Lausannois baver d’envie) dans son CV.

Elles ont brillé à l’Euro: Manuela Zinsberger (Autriche), Leah Williamson, Beth Mead, Lotte Wubben-Moy (Angleterre), Vivianne Miedema (Pays-Bas), Stina Blackstenius, Lina Hurtig (Suède) et donc les Suissesses susmentionnées.

Aston Villa: Vous connaissez probablement notre troisième compatriote de BWSL, Alisha Lehmann, puisque Blick avait cru bon de mettre en valeur certaines de ses courbes (on parle bien sûr de celles décrites par ses coups francs) au moment d’annoncer son renoncement à l’Euro. On notera que les Lady Villans, anciennement connues sous le nom de Villa Aztecs (pourquoi pas, hein), auront le droit d’utiliser Villa Park pour quatre de leurs onze rencontres à domicile cette saison. Les mecs sont quand même sympa de leur prêter un peu leur jouet (et le public local a peut-être envie de voir quelques victoires, qui sait ?).

Elles ont brillé à l’Euro: Rachel Daly (Angleterre), Kenza Dali (France). Pas des peintres. Ah et Simone Magill (Irlande du Nord), mais c’est moins drôle (et on a déjà fait la vanne spéciale Johnny Hallyday avec Lina Magull pendant l’Euro).

Elle joue en profondeur et donne du relief à un club en quête de perspective: On vous parlait – certes à grands traits – de Rachel Daly plus haut. Il est temps de vous en brosser un portrait plus complet. La récente championne d’Europe vient de quitter la véloce formation du Houston Dash (équipe affiliée au non moins fulgurant Houston Dynamo en MLS), certainement parce qu’elle ne pouvait plus voir leur maillot orange en peinture, à moins que ce ne soit faute de pouvoir encadrer ses coéquipières. Quoi qu’il en soit, il s’avère que la nouvelle acquisition d’Aston Villa peut jouer aussi bien au poste de latérale (des deux côtés) qu’au milieu de terrain et à la pointe de l’attaque (en plus de couper les citrons en triangle de la main gauche tout en sautant sur un pied dans le vestiaire à la mi-temps, enfin on imagine en tout cas). Phil Neville – membre d’une escouade fort médiocre qui jouait en rouge (de honte) dans les années 90 et 2000, consultant pour la BBC, actuel entraîneur du nouveau jouet de son pote David Beckham à Miami et surtout sélectionneur de l’équipe d’Angleterre féminine entre 2018 et 2021 – avait eu cette sortie modeste à propos de sa joueuse: « Elle me rappelle moi. » 

Brighton & Hove Albion: Pas grand chose à raconter au sujet de celles qui ont terminé la saison dernière à la septième place du classement. On se réjouit quand même de découvrir la Belge Léa Cordier, juge et flic de la défense des Seagulls.

Elles ont (très moyennement) brillé à l’Euro: Emma Kullberg (Suède), Elisabeth Terland (Norvège).

Chelsea: Avec leurs 17 internationales européennes, auxquelles on peut ajouter la championne olympique canadienne Jessie Fleming, sa compatriote quintuple vainqueur de la Champions League Kadeisha Buchanan et Sam Kerr, meilleure réalisatrice australienne de l’histoire et lauréate d’un Soulier d’or sur trois continents différents, on peut imaginer que les Londoniennes ne joueront pas contre la relégation cette année. On ne vous étonnera donc pas outre mesure en vous disant qu’elles ont remporté six des huit derniers championnats et une FA Cup sur deux dans le même laps de temps. Le retour du cancer de la thyroïde de la gardienne allemande Ann-Katrin Berger après quatre ans de rémission, « officialisé » sur Twitter le 25 août dernier semble être le seul adversaire qui pourrait rester en travers de… enfin qui pourrait fortement inquiéter les pensionnaires de Kingsmeadow.

Le Chelsea FCW en novembre 2019, alors que Ramona Bachmann (en bas tout à droite) y évoluait encore.

Elles ont brillé à l’Euro: Aniek Nouwen (Pays-Bas), Millie Bright, Jessica Carter, Bethany England, Fran Kirby (Angleterre), Melanie Leupolz, Ann-Katrin Berger (Allemagne), Eve Périsset (France), Magdalena Eriksson, Johanna Rytting Kaneryd (Suède), Guro Reiten, Maren Mjelde (Norvège), Pernille Harder (Danemark).

Elle n’a pas brillé à l’Euro, mais son compte Twitter est fabuleux: Zećira Mušović, troisième gardienne de l’équipe de Suède, mais titulaire en autodérision.

Everton: Les Toffees ont profité du passage à 10 équipes pour remonter en première division sans gloire en 2017. Relégables à la fin de la saison suivante, coup de bol, le passage à 11 équipes les a sauvées une fois encore. Le HC Ajoie de la Merseyside en somme.

Elles ont brillé à l’Euro: Nathalie Björn, Hanna Bennison (Suède), Izzy Christiansen (consultante à la BBC, c’est déjà pas mal), Aurora Galli (Italie), Katrine Veje, Rikke Sevecke, Karen Holmgaard (Danemark).

Leicester City: Encore en quatrième division en 2013, les Leicester City Women, alors indépendantes, ont bénéficié d’un petit coup de pouce du défunt milliardaire thaïlandais propriétaire des Foxes (et probablement champion du monde de scrabble) Vichai Srivaddhanaprabha et son entreprise King Power en étant formellement rattachées au club (et certainement à une partie de son compte en banque) en 2020.

Comme aucune joueuse de l’escouade du Leicestershire n’a participé à l’Euro, on indiquera simplement aux nostalgiques du Liverpool du début des années 2000 que le natif du coin Emile Heskey (Emile William Ivanhoe Heskey de son nom complet d’ailleurs – ça sert à rien, mais c’est rigolo) est en charge du développement du football féminin à Leicester City depuis 2021.

Liverpool: C’est un peu bizarre de dire ça, mais Liverpool est néopromu en BWSL. Et pourtant, les Scousers, pionniers du boom actuel du foot féminin local, ont été le premier club d’Angleterre a offrir à toutes leurs joueuses des contrats professionnels à plein temps en 2013. Un an plus tard, Steven Gerrard, chaussé de patins à glace face à Chelsea, prouvait que le club avait bien fait de mettre ses billes dans sa section féminine.

Elle a brillé à l’Euro tel le soleil dans son pays entre novembre et mars: Emma Koivisto (Finlande).

Elle a brillé de mille feux à l’Euro: Rachel Furness (Irlande du Nord).

Manchester City: Un peu à l’image de leurs collègues masculins, pas grand chose à se mettre sous la dent au niveau palmarès entre leur création en 1988 et leur premier titre national en 2016, suivi par une présence constante dans le haut du tableau. Les millions venus des Émirats et enfin partagés avec les filles en 2012 ne sont évidemment que pure coïncidence.

Elles ont brillé à l’Euro: Ellie Roebuck, Demi Stokes, Alex Greenwood, Chloe Kelly, Lauren Hemp – aussi forte que sous-estimée, retenez bien ce nom (Angleterre), Filippa Angeldahl (Suède), Julie Blakstad (Norvège).

Tant pis pour les calembours de bas étage.

La mine d’or de jeux de mots et autres vannes foireuses qui s’en va malheureusement au FC Barcelone: La Dame de Fer de la défense, Lucy Bronze. De son nom complet Lucia Roberta Tough Bronze. Oui, Tough Bronze. Son père portugais Joaquim Bronze et sa mère anglaise Diane Tough célèbrent probablement leurs noces de cuivre cette année. Longue vie à leur alliage alliance, qu’ils coulent des jours heureux. On profite de cette rubrique pour vous dire que Keira Walsh a provoqué un pic de stress à la rédac’ en se faisant également transférer au Barça deux jours avant la parution de cet article pour un montant record de 400’000£ (on commence à se rapprocher des 10 jours de paie pour Raheem Sterling), alors que Georgia Stanway portera les couleurs du Bayern cette saison.

Le trolling est tout un art.

Les légendes fraîchement retraitées que vous avez loupées en vous mettant au foot féminin trop tard: Ellen White, Jill Scott, Karen Bardsley.

Ellen White (immense fan d’Anthony Modeste et du FC Cologne) et Steph Houghton sous les couleurs d’Arsenal lors de la saison inaugurale de BWSL en 2011.

La non moins légendaire ex-capitaine des Lionnes dont le timing de la blessure avant l’Euro n’a rien à envier aux plus grandes heures de gloire de José Santiago Cañizares: Steph Houghton (129 sélections pour l’Angleterre et la Grande-Bretagne depuis 2007, une troisième place à la Coupe du monde 2015, mais pas de victoire en 2022).

Les maths selon Wikipédia.

Manchester United: Comme le proprio américain Malcolm Glazer s’est dit que le foot féminin ne rapportait rien, il a mis la clé sous la porte en 2005. Il aura fallu 13 ans aux Diablesses Rouges pour refaire surface. Pas encore de titre, mais déjà de quoi émuler leurs grands frères et se faire détester par toute l’Angleterre puisque 4 ans d’histoire auront suffi à former une équipe constellée de stars.

Elles ont brillé à l’Euro: Maria Thorisdottir, Vilde Bøe Risa (Norvège), Ella Toone, Alessia Russo, Mary Earps, Nikita Parris (Angleterre), Aïssatou Tounkara (France), Lucía García (Espagne).

Elle saura chuter proprement après un balayage dans les 16 mètres au moment crucial: Jackie Groenen. Milieu de terrain des Pays-Bas pendant l’Euro et par ailleurs championne nationale de judo jusqu’à l’âge de 17 ans, lorsque ses employeurs à Duisburg lui ont suggéré que se casser une hanche sur un tatami la veille d’un match c’était quand même moyen comme idée.

Reading: Apparemment leur stade vient d’être rebaptisé Select Car Leasing Stadium. Ça sonne un peu mieux que Garage Amag de Montelly Arena, mais c’est quand même pas fou.

Elles ont brillé à l’Euro: Amalie Eikeland (Norvège), Justine Vanhaevermaet (Belgique), Sanne Troelsgaard Nielsen (Danemark).

Tottenham Hotspur: Même si l’immense vedette américaine Alex Morgan en avait fait une de ses destinations de villégiature d’intersaison (avec l’Olympique lyonnais), plus on regarde le contingent actuel, plus on se dit que le North London Derby ne doit pas être folichon vu de cette extrémité de Seven Sisters Road… Comme on n’a pas grand chose d’autre à vous narrer, vous pouvez aller faire un jeu: lisez la page Wikipédia du club et buvez un shot à chaque fois que vous lirez « for the first time in team history » ou toute autre déclinaison similaire.

L’icône absolue du football féminin du XXIème siècle qui avait forcé Jean-Michel Aulas à se mettre à Twitter pour le plus grand bonheur du monde civilisé (ici face à Steph Houghton).

Elles ont brillé à l’Euro: Tinja-Riikka Korpela, Eveliina Summanen (Finlande).

West Ham: Chez les Hammers, on a un peu peur que les femmes prennent le pouvoir, alors on engage des coaches qui s’appellent Alex Bon(n)er, Julian Dicks et Matt Beard, juste pour être sûr.

Matt Beard, actuel manager du Liverpool WFC de son état, et passablement glabre par ailleurs.

Elles ont brillé à l’Euro: Hawa Cissoko (France), Dagný Brynjarsdóttir (Islande).

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Voilà, vous êtes prêts pour le début de la saison ce week-end ! Il paraît même qu’on peut la suivre gratuitement depuis la Suisse via le FA Player.

Si ça vous intéresse et vous subodorez (probablement avec raison) qu’on a raconté beaucoup de bêtises dans cet article, le Guardian est au taquet avec une présentation détaillée des 12 équipes, une newsletter et un podcast hebdomadaires juste ici.

🚨 UPDATE: Eh ben pas du tout. On nous annonce que le décès de la figure de proue de l’institution la plus progressiste du Royaume, fauchée dans la force de l’âge, nous privera de toute joute sportive ce week-end. Une pensée pour le Prince Philip qui ne pourra même pas prétexter un empêchement dû à un match de foot à la télé.

 

Crédits photographiques :

Arsenal : Katie Chan/CC-BY-SA/Wikimedia Commons https://commons.wikimedia.org/wiki/User:KTC

Chelsea: James Boyes/CC0/Flickr https://www.flickr.com/people/37972999@N07

Liverpool : Katie Chan/CC-BY-SA/Wikimedia Commons https://commons.wikimedia.org/wiki/User:KTC

Ellen White et Steph Houghton: Candlemasbear/CC0/Wikimedia Commons https://en.wikipedia.org/wiki/User:Candlemasbear

Manchester United: James Boyes/CC0/Flickr https://www.flickr.com/people/37972999@N07

Alex Morgan: Jamie Smed/CC0/Flickr https://www.flickr.com/photos/highwaytodistraction/albums

Matt Beard: James Boyes/CC0/Flickr https://www.flickr.com/people/37972999@N07

 
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"Chaque matin on prend la plume parce que l'on ne peut plus faire autrement sous peine de malaise, d'inquiétude et de remords." Maurice Leblanc

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