Ski Alpin

Il faut neutraliser Kostelic. Un Croate ne peut pas gagner en ski alpin. Les vainqueurs doivent venir des pays alpins traditionnels. Voire à la limite des Rocheuses nord-américaines ou de Scandinavie. Mais pas de Croatie.

– Trouver la décence de laisser les autres coureurs s’illustrer, en terminant 18e du général une année après son triomphe, puis en n’intégrant plus jamais le top 10 dans la hiérarchie mondiale.
 
– Compatir avec tous ceux qui ont vécu

Cette descente, qui devrait être l’apogée de la saison, a tout pour en devenir le cauchemar. La faute d’abord à la météo.

Le dernier en date est bien sûr Daniel Albrecht. Il y a une année, le Valaisan faisait les gros titres, à l’instar de Janka aujourd’hui.

Avant la blessure, le jeune Cuche comptait quelques hauts faits. Mais cela n’est rien en comparé du vieux Cuche, qui sévit depuis maintenant trois ans sur le Cirque blanc.

C’est donc sur un paradoxe, celui de la star qui brille par son absence, que débute la saison.

En trois jours, soit entre vendredi dernier et lundi, Swiss-Ski a laissé filer deux entraîneurs majeurs : Patrice Morisod et Adriano Iseppi.

Cela se passait à Are, en Suède, site des finales de la Coupe du monde. Raich y finit l’hiver en trombe, 4e du super-G et vainqueur du géant. Raich finit en trombe, dernière course exceptée. Il s’agit d’un slalom.

 
Le Neuchâtelois demeure le coureur le mieux positionné pour remporter les globes du classement général et du géant.

Plus cancres que les Suisses en slalom, tu meurs. Voyez les slaloms du week-end à Val d’Isère. Marc Berthod et Marc Gini ont tenu dix secondes en piste avant d’être éliminés.