Ski Alpin

Les Bugnenets ? Vous ne connaissez pas ? Normal. Cela se trouve dans le Val-de-Ruz. Et, en gros, sur la route qui mène de Neuchâtel à St-Imier.

– Puissante Helvétie, que nous proposes-tu pour ces Mondiaux ?- Sous vos yeux ébahis voici notre septuor magique, voici Lara Gut, Dominique Gisin, Fabienne Suter, Didier Défago, Didier Cuche, Carlo Janka et Silvan Zurbriggen.
(vivats dans le public)
– Et

Selon les entraîneurs, coaches suisses compris, Daniel Albrecht est lui-même responsable de son malheur. Il aurait mal négocié le saut final de la Streif, se plaçant sur l’arrière des skis plutôt que de se regrouper.

D’abord c’est une histoire de trains…Gare de Lausanne 6h20, l’IC711 Genève – St-Gall entre sur le quai 1. Peu de monde en ce samedi matin.

Bref, parlons patience et parlons Défago. En gagnant samedi en descente à Wengen, le Valaisan a mis fin à une injustice. Car s’il y a un coureur qui tournait autour d’une grande victoire, c’est bien lui.

 
Cette foule aurait pourtant eu de quoi être déçue, très déçue. Les deux derniers Adelboden s’étaient soldés par des succès helvétiques, et le début de l’hiver laissait augurer un nouveau triomphe sur neige bernoise. Hélas non.

– Hé, Bode ! Tu dors ?
 
– Non. Je n’y arrive pas. Pourtant j’essaie.

– Lara est détestablement impatiente. En une année sur le circuit et 14 courses, elle est montée trois fois sur le podium. C’est une fois de plus que Fränzi Aufdenblatten en huit ans et 145 départs.

Surnommé "Ice Man" dans l’équipe de Suisse, on savait que Janka faisait dans la placidité. Mais, quand viendrait sa première victoire, on se disait qu’il allait se défaire de sa carapace.

On le sentait revenir. Il a fallu cinq courses outre-Atlantique à Svindal pour signifier son véritable retour au premier plan.