Passer des paroles aux actesPourtant, l’entraîneur Jean-Daniel Tharin et son adjoint Florian Simonin savaient que sur le papier, ils possédaient un contingent fourni, prometteur, propice à la saine concurrence et indéniablement plus concurrentiel que lors des saisons précédentes.
Si tout est dit dans le groupe 2 de 2e ligue vaudoise avec la promotion du FC La Sarraz-Eclépens et la place de barragiste du FC Orbe, tout reste ouvert dans le groupe 1 : avec quatre points de retard sur
Pour un club de 2e ligue comme Champvent, qui n’a pas vraiment la vocation d’aller faire de l’aventurisme dans les ligues supérieures, remporter la Coupe Vaudoise, c’est sans doute ce qui peut arriver de mieux dans l’histoire du club.
Depuis sa faillite et son redémarrage en 2e ligue régionale en 2005, le FC Vevey Sports éprouve quelques difficultés à remonter dans la hiérarchie du football suisse.
Historiquement, les affrontements entre Champvent et Orbe ne sont que rarement spectaculaires. Ni attractifs. Orbe-Champvent, c’est plutôt le domaine de l’âpreté, de l’engagement, de la fourberie, des effets vicieux ou des provocations futiles.
Si Champvent n’est pas du genre à fuir devant ses obligations, même lorsqu’elles retentissent de complexité, les hommes de Jean-Daniel Tharin partaient en déficit psychologique face à un adversaire qu’ils ne parvenaient, historiquement, pas à juguler.
Bavois, une équipe redoutableFace à Bavois II, l’écart de ligue n’avait qu’une signification plaintive, puisque bon nombre des joueurs évoluant à Bavois II avaient œuvré à d’autres niveaux de jeu, tantôt en 2e ligue, tantôt en 2e ligue interrégionale.
Pour s’éviter pareil désillusion cette année, Champvent savait qu’il fallait à tout prix s’imposer. Gagner en terres broyardes, pour rester au contact des meilleurs. Vaincre ou sombrer.