Pigeons de Septembre, nouvelle formule

Les Pigeons de CartonRouge.ch sont sans cesse en évolution. Ce mois nous te proposons cinq nominés et une présentation quelque peu modifiée avec le «Point fort» (pourquoi tu dois à tout prix voter pour lui), le «Point faible» (pourquoi tu ne dois surtout pas voter pour lui) et «Sa spécialité» qui, tu l’auras compris ami lecteur éveillé et intelligent, correspond aux marques de fabrique dudit nominé. Cette nouvelle formule te plaît ? Fais-le nous savoir via les commentaires ! Allez, tu as désormais 19 jours pour voter, à toi de jouer !

Guy Roux

Point fort : l’homme à l’emblématique bonnet avait tout pour couler une retraite heureuse et enrichissante (sur Canal+), mais il a entaché à jamais son image. Une carrière bien remplie, qui l’a vu passer de la DH à un titre de champion et quelques coupes avec l’AJA, a été gâchée par l’appât du gain et l’envie de montrer une ultime fois à tous ces p’tits jeunes qui c’est le boss. Sûr de son fait, le gros Alsacien, après avoir secoué tous les cocotiers pour pouvoir remonter sur scène, est reparti la queue entre les jambes, laissant le RC Lens à la traîne en championnat.
Il a été le personnage principal du feuilleton de l’été. A 68 ans, il était trop vieux pour entraîner selon les textes de la ligue de football. Il aura fallu l’intervention de Nicolas Sarkozy, François Fillon et Roseline Bachelot pour lui rouvrir les portes de la L1. Après 61 jours, il part de Lens en «laissant la place aux jeunes», exactement le contraire de ce qu’il racontait deux mois plus tôt…
Point faible : a été une des premières erreurs de communication de la présidence Sarkozy. Les supporters attrapant un ballon dans les travées de Bollaert pourront le ramener chez eux sans risque.
Sa spécialité : le tournage de publicité, l’élevage de champions.

Martina Hingis

Point fort : son retour à la compétition était flamboyant la saison dernière. Après quelques semaines à peine, elle avait réintégré le Top 50 puis le Top 20 à la WTA. Malheureusement pour elle, le tennis a encore évolué plus vite depuis son premier départ à la retraite et pas dans le bon sens pour Martina, qui concède un déficit de puissance toujours plus important sur les premières mondiales ainsi que les jeunes pousses venues des pays de l’est. Dotée d’un service qui ne fait même pas trembler Elena Dementieva, la «peste de Trübbach» trimbale sa peine cette saison en ne dépassant régulièrement pas les deuxième ou troisième tours de tournois de moindre envergure.
Trop frêle physiquement, la pseudo-Suissesse va-t-elle encore longtemps accepter de se faire promener (3-6 6-1 6-0) par une adversaire telle que la Biélorusse Viktoria Azarenka (WTA 41) à l’US Open ? De plus, vu les bombes a(na)tomiques qui peuplent le circuit, elle n’a même pas d’intérêt purement esthétique, nul doute que ses sponsors vont vite se lasser.
Point faible : conserve un flair et un style de jeu agréable à l’oeil. Nous fera toujours marrer dans ses pubs pour Zug.
Sa spécialité : la triple-double-faute. Le service croisé à 64 km/h. Le contre-contre-pied.

Raymond Domenech

Point fort : l’homme d’Estelle Denis a une autant grande gueule qu’il était nul techniquement. Autant dire qu’il a une vraie bouche élastique. Non content de s’être embrouillé avec la totalité des coaches de clubs employant des Français, le Lyonnais a mis une dizaine de couches à Materazzi avant de passer la ligne jaune récemment. Le sélectionneur hexagonal est revenu sur une défaite des M21 français en 1999 en Italie (2-1), au cours de laquelle l’arbitre aurait, selon lui, été corrompu. Et ce, moins de deux semaines avant le choc à San Siro face aux joueurs de la Botte, qu’ils retrouvaient pour la troisième fois en moins de 14 mois depuis la finale de la Coupe du monde…
Alors que le contexte est déjà tendu, que le foot italien se débat dans les affaires et que l’homme au visage de Zidane imprimé sur le maillot sort un bouquin-«vérité» sur les événements de Berlin, Raymond a rajouté du kerozen sur le feu de forêt en lançant une de ses piques habituelles. Malheureusement pour lui, ce jet ressemble plus à un javelot de Pittkamaki dans l’épaule de Sdiri qu’à un pavé dans une mare et lui a seulement coûté sa place sur le banc lors de cette rencontre.
Point faible : Estelle Denis. Une langue de bois inexistante et rafraîchissante dans le football moderne par trop aseptisé.
Sa spécialité : le trashage de journaliste, le bon mot, l’attaque gratuite, le tacle à la carotide.

Marc Biver (on l’avait oublié cet été…)

Point fort : à la tête de la formation kazakhe à licence suisse, le Luxembourgeois (vous avez suivi ?) a fait la une de l’actualité cet été. A l’insu de son plein gré, le directeur sportif d’Astana a dû gérer la crise advenue à la suite des multiples contrôles positifs au sein de son équipe. Mazzoleni, Kessler, Vinokourov ou encore Kashechkin ont tous été convaincus de dopage, tandis que Biver jurait ses grands dieux qu’il n’avait rien vu. Après l’épisode du sulfureux docteur Ferrari, «préparateur physique» de Vinokourov, puis ayant comme conseiller Tony Rominger, le chantre de l’époque EPO dans le peloton, comment s’imaginer que tous ses coureurs allaient être blanc comme neige ? Depuis, il fait sa victime en tentant surtout de sauver ce qu’il peut l’être. Il sera sans doute remplacé par Johann Bruyneel à la tête de l’équipe et voudra vendre la structure au meilleur prix. Il partira de nouveau par la toute petite porte, comme à son époque chez IMG, lorsqu’il a failli assassiner à lui tout seul le Tour de Romandie.
Point faible : tendance à la victimisation, ridicule depuis si longtemps.
Sa spécialité : la perte économique, la dissolution, la vente à perte.

George Baudry – la surprise de notre sélection !

Point fort : notre chroniqueur a tapé juste en critiquant (euh… en découpant ou plutôt en SébastienChabalisant) l’idole de tout un peuple, j’ai nommé Rodgeur 1er. Dans le désormais fameux «Coin polémique» de CartonRouge.ch, George a mis en exergue toute les failles du numéro un mondial tout en occultant volontairement ce qu’il apporte et a apporté au sport suisse. En s’attaquant à l’icône helvétique, le rédacteur a titillé l’orgueil des lecteurs trop vite partis dans le panneau et incapables de discernement ni de second degré.
Toutefois, à trop vouloir faire dans l’attaque gratuite, Baudry en a oublié quelques détails non sans importance. Federer est sur le chemin d’exploser tous les records de Sampras. Le Bâlois est parvenu en finale de Roland Garros, tandis que Pete n’a jamais fait mieux que demi-finaliste. L’Américain était aussi charismatique qu’un slip kangourou, mais avait certes l’avantage de sortir avec une bombe. De plus, il ne faudrait pas oublier les Rod Laver, Bjorn Borg, Jimmy Connors ou Jon McEnroe et j’en passe, car il est impensable de comparer les joueurs, tant les époques, les surfaces et le matériel diffèrent. En passant, Federer et Sampras se sont récemment affrontés en cachette pour un set d’entraînement. Les deux hommes ne se sont départagés qu’au tie-break, l’Américain avouant même qu’il avait réussi «facilement» à conserver sa mise en jeu…
Point faible : pilier de l’Emplacement 17. Est fan de Gottéron (il a donc assez l’air d’un pigeon toute l’année…) 
Sa spécialité : les papiers sur le basket, le all-in avec 7 et 2 dépareillés, la descente de Bulmers avec glaçons.

 
Tu as fait ton choix ? Ne te reste donc plus qu’à voter… et à attendre patiemment ! Le sondage sera arrêté le dimanche 30 septembre à minuit et le grand vainqueur dévoilé début octobre ! Et ensuite place aux Pigeons d’Octobre… 

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8 Commentaires

  1. Petite suggestion: relisez de temps en temps vos papiers avant de publier.

    Les idées sont superbonnes, mais franchement, toutes ces erreurs et/ou approximations, ça gêne.

    (Bon, en même temps, peut-être que tout le monde à part moi sen fout.

  2. Excellente idee que ces « points forts »/ »points faibles ».

    Le choix ce mois ci ne va – encore une fois – pas etre facile. Cependant je vous trouve un peu severe davoir inclu votre collegue Baudry dans la liste. Son billet polemique sur Federer etait un petit bijou, la preuve etant le nombre de « pigeons » qui sont tombes dans le panneau…

  3. A Vase Bleu:
    – je constate parfois des fautes dorthorgraphe
    – jai constate des erreurs dinformation
    Cela etant dit, rien a envier aux autres medias (ou les fautes dortho et dinfo sont si nombreuses).
    Longue vie a cartonrouge.ch

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