Marseille n’a toujours pas gagné au Vélodrome cette saison. Cette fois, c’est Toulouse qui est venu prendre facilement trois points sur la Canebière (1-2). Si l’OM est malade, Paris va mieux, Lyon est guéri et Nancy a connu son premier échec mais garde la tête.
L’Olympique de Marseille pensait avoir touché le fond contre Nice, mais les joueurs d’Albert Emon ont continué à creuser samedi. Face à des Toulousains qui n’ont eu qu’à pénétrer deux fois dans les 16 mètres olympiens pour forcer la décision, les Marseillais n’ont toujours pas trouvé la solution. Alors qu’on annonçait partout que Cissé et les siens pouvaient prétendre au titre et titiller Lyon, Marseille est au plus mal avant de rejoindre la scène européenne, mardi déjà, face à Besiktas.Albert Emon est toujours en poste, mais pour combien de temps ? En début de saison, le contrat de «Bébert» avait été prolongé d’une année par des dirigeants qui misaient tout sur la continuité et sur sa connaissance du terrain. Mais force est de constater qu’Albert «Pastis» Emon n’a jamais réussi à faire évoluer l’OM de façon convaincante. Seuls des choix ultra-offensifs lui ont permis d’arracher une place en Ligue des Champions et ce malgré 12 (!) défaites au compteur la saison dernière. Et cette année, l’absence totale de mise en place tactique et une préparation physique loin d’être optimale coûtent cher aux Olympiens, désormais dans la tourmente publico-médiatique.
Albert Emon est sur un siège éjectable
Paris est par contre sur le chemin de la guérison. L’effectif est certes limité et le «cas Pauleta» menace toujours d’embraser le contingent, mais le PSG s’est, tout comme l’année dernière, imposé en terre monégasque (1-2). Armand et Diané ont permis aux joueurs de la capitale de passer un dimanche après-midi tranquille.
Metz est-il un des plus faibles promus de toute l’histoire ? A voir leur prestation face au sextuple champion lyonnais (1-5), on est en droit de se poser la question. Alors que du côté rhodanien on regrettait en début de saison l’absence de recrutement d’un «grand» attaquant, on est aujourd’hui heureux d’avoir laissé la possibilité à Karim Benzema de s’exprimer. De la génération dite «Nasri», le jeune prodige a déjà scoré à huit reprises cette saison en sept rencontres, excusez du peu.
On a pu voir mercredi, à l’occasion de France-Ecosse, la génération dorée qui se profile chez les vices-champions du monde. Des gardiens incroyables, sans doute la meilleur école de portier au monde (Lloris, Pouplin, Mandanda, Riou, Butelle, Douchez sont tous des futurs internationaux en puissance), des talents incroyables dans le champ (Nasri, Benzema, Gouffran, Gourcuff, Sagna, Zubar, Didot, Faubert etc…) et la France pourra enfin mettre à la poubelle certains anciens qui après dix ans de succès avec les Bleus, ne semblent plus avoir la même envie.
Karim Benzema, la nouvelle étoile de la Ligue 1
Nancy a perdu à Lens, contre la troupe à Jean-Pierre Papin (1-0). Toutefois, les hommes de Pablo Correa ont conservé la tête avec un match en moins. Avec 16 points, ils ont paradoxalement fait un grand pas vers le maintien, l’objectif «guyrouxesque» des Nancéens au début de saison. Quant à Auxerre, ils ont enfin remporté un match (2-0 face à Nice) et se sont par la même occasion épargnés pour une semaine encore un psychodrame avec Guy Roux en toile de fond…
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