Qui mérite d’être élu Pigeon d’Or des JO ?

Afin de conclure en beauté ces XXIe Jeux Olympiques d’hiver, CartonRouge.ch a le plaisir de pigeonner les sept personnalités les plus risibles de la quinzaine. De Slava Bykov à Ivo Rüegg, nos sélectionnés sont tous repartis de Vancouver la queue entre les jambes. L’Autriche et la France, décevantes 9e et 12e au classement des médailles, se voient offrir une occasion en or de rafler un dernier trophée, même si le métal doré fut plutôt la panacée de la Suisse durant ces JO…

Slava Bykov

Slava Bykov méritait sans doute un jour ou l’autre sa sélection, ne serait-ce que pour avoir gâché les meilleures années de sa carrière dans un club de troisième zone, un club tellement médiocre qu’il n’a même pas permis au joueur le plus doué de sa génération de fêter un titre dans le modeste championnat suisse. Du coup, l’ancienne étoile du CSKA Moscou doit se rabattre sur sa carrière d’entraîneur pour étoffer un palmarès qui ne s’est pas enrichi d’une virgule sous le maillot fribourgeois. C’était plutôt pas mal parti avec deux titres de champion du monde avec la Russie, en ayant réussi l’incroyable exploit de faire jouer en équipe les individualités russes et d’avoir limité leurs escapades nocturnes.
Mais comme te l’expliqueront les Canadiens, le seul tournoi qui compte vraiment, c’est celui où sont présents tous les meilleurs joueurs du monde, soit les Jeux Olympiques. Et là, la Russie de Slava Bykov a été rattrapée par le syndrome Gottéron, soit briller lorsque cela ne compte pas vraiment et se faire démonter lamentablement au moment fatidique : 4-1 après un tiers, 7-3 au final, la Russie n’a pas fait illusion longtemps contre le Canada en quart de finale. Alors que Suisses, Slovaques et Américains ont tenu la dragée haute aux Toews, Getzlaf, Crosby et compagnie, la grande favorite du tournoi accompagne les modestes Norvège et Allemagne sur la liste des équipes s’étant faites laminer par les futurs champions olympiques. Incontestablement l’un des flops de ces JO 2010.

Toni Giger

Le nom n’évoque peut-être rien pour toi mais tu as sans doute déjà eu l’occasion de voir par le passé l’un ou l’autre gros plan sur Toni Giger, entraîneur de l’équipe autrichienne masculine de ski alpin, en train de parader dans une aire d’arrivée après avoir vu ses protégés transformer une course de Coupe de monde en championnat d’Autriche. Sauf qu’aujourd’hui Toni Giger ne parade plus vraiment et les courses masculines des JO de Vancouver n’ont guère ressemblé à des championnats d’Autriche. Ou alors seulement à partir de la 4ème place.
Avec zéro médaille sur quinze possibles, nos voisins enregistrent une débâcle historique chez les hommes, encore pire que celle de la Suisse à Albertville où l’on avait au moins sauvé la médaille de bronze de Steve Locher en combiné. Inimaginable pour une nation qui dominait encore outrageusement la discipline il n’y a pas si longtemps. Fatalement, l’entraîneur porte une lourde part de responsabilité dans ce naufrage, lui qui n’a pas su anticiper le retrait des glorieux anciens comme Maier ou Eberharter et qui a sans doute un petit peu (© William Besse) négligé la relève. Si elle fait encore illusion en Coupe du monde, la Wunderteam (ou ce qu’il en reste) et ses stars déclinantes n’étaient manifestement pas prêtes à se surpasser pour les JO. Son entraîneur risque bien d’en faire les frais.

Brian Joubert

Après ses échecs cuisants aux JO de Salt Lake City et de Turin, Brian Joubert a remis ça à Vancouver. Et avec la manière s’il vous plaît ! En terminant le programme court à une humiliante 18e place, le Stéphane Lambiel du pauvre a réussi à repousser les limites du ridicule. Mais jusque-là, rien de choquant, il fallait être complètement autiste ou s’appeler Nelson Monfort pour croire que Joubert avait une chance de breloque au Canada. Où le Français a fait très fort, c’est en attendant ses notes dans la zone surnommée le «kiss and cry». Dégoûté par son flop total, la danseuse tricolore s’est suicidé en direct : «Putain de Jeux Olympiques de merde ! J’y arriverai pas, j’y arriverai pas !», a-t-il vociféré. «Briaaaaaan» est au moins honnête avec lui-même ; il n’a d’ailleurs pas hésité à confirmer les propos de son chef qui l’avait traité de «petit con»… Comme quoi, après Philippe Candeloro et Surya Bonaly, le patinage français arrive sans cesse à se renouveler dans la production de Pigeons en puissance.
Mais que le champion du monde 2007 (si, si…) ne se décourage pas pour autant, il conserve ses chances de médaille pour Sotchi 2014. Compte tenu de sa prédisposition naturelle à avoir le cul par terre, le comité olympique français lui a en effet proposé de faire désormais partie de l’équipe nationale… de luge ! Joubert aurait accepté la proposition sur le champ, ne cachant pas sa joie de pouvoir enfiler des combinaisons moule-burnes et d’être enfin débarrassé des «gros méchants juges qui lui veulent tant de mal». Entre temps, à défaut de médaille d’or, on lui remet volontiers un Pigeon d’Or pour l’ensemble de son œuvre.

Patrick Montel

France Télévisions nous a fait rêver pendant les Jeux Olympiques. Une chaîne qui ne diffuse que les sports dont personne ne veut, ne peut pas faire du bon travail et c’est exactement ce qu’il s’est produit lors de cette quinzaine. Il ne suffit pas de prendre des consultants people ou complètement à la ramasse pour rendre un bon produit. Il ne suffit pas de balancer Nelson Monfort à l’antenne pour rendre le patinage de vitesse intéressant. Pire, certains de leurs commentateurs ont versé dans le grand n’importe quoi à Vancouver. Qu’ils ne connaissent pas un sport d’accord, mais qu’ils en arrivent à se moquer des athlètes et des disciplines qu’ils commentent, c’en est trop.
Dans ce domaine, Patrick Montel est vraiment le plus fort. Sa «polyvalence» avait d’ailleurs inspiré CartonRouge pour sa couverture des JO… Habituel commentateur de l’athlétisme, il est courant de l’entendre au micro sur des matches de… Coupe de la Ligue ou de Coupe de France en football. Cette fois, celui qui a tout de même une ressemblance assez frappante avec un crapeau à lunettes a eu tendance à virer dans le pathétique. Il suit une fois tous les quatre ans un sport et a réussi à refaire le monde du combiné nordique à lui tout seul. Et que les juges ils sont méchants. Et que Jason Lamy-Chappuis il méritait de gagner. Le tout en prenant ses grands airs de connaisseur. Les journalistes français sont souvent vilipendés pour leur chauvinisme et leur crétinerie. Cette fois, ce ne fut pas à tort.

Alexander Pointner

Entraîneur de l’équipe autrichienne de saut à ski, Alexander Pointner espérait tout rafler à Vancouver avec son quatuor magique Schlierenzauer – Kofler – Morgenstern – Loitzl. Mais un certain Simon Ammann ne l’entendait pas de cette oreille. Après avoir dû constater la supériorité de Simi au petit tremplin, Alexander Pointner, plutôt que de remotiver ses troupes, s’est lancé dans une polémique stérile sur les fixations du Suisse, une obscure tentative d’intimidation et de déstabilisation digne d’un Fatih Terim d’opérette, à des années lumières de l’idéal olympique.
La manœuvre a doublement échoué : d’une part parce que la FIS a déclaré que les fixations de Simon Ammann était tout ce qu’il y a de plus conforme, d’autre part parce que la roquette du Toggenbourg, telle la blanche colombe, ne s’est pas laissée impressionner par les viles manigances des Habsbourg, et s’est envolée encore plus loin. Du coup, Alexander Pointner et sa Wunderteam ont à nouveau dû se contenter des miettes laissées par le duo Ammann – Malysz. Ils se consoleront avec la médaille d’or par équipes mais Simon Ammann et sa fixation magique n’étaient pas là. A vaincre sans péril…

Laurence Rochat

Elle l’avait clamé haut et fort, sa participation aux Jeux de Vancouver serait la consécration de sa carrière. Bien aidée par des instances olympiques suisses incroyablement complaisantes en la circonstance, Laurence Rochat avait obtenu le droit de courir le 30 kilomètres classique, son unique course de ces JO. En guise de rappel, elle avait validé son ticket en terminant 16e sur 24 lors d’une improbable course en Russie. Comme si cela ne suffisait pas, voilà que la Vaudoise bombait le torse en se fixant un objectif pour le moins irréaliste : une place dans le top 15, voire même le top 10 !
Le retour sur terre fut pour le moins brutal. En abandonnant après à peine 10 kilomètres de course, la Combière s’est couvert de ridicule et a raté une bonne occasion de se taire. De plus, ses excuses invoquées ont atteint des sommets en matière de ridicule : c’était à cause de l’humidité de l’air qui était trop élevée. Bon sang mais c’est bien sûr ! Les performances de la Vaudoise ne se chiffrent donc désormais plus en termes de chrono, mais de kilomètres parcourus avant abandon. Faire le voyage de Vancouver pour un tel résultat – au-delà du côté pathétique – fait finalement bien rigoler.

Ivo Rüegg

Dans la série des grandes ambitions déclarées avec fracas, Ivo Rüegg avait aussi fait fort : «Une médaille ne nous intéresse pas. Nous voulons seulement l’or». Pourtant, les Helvètes avaient concocté une sorte de «Dream Team» en concentrant les forces au sein d’un même bob avec notamment la présence de Beat Hefti comme pousseur, lui qui avait merveilleusement crashé son bob dans une manche d’entraînement. Les espoirs légitimes de médaille étaient donc pas chimériques.
Las, ce fut un prodigieux fiasco. En dépit d’une bonne deuxième manche, le pilote suisse s’est complètement fourvoyé sur la sublime et mortelle piste de Whistler Mountain en terminant la compétition de bob à quatre à une hideuse sixième place. Une honte. Rien à dire, le coup de l’union sacrée est à réitérer d’extrême urgence pour les prochaines échéances. Ainsi, pour la première fois depuis 1964, le bob suisse rentre des Jeux Olympiques sans aucune breloque dans ses bagages. Pour un pays qui est tout de même une nation majeure en la matière, ça fait un peu tache et ça mérite donc bien un pigeonnage en bonne et due forme.


Ami lecteur, tu as désormais jusqu’au dimanche 21 mars à minuit pour élire le Pigeon d’Or des Jeux Olympiques de Vancouver !

Écrit par J. Mouquin, M. Nicolet, M.-O. Reymond, G. Romain (texte) et R. Johanson (dessin)

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25 Commentaires

  1. Je sens que Joubert va nous démonter les records du Pigeon D’Or au niveau du pourcentage 😉 En tout cas, moi j’vote pour lui…

  2. Perso, je vote Colona pour son magnifique vautrage, et en même temps pour les commentaires chauvinistes qui ont accompagné les 49 k. 800 précédent ce grandiose acte sportif.

    Autrement, considérant que l’Autriche (et la France) ont obtenu plus de médailles que la Suisse, la question de savoir qui fait preuve de chauvinisme crétin est facilement définissable.

  3. Par ailleurs, on pourrait également voter pour Didier Cuche pour l’ensemble de son oeuvre, pour le fait que chaque journaliste de la TSR avait annoncé la victoire certaine Ovoman avant chaque course et était au bord de l’éjaculation chaque fois que son nom était prononcé, et pour les multiples duplexes TSR en direct des Bugnonets.

  4. @ chav

    Le nombre de médailles importe peu, seule la couleur compte…

    Pour ma part, Brian Joubert, qui ne voulait « plus devoir serrer les mains de Lambiel et Pluschenko » et qui annonçait haut et fort qu’il allait bouffer ses adversaires!

    On a vu… il n’a effectivement pas dû leur serrer la main… :0))

    Alexander P. a également fait très fort, genre mauvais perdant. Mais la réponse éclatante de Simi devrait suffire comme avertissement!

    Sinon, du côté de l’organisation, on aurait également pu leur distribuer un plein pigeonnier!! Lamentables, à plus d’un titre malheureusement!…

  5. Et Lambiel alors? Tcheu je suis déçu! La pleureuse de Saxon, le donneur de leçon, l’arrogant et détestable patineur…J’aurais voté 100 x pour lui!

    J’aurais voté Joubert mais au moins il s’est tellement auto-détruit que je vais me rabattre sur le mauvais perdant autrichien.

    P.S. »Slava Bykov méritait sans doute un jour ou l’autre sa sélection, ne serait-ce que pour avoir gâché les meilleures années de sa carrière dans un club de troisième zone, un club tellement médiocre qu’il n’a même pas permis au joueur le plus doué de sa génération de fêter un titre dans le modeste championnat suisse. »

    Vous êtes dur de vous acharner sur le LHC. Pour être champion, il faudrait au moins que ce club joue une fois plus d’une saison en LNA!

  6. Pointner mériterait presque de le gagner son pigeon d’or, quand on lit pas plus tard qu’hier sur le Teletext que l’équipe d’Autriche va désormais utiliser les mêmes fixations qu’Ammann …

    Je croyais qu’elles étaient soit disant dangereuses …

  7. Je vote Nicolas Burgy moi ! Pourquoi n’est-il pas dans les pigeonnables ? Pourtant il avait l’air de faire l’unanimité contre lui lors du dernier article sur la TSR…

  8. Tiens, Sekant a changé de pseudo, il s’appelle chav maintenant 😉 Ah ces hyper-susceptibles, on les adore !

    Sinon, mon vote va a Toni Giger, et par conséquent a toute l’équipe d’Autriche masculine de ski, parce qu’après plus de dix ans de domination sans partage, cette belle débacle va les faire rentrer un moment dans le rang. Rien de tel pour dégonfler le melon !

  9. @ chav

    en matière de duplexe, France Télévision fait fort, y compris faire un reportage que la fillette de la favorite en skicross.

    Montrer les larmes de la gamine alors que sa maman se fracasse la figure, cela ne vaut guère mieux que la Ferme Célébrités

  10. d’accord avec Pierral à propos de ce couillon de Pointner..

    mais je vote Ruegg, parce que rentrer des JO sans médaille en bob, c’est la honte absolue

  11. je vote ruegg. J’avais misé sur une médaille en bob.

    Mais j’aurais aussi pu voter pour Colona, le roi des 49.8km, ou Cuche « jamais la quand il faut », voir Plushenko « ouin ouin, je suis le plus fort, j’aurais du gagner »
    Mais ils ne sont pas la.

  12. @ Dreier

    Entièrement d’accord, c’est crétin et ridicule. Et là, je parle de tous les duplexes. C’est juste qu’à force de chercher une paille dans l’oeil du voisin, on a tendance à ne pas vouloir voir la poutre dans le sien. Parce qu’entre les duplexes, le retour des champions à l’aéroport ou dans son village, la TSR (et la Suisse) n’a de leçon à donner à personne.

  13. Moi je vote pour la TSR…et pas que durant les JO mais à cette occasion, ce fut tellement flagrant.

    Je veux bien que le siège de la TSR soit à Genève mais cela justifie-t-il les inombrables témoignages d’affection pour les sportifs français.

    Désigner les gens nos amis français je veux bien (encore que nos soient-disant amis ne nous vouent pas la même affection au niveau sportif…), mais s’enflammer pareillement lors d’une course remportée par un frouse, c’est kan même trop gros ! Je veux bien que l’on s’enflammer pour Grosjean en F1, ne sachant pas vraiment s’il est vraiment Suisse ou Français, mais le fait que Lamy-Chappuis viennent d’Anemasse, qu’est-ce qu’on en a bien à foutre !?
    D’ailleurs un téléspéctateur l’a remarqué et en a tout de suite fait part aux journalistes de la TSR qui n’ont pu ignorer ce fait de « direct » en s’excusant de s’être égosiller en voyant la victoire de Lamy-C. comme si c’était leur propre fils qui devenait le maître du monde en direct.

    D’ailleurs cette tendance pro-française se mesure dans d’autre sport comme au football ou Lyon, équipe pas forcément super attractive (même si elle a dansé sur le ventre du Real à l’aller) se voit souvent retransmis en direct (Champions League).

    Mais le palme du ridicule revient tout de même au ski alpin. Combien d’interview aurons-nous eu de Julien Lizeroux depuis 2 saisons ?! Il est tjrs le premier au micro de machin mais passe aussi à chaque course !
    Pourquoi pas les Québécois ? Ou les Suisses-allemands ? Non, non les Français…et chez les femmes c’est la même chose. Qui est en a bien qqch à foutre de Marchand-Arvier ou d’Ingrid Jacquemod (encore Marion Rolland sur ces départs fulgurants je veux bien…lol) ???

    Bref la TSR ne couvre encore une fois de ridicule…

  14. @DS

    La, c’est pas loin d’être la meilleure. Les Lizeroux ou Jacquemod ont l’obligeance de répondre aux sollicitations d’interview de la TSR (ils n’ont absolument rien à y gagner) et on arrive à leur en trouver grief.

    Edifiant.

  15. Je parle pas d’eux répondant aux sollicitations, je parle de la TSR les sollicitant…c’est ça qui est édifiant.
    1x toutes les 10 courses je veux bien mais PAS chaque dimanche !

  16. Toni Giger, sans hésitations.

    Quel bonheur de voir les Autrichiens se vautrer pareillement. Après ces nombreuses années sous leurs quolibets incessants, voilà la monnaie de leur pièce =D

  17. Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet, Gabet.

  18. Et il est où N. Burgy ? Et Cuche ? Facile de se foutre de la gueule d’un S. Bykov, mais le pigeonner lui et laisser le grand favori de ces JO en ski de côté, c’est un manque de lucidité assez énorme.

    du coup, pour moi, le vrai pigeon d’or, ce sont les « journalistes » de CR. Vous avez visé (presque) tout faux messieurs.

  19. Ben moi je ne suis pas pro-français mais à la limite je préfère une interview de Lizeroux ou Jacquemod que de subir ce blaireau de Brugger (ou autre) en train de massacrer les 3 mots d’allemand qu’il connaît… Dans le genre « Euh Carlo, euh… wie? euh, euh Was? euh euuuuuH? Am oben euhh Schwer das Rennen? euhhh? » Et de voir le skieur suisse-allemand se demander quelle espèce de tâche il a en face de lui…
    Ca fout juste trop les glandes de voir ces gros cons en vacances à la neige pas foutus de faire leur boulot. Franchement quand je vois ce genre d’interviews je suis partagé entre éclats de rire et envie de me terrer sous mon canapé.

    Mon vote ira à Laurence Rochat parce que ça fait longtemps qu’il n’y a pas eu de pigeonne.

  20. normal qu’ils inteview les frouze à la TSr ça évite de se faire pigonniser par carton rouge en essayant de traduire les interview en suisse allemand, autrichien, italien ou encore québéquois ;-))

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