24 heures avec… la Coupe Stanley

Point de dérision aujourd’hui, CartonRouge.ch avait un honneur unique en son genre ce week-end. Ton site préféré a pu partager quelques heures avec la prestigieuse Coupe Stanley, de passage à Grenoble.

Chaque joueur ayant remporté la NHL a le droit d’emporter la célébrissime Coupe dans sa ville d’origine. Bien que remplaçant d’Antti Niemi lors des play-offs victorieux des Chicago Blackhawks, Cristobal Huet est devenu le premier Français à remporter le prestigieux trophée. C’est ce week-end, dans l’Isère, que l’ancien portier de Lugano est venu présenter la «Cup».Nous étions une quarantaine de privilégiés à pouvoir accompagner «Cristo» dans ses pérégrinations. Vingt-quatre heures, ça peut paraître court, mais je peux te dire que ça peut aussi être spectaculairement long. L’erreur était peut-être d’avoir fait un peu trop fort le premier soir, c’est vrai. Mais bon, comment résister à un bon St-Joseph ?
Bref, c’est avec les petits yeux et le foie à l’envers que démarrent les festivités. La Coupe est arrivée à l’aéroport de Genève et nous l’attendons dans un jardin grenoblois afin de faire de jolies photos pour tout le monde. Un type de Canal+ est présent pour suivre la journée, tout comme un reporter d’ESPN (les images seront à voir juste avant le premier match de la saison de Ligue nationale sur ESPN America). Les gars de la Ligue nationale sont aussi présents. Même CartonRouge est là… On peut y aller !

Kit-Kat time !

Tout d’abord, séance photo à la Bastille après avoir pris le téléphérique («le périphérique», selon une pouf’ de W9) pour monter sur une colline. Retour «sur terre» pour refaire des photos dans un parc bien connu de la vie mais dont je n’ai pas retenu le nom. Tout est minuté, parfaitement huilé. Sous les ordres de Corinne Huet, la femme du gardien, tout le monde y passe. Famille, amis, Suisses, Français. En moins d’une heure, décollage pour l’ancienne patinoire Clémenceau.
Un paquet de chips, un sandwich et un Kit-Kat, ça n’a pas d’effet anti-gueule de bois, sois-en sûr. Par contre, se tenir debout au soleil pendant trois heures par plus de trente degrés permet de se rendre compte que malgré le fait que j’ai ingurgité des litres et des litres de bière la veille, et bien ma transpiration ne moussait pas ! Il y a des petites choses importantes à savoir dans la vie.
Alors que Cristobal Huet était en train de se faire prendre en photo avec des anciens coéquipiers grenoblois et de l’équipe de France, j’ai pu découvrir une autre spécialité locale : une ribambelle de gens nantis d’un maillot de hockey du… Portugal. J’en avais encore jamais vu et je trouve que James Desmarais devrait demander sa naturalisation au plus vite. Avec l’accent, «Jamssche Desmarche», ça le fait !

Huet craque

Après cet intermède tactique, départ pour l’autre patinoire grenobloise pendant que le joueur va faire toucher la Coupe à des enfants hospitalisés. Pôle-Sud donc, un charmant écrin d’un peu moins de 4’000 places où évoluent les Brûleurs de Loup locaux en Ligue Magnus. But de la manoeuvre, rendre hommage au portier et hisser son numéro au temple de la renommée local. Après une cérémonie très, très émouvante et qui a fait craquer le gardien français à plusieurs reprises, les 1’500 supporters présents pouvaient aller se faire prendre en photo avec la Coupe Stanley et Huet.
Près de deux heures de dédicaces plus tard – «Cristo» est incapable de dire non… –, après quelques panachées pour se remettre dans le rythme, départ pour le centre-ville où la petite famille a ses habitudes. Si un jour tu te perds et que tu arrives à Grenoble, un conseil : fais un détour par La Table Ronde. Nous y avons passé de très bons moments, que ce soit avec des joueurs français, des Québécois en goguette, des anciens coéquipiers luganais de Huet, les familles respectives… et de la bouffe excellente, une cave d’anthologie, un personnel très joueur avec notamment un sosie de Benoît Poelvoorde plus drôle que le vrai (si si).
Là encore, la fameuse Coupe a été présentée au public. Avec la possibilité pour moi de la toucher, la retoucher, d’en faire le tour six fois, regarder dedans, dessous, les noms de toutes les équipes qui l’ont gagnée, lire et relire les noms des joueurs… Quel pied ! Oh bien sûr, les deux «gardes du corps» de la Stanley viennent quelques fois te dire de faire gaffe, mais en même temps les types sont habillés comme des touristes américains moyens et ont plus profité de la bonne chair à la française que de sécuriser le trophée. En plus il y avait tellement de CRS à travers la ville ce week-end que toute tentative de dérobage du trophée aurait été vaine. Même avec le concours de deux-trois gitans actuellement en mal de sensations fortes dans ce coin de pays…

Branleurs

Nous avons été presque déçus en fait ! On s’attendait aux molosses blacks de 17 mètres de haut pour 400 kilos portant une mallette Louis Vuitton et on se retrouve avec deux branleurs à moitié alcoolo… C’était la vraie Coupe en plus ! Enfin, c’est ce qu’ils nous ont dit. Elle avait l’air d’avoir bien vécu en tout cas, mais était dans un bon état pour une vieille dame de plus de cent ans.
Après le bain de foule qui m’a permis de choper le contact Facebook d’une jolie Québécoise qui faisait partie de l’aventure (l’ex d’un joueur suisse de NHL, hum. Je t’ai rien dit, hein !), deux bus sont à notre disposition pour gagner un restaurant 2’000 étoiles de la banlieue grenobloise. Au programme : homards, échantillons de bouffe en tous genres, du style soupe à l’artichaut et au parmesan, le tout truffé. Tu vois le genre. Nous, on était plus portés sur le vin rouge, t’imagines bien. On a toutefois réussi à garder un peu de lucidité pour balancer Huet dans la piscine avant de partir. C’était poilant.
Enfin partir… Moi oui, y’en a qui bossent le lundi des fois ! «Cristo» et sa troupe ont pour leur part décollé en jet privé à 3h45 du matin en direction de Paris. Photos de la Coupe sur la Tour Eiffel et tournée médiatique sont au programme. 24 heures finalement c’est long, c’est vrai. Mais avec une Coupe Stanley dans les bagages, ça donne l’impression de filer beaucoup trop vite. Allez «Cristo», regagnes-en une s’il te plaît !

 

Grâce à CartonRouge.ch, sois toi aussi aux côtés de la Coupe Stanley. Copie et colle la photo ci-dessus sur ton ordinateur, prends une photo de toi où t’as pas l’air trop con sur Facebook et colle ton visage à l’endroit indiqué. Après, pète-la toi à fond auprès de tes amis ! Merci qui ? Merci Gary !

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6 Commentaires

  1. Marrant on te voit sur une vidéo sur NHL.com (bon faut chercher mais…….on te distingue)
    T’es une star du journalisme sportif maintenant tu devrais postuler pour remplacer ce cher PAD, tu pourrais pas faire pire…

    Edit: le code que je dois rentrer pour envoyer le commentaire est… cuite
    je suis sur que c’est GR qui a choisi, redites mois si vous avez torgnole, pétée, torchée ou autre

  2. La toucher tu peux, la soulever non. Faut que le vainqueur te la donne.

    PS: mon code était « versée ». Ce truc est alcoolique, lui aussi.

  3. pas trop mal comme article, mais on voit bien qu’au moment de l’écrire, tu devais avoir des restes de la veille vu certains manques de finesse,
    mais surtout ne parler que de bouffe et de vin rouge…,
    j’ai quand même chercher le coté reportage sportif
    mais que neni, même pas entre les lignes
    une petite idée se lancer sur les reportages de la gastronomie ou la visite de caves
    un petit sourire, on t’aime !!

  4. Voila un petit reportage du passage de la Coupe ! rassures toi rien du premier soir !!!

    http://www.youtube.com/watch?v=uZJjxXRzjl0

    J’ai fais voir les vidéos a un Canadien il m’a dit, tellement habitué a voir des dizaine de milliers de personnes venir voir la coupe : Maudit chanceux t’a eu la Cup juste pour toi et tes amis !

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