Crise de sécheresse offensive

Un peu de fraicheur après la canicule de la semaine. Avec un programme pareil, il était impossible d’oublier que la rentrée était pour tout bientôt et que le classement de première division devait commencer à confirmer quelle équipe pourrait jubiler en fin de saison et quelle team pourrait en baver. C’est donc avec une certaine inquiétude que les supporters du Lausanne-Sport (enfin, s’il en reste) se sont rendus à Berne pour voir leur équipe opposée aux nouveaux protégés de leur ancien coach.

Difficile de donner un avis objectif sur un match nul sans aucun but. Mais dans l’ensemble, les hommes de Laurent Roussey sont parvenus à revenir du Stade de Suisse avec un point loin d’être immérité face à des Bernois européens.

Mais il aurait pu en avoir deux de plus si la philosophie du nouveau coach vaudois d’aller au bout de l’action en se faisant mal était un peu mieux assimilée par ses nouveaux protégés. Après un départ relativement pénard des Jaunes, on ne peut que regretter l’essai raté de Malonga face à Wölfli à la 8e minute ou la tentative de Marazzi une nouvelle fois contrée par le dernier rempart bernois à la 25e minute. Pas grand-chose à dire de plus dans cette première mi-temps digne d’une rentrée de vacances, à savoir en manque d’énergie.

La seconde mi-temps a été un peu plus dynamique avec des Ours un poil plus agressifs et des Vaudois bien décidés à conserver leur acquis. C’est sans doute avec une larme à l’œil que Martin Rueda a vu son ancienne équipe appliquer une nouvelle fois sa tactique du rideau de fer qui lui avait permis de sauver sa place dans l’élite la saison dernière. Une tactique payante puisque ni Ojala à la 60e ni son coéquipier Farnerud, alors qu’un bon cafouillage défensif était en cours pourtant, ne sauront faire capituler le premier club vaudois.

Débonnaire efficace

Au chapitre des joueurs méritants, il faut signaler le très bon travail effectué par Débonnaire dans les filets du Lausanne-Sport. Le gardien remplaçant a été en mesure d’effectuer plusieurs arrêts importants sur corner à la 21e et à la 60e. Des arrêts qui ont permis aux joueurs vaudois de se retrouver à courir après le score avec les moyens limités qu’on leur connait trop bien.

Au final, les joueurs de Roussey se retrouvent dans une situation un peu moins catastrophique qu’au début de la saison dernière avec ce nouveau point comptabilisé contre Young Boys, en particulier avec la nouvelle défaite de l’amicale des nouveaux pauvres du Léman.

Elément positif, la structure de l’équipe semble mieux tenir la route qu’il y a une année en encaissant aucun but, même si Lausanne a tout de même reçu la bagatelle de huit goals lors de ses rencontres contre des cadors comme Zurich, Bâle et Sion. Point négatif, la sécheresse offensive qui ne doit rien à l’été et qui restera une préoccupation majeure tant que l’infirmerie accueillera Yannis Taffer et qu’un autre attaquant avec du potentiel manquera à l’appel. Il y a encore des soucis majeurs à traiter du côté des Plaines du Loup, sans oublier le nouvel épisode, digne de Top Model, des relations orageuses entre la direction du club et le BWFK.
Photo Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch 

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5 Commentaires

  1. LS renforce son infirmerie plutôt que l’équipe avec ses transferts… après Luccin, voilà Cabri et Taffer au repos forcés…. pas simple pour LR.

  2. Les plus décevant, c’était quand même YB. Aucune foi, aucune hargne, aucune envie, juste des mecs qui font leur boulot. Triste à pleureur.
    LS? Très bon gardien (meilleur que favre, en tous cas pas moins bon), très bon défenseur central (tall) mais le problème, plus que l’attaque c’est vraiment le milieu: peu de dynamisme, de prise de risques, de mecs qui s’arrachent pour driblbler (Marazzi fait la mobylette, Rodrigo est trop occupé à défendre et sanogo n’a pas le niveau). Pas étonnant que les attaquants n’aient pas de ballons. Malonga aurait dû jouer plus bas et Roussey doit faire jouer Kehlifi, bordel. En 10 minutes, il invente, il crée autant que katz en une saison… dommage, vraiment dommage

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