10. Le prochain inconnu tchéco-finno-russo-suédois engagé. Avec le flair des dirigeants et l’étendue du marché actuel, nul doute que le prochain joueur à endosser le maillot des Dragons a ses chances de figurer dans ce classement. 9.
Lors de notre bilan après un tour, Genève-Servette nageait dans une euphorie à peine entamée par une casquette infligée par Fribourg. La situation est assez différente maintenant.
À toi la peurVous vous souvenez de la grande époque des matches Jennifer Capriati-Serena Williams en Grand Chelem ? Des affrontements magnifiques avec deux adversaires dévorées par la peur et réalisant un festival d’erreurs.
Alors qu’ils viennent d’enchaîner quatre défaites consécutives, les Aigles s’apprêtent aujourd’hui à effectuer le long déplacement de Lugano, dernière patinoire de LNA à se refuser à eux.
Pour expliquer la défaite contre Bâle, beaucoup de monde (dont le Matin, ce qui n’étonnera pas grand monde) a trouvé une explication confortable, quoique aussi originale et inventive qu’un tableau de Michel Kamber : c’est à cause du gardien.
Pour ceux qui ne s’étaient pas déplacés à la BernArena, Genève-Servette leur a servi à peu de chose près le même scénario le lendemain aux Vernets. Un but évitable encaissé dès les premières minutes.
Les gardiensOn annonçait ce poste comme le principal point faible de l’équipe, ce qui se traduirait par une alternance régulière entre les deux gardiens. Jusqu’à présent en tout cas, les pronostiqueurs se sont plantés dans les grandes largeurs.
D’entrée de jeu, l’avocat ne déroge pas à son habitude et se cache derrière un mutisme des plus profonds: «Etant donné que des représentants de la presse orale sont présents, nous préférons donner la priorité des informations à nos actionnaires».
Le premier événement du match était bien évidemment le retour de Wes Snell aux Vernets dans le rôle qu’on lui préfère : adversaire. Relevons au passage l’irresponsabilité totale de la réception qui lui fut faite.