Cassano(va) et les plongeurs des surfaces à la conquête des jungfrau

La présentation tant attendue de l’Italie a été confiée à un Italien, un vrai, avec sa mauvaise foi et son amour passionné du pays : Riccardo Accolla. Dix points pour mieux connaître cette nation qui a inventé le catenaccio, les plongeons dans les seize mètres et Marco Materazzi mais qui est, malgré tous ses défauts, quatre fois championne du monde. Prochain pays : les Pays-Bas par Robin Dousse !

1) Pourquoi ai-je choisi de présenter ce pays Italien jusqu’au fond de mon âme (avec toute la mauvaise foi footballistique qui nous caractérise…) je ne pouvais que répondre favorablement à la demande de notre rédacteur en chef ! Me voici donc à présenter la Nazionale la plus forte dont je me souvienne depuis… celle des champions du monde 2006 ! Et puis, disons-le, il fallait bien une plume pour défendre les Italiens du feu croisé d’autres rédacteurs pour le moins tout aussi biaisés que moi!

2) A quoi sert ce pays ?

En parlant de ballon rond, c’est dans la tactique fine que l’Italie nous a amené plus que tout autre pays. Et qui dit tactique dit catenaccio, l’exemple type d’un football de frappes et d’attaques, qui n’a rien à envier au football total pratiqué par les Pays-Bas de Johann Cruyff ! Et oui, car comme disait son inventeur, le mythique entraîneur Nereo Rocco, le catenaccio consiste à «frapper tout ce qui bouge, si c’est le ballon tant pis…».


Nereo Rocco, l’inventeur du catenaccio

Mais c’est pour la célébration séculaire d’autres rondeurs que l’Italie se distingue et nous offre une contribution imperdable… Présent dans les fresques dionysiaques de Pompei (ville détruite par l’éruption du Vésuve), le sein devient objet de culte que les Italiens vénèrent de génération en génération. Celui de la statue de Juliette à Vérone est porte-bonheur si on le pelote. Les poitrines fugacement exposées par les courtisanes sur le célèbre Ponte de le Tette (le Pont des Nibards) sont objets de toutes les convoitises des visiteurs du quartier hot de la république de Venise au XVIe siècle (quel dommage que cette habitude ait été perdue au cours des années !). Et le sein revient plus généreux que jamais dans les films de Fellini. A ce niveau-là on peut dire que les Azzurri ont bien su se porter ambassadeurs de leur pays en s’affichant aux cotés d’amazones aux rondeurs époustouflantes. Je me limiterai à donner l’exemple de Marco Borriello (19 buts cette saison) qui score un hattrick avec Belen Rodriguez…


Miss Marco Borriello

3) Comment se sont-ils qualifiés et surtout pourquoi ?
Comme toujours, ce fut laborieux pour les Italiens de se qualifier et d’afficher du beau jeu, surtout face à des adversaires du blason des Iles Far Oer ou de la Lituanie… Précisons toutefois que  l’UEFA et ses règlements discutables n’ont pas aidé les Transalpins. Ainsi, les deux finalistes de la Coupe du Monde ainsi qu’un quart de finaliste (Ukraine) se sont retrouvés dans le même groupe éliminatoire, alors que le groupe C (Grèce et Turquie) n’affichait aucune équipe qualifiée à la Coupe du Monde : c’est un comble !
Bref, entre un match médiocre et un autre horrible, nos héros se sont quand même hissés en tête du groupe B de qualification, mais quelle souffrance ! A deux matches de la fin, la surprenante Ecosse, grâce notamment à deux victoires amplement méritées face aux Bleus du divin Domenech, était en tête du groupe avec un point d’avance sur l’Italie et deux sur la France. Hélas, les Écossais perdaient en Géorgie et se voyaient obligés de gagner à domicile face à l’Italie. Et, tout le monde le sait, c’est dans ces situations que les Italiens se transcendent : victoire 2-1 avec un but classique de dernière minute d’un défenseur de 35 ans ! Le catenaccio est de retour, le vilain Domenech est averti…


Le but de Panucci à Glasgow a qualifié l’Italie

4) Pourquoi vont-ils gagner l’Euro ?
Cela fait longtemps que la compétition continentale ne sourit plus aux Italiens. On se souvient bien du match nul entre les deux équipes de vikings, un 2-2 (arrangé d’avance ?…) qui éliminait l’Italie au Portugal en 2004. Sans parler de la finale 2000, perdue contre les Bleus avec golden goal de Trézéguet… Et si la chance recommençait enfin à sourire, comme ce fut le cas lors du seul titre européen de l’Italie en 1968 (la demi-finale fut gagnée face à l’URSS à… pile ou face) ?
De plus, les Italiens ont techniquement des avantages non négligeables :

  1. Super Pippo Inzaghi, le tombeur des surfaces, n’est pas là, mais Cassano(va) est là pour faire resplendir tout son talent de séducteur : après les 500 roses offertes à Michelle Hunziker en 2007 et celles à ses camarades pour s’excuser de son petit mouvement d’humeur qui lui a valu 5 matchs de suspension, notre génie de Bari à décidé qu’il recouvrirait le terrain de jeu de pétales de rose pour enivrer ses adversaires ;
  2. Il y a trois joueurs italiens dans le All-Buse Champions League 2007-2008 soigneusement rédigé par Julien Mouquin ;
  3. Le Trézéguet du golden goal 2000 n’a pas été convoqué par le malin Domenech ;
  4. Donadoni ne va pas tirer de penalty

En marge de tout cela, l’Italie est championne du monde en titre… En faut-il autant pour être candidat légitime au sacre ?


Donadoni fera-t-il aussi bien que Lippi ?


5) Pourquoi vont-ils se faire éliminer au premier tour ?

Le capitaine Cannavaro, blessé par Chiellini lors du dernier entraînement, ne pourra pas être aligné à l’Euro. Mais tout compte fait, c’est peut-être un avantage : l’ex Ballon d’Or tacle une seconde en retard depuis qu’il est à Madrid… D’un autre côté cela comporte la titularisation de Barzagli (défenseur central de Palerme, la pire défense des équipes non-reléguées) ou de Chiellini (qui après avoir «éliminé» Cannavaro est entré comme une brute sur Cassano hier…) : ça fout les boules ! Et évidemment une place assurée pour Marco Materazzi, en tous cas pour une partie du premier match, jusqu’à son… carton rouge ! Chaque ballon qu’il touche est dangereux (pour l’Italie, bien sûr), j’en ai déjà des frissons. En général rarement autant de bonnes manières ont été concentrées en une seule sélection. En défense centrale le Terminator (Materazzi) et Chiellini, en tant qu’élégance et fair play me rappellent les Pearce et Butcher de la sélection anglaise de 1990… Au milieu, un spécialiste des coups de coude (De Rossi) et un homme des cavernes (Gattuso). En attaque, Cassano(va), l’éternel perturbé ! Vont-ils finir un match à 11 ?

6) Qui sont les joueurs à surveiller ?

Cassano(va), évidemment. Ce fou furieux peut illuminer la scène à tous moments avec ses coups de génie. Il semble avoir récupéré tous ses moyens depuis qu’il est passé à la Sampdoria. Si Donadoni réussissait à gérer son caractère sulfureux alors ce serait la vraie surprise de cet Euro. Toujours en attaque, le joueur d’Udinese Di Natale est en très grande forme et mérite la titularisation. C’est pratiquement le seul Italien capable de dribbler régulièrement son adversaire direct et créer la supériorité numérique. Et puis il y a l’immense Luca Toni : 39 buts cette saison toutes compétitions confondues. Physiquement super puissant, opportuniste, létal. Les milieux de terrain romanistes (Perrotta, De Rossi, Aquilani) ont tous réalisé une saison de très haut niveau mais l’Italie aura ses chances seulement si Andrea Pirlo retrouve son niveau de 2006 et si Gattuso recommence à rugir…


Luca Toni, le danger numéro 1

7) Qui sont les joueurs à ne pas surveiller, mais dont on peut éventuellement se moquer ?
«Una vita da guerriero», le livre autobiographie (à 30 ans, et presque analphabète !?) de Marco «Matrix» Materazzi commence avec les six mots que le talentueux défenseur de l’Inter a glissés à Zidane lors de la finale de Berlin en 2006. Pourvu que Matrix ne se fasse pas sortir dès le premier match car on en redemande (pas d’autobiographies mais de tacles aux genoux et insultes aux adversaires !)… Si on rajoute un Grosso irrégulier à Lyon et un Zambrotta qui ne voit plus le puck, c’est bien la défense qui semble être le talon d’Achille des Azzurri. A part, bien sûr, Saint Buffon, gardien des miracles…

8) Une bonne raison de les supporter ?

Les bonnes raisons de les supporter s’appellent Alena Seredova (Mme Buffon), Belen Rodriguez (Mme Borriello), toutes les femmes de Cassano(va) et les autres déesses qui accompagnent nos magnifiques compétiteurs ! Une autre raison ? Ma jouissance personnelle lors de la prochaine réunion des rédacteurs ! J’offre à boire à tous les détracteurs du Calcio et du football italien, Julien Mouquin en tête !


Non, Buffon n’est pas un bouffon…

9) Une bonne raison de ne pas les supporter ?
Roberto Donadoni a choisi de placer son QG en Autriche alors que l’Italie va évoluer en Suisse : se  croit-il déjà en finale ? Ce manque d’humilité pourrait rendre les Italiens presque aussi antipathiques que les Français. A bien y réfléchir est-ce une simple coïncidence que Donadoni ait les mêmes initiales qu’un RD qui nous fait très chaud au cœur, le magicien Raymond Domenech ?

10) Bon d’accord, mais sinon ?
Pour la petite histoire, après sa victoire à la Coupe du Monde en Espagne (1982), l’Italie n’eut même pas la force de se qualifier pour l’Euro en France, en finissant 4ème du groupe, derrière la Tchécoslovaquie, la Suède et la Roumanie avec une seule victoire, face à Chypre… Suite à la 3ème place en Italie 1990, les Italiens ne parviennent de nouveau pas à se qualifier pour l’Euro qui suit (Suède, 1992). C’est donc déjà un bon signe s’ils ne se sont pas assis sur leurs lauriers cette fois-ci… Forza Ragazzi !


Groupe B

Autriche : une préparation commando La Croatie, Zagreb l’écran ! Germains vincibles ? La Polska dansera-t-elle à Vienne ?

Groupe C

La France, juste pour faire chier les Romands Carpates-Show à la Roumaine

Groupe D

De la «pro-Grèce-ion» dans l’air ?

ABBA la Suède ! Raul, la Guti qui fait déborder le vase Sbornaja to Wi(e)n !

Écrit par Riccardo Accolla

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25 Commentaires

  1. Mdr, je pensais exactement à la même chose en lisant ce papier. Dommage quil nait pas été pondu par le spécialiste es Bundesliga, on aurait pu bien rigoler !

  2. Merci Riccardo pour ce compte-rendu très divertissant…Tu as bien falli totalement tégarer du sujet en nous parlant de poitrines… Je reconnais la bête. Cest le début de lété et avec lEuro en Suisse en plus, tu dois être dun excité, une vraie menace!

    Merci pour la photo de Belen, une beauté espagnole coupable de haute trahison pour avoir choisi un rital comme partenaire. Elle mériterait une bonne fessée…

    Et le foot dans tout ça? La Ritalie ne sera pas championne cet été. Même toi tu le sais.

    Ce qui est sur, cest quelle nous pourrira quelques matchs, comme dhabitude.

    QUE VIVA ESPAÑA!

  3. Superbe présentation, merci ! La Grèce à un Grec, lAllemagne à un fan de la Bundesliga, la France à un « Français », lItalie à un Italien : cest des textes qui sentent la passion et cest ce quon veut lire sur cartonrouge.ch !

  4. Quelle bonne nouvelle que Pippo Inzaghi ne soit pas du voyage. Sil y avait un trophé descerné au joueur le plus détestable, nul doute quil le remporterait chaque saison!

    On est en droit de se demander sil nest pas en train de préparer les jeux de Pekin… Sa participation aux concours de plongeon garantirait plusieurs médailles à lItalie.

  5. @Crevette à lail

    Vous les Spagnols tjs aussi jaloux des italiens, essayez de vous occuper de votre equipe National et surtout de passer le 1er tour, je me recommande …

    Besitos ****

    PS: Belén Rodriguez est argentine « TOMA »

  6. @ Matrix: Pour Belen, mea culpa (jai supposé quelle était espagnole car ici à Madrid, des filles comme ça, on en croise tous les jours).

    Ceci dit, je suis heureux dapprendre quelle nest pas espagnole. Ça aurait été moche pour une de nos concitoyennes de tomber si bas.

  7. LEspagnol il en peut plus la…va te bra**** au chiottes ça te feras du bien vu que cest pas les trophés de ton équipe de perdant que tu peux le faire….

  8. Pour Crevette à lail:
    Je suis moitié italien et moitié espagnol… et je suis bien placé pour dire que les espagnol sont jaloux de lItalie, parce que pour tjs critiquer une équipe, ses joueurs, leurs attitudes quand ont sait que lItalie est 4x champione du monde (seulement le Brésil à fait mieux) et 1x champione dEurope (ok cétait en 68) faut vraiment être jaloux quoi!! Lespagne elle na gagné quune fois lEuro (en 64) et sinon rien, pas de finales, même pas des 1/2 finales et très rarement des 1/4 de finales?? En plus ils sont tjs là à dire avant une compétition quils ont la dream Team et apèrs nada…. comme lors de la Coupe du Monde 06, après leur premier match face à lUcraine (gangé 4-0), ils se voyaient déjà les plus fort, immbatables!! Contre la France en 1/8, ils disaient déjà que ça allait être le jubilé de Zidane parce que ils allaient éliminer les français… Lespagne cest ça, grande gueule, tjs trop sur de soit, mais après…. Jadore mes deux pays qui sont lItalie et lespagne, mais pour ce qui concerne le sport ben pour les raisons que je viens de vous citer je déteste lespagne!! toutes ces jalousies je les trouves vraiment mauvaises… heureusement, les français restent à mon avis de loins les plus antipatiques, mais lespagne en est pas loin!!

  9. Ben voilà un petit dérapage ou certains ne comprennent pas lironie dans certains commentaires et ça pard en insulte bien basse… Cest pour ça que le foot est chiant par moment.. la beauattitude et les crétins de ce sport de masse… moi jespère que la fête sera belle sans trop de violences (faut pas rêver yen aura) et quon arrivera si possible pour la nati à passer le 1er tour ;o) Sinon dans les grandes compétitions je suis souvent pour LA SQUADRA quand la nati ny est pas ou nest plus ;o)

    Pour Lespagne cest bien dommage mais cest comme la dit le mezzo-mezzo. Jappelle ça: La Montagne qui accouche dune souris! Tout pour bien faire sur le papier, ça cartonne souvent le 1er tour et après… Plouf…. Fort dommage

    Jespère surtout un EURO meilleur que celui du Portugal avec le couronnement dune équipe surchiante à jouer et à regarder… la Grèce pur ne pas la cité!!!!

    Sur ce, que chacun puisse soutenir son équipe avec passion et en restant un brin fair-play (bon la mauvaise foi fait aussi du bien quelque fois) et quon voit un max de beaux goals et de belles actions!

    Hopp Schwiiiz et good luck aux autres team

  10. pour moi les favoris, la meilleure sélection de 23 des équipes présentes.

    plus fort quen 2006

    par contre surpris par aucun mots sur Del Piero.
    Je sais cest pas mon boulot mais je minteresse un peu au foot et personne na noté qua 31 ans il a fait la meilleure saison de sa carrière (tout comme raul).
    Donc moi je miserai plus un piecette sur Alexandre De la pierre et sa complémentarité avec Luca Toni.

    Et si par dessus ca le très agréable Donadoni (il me surprend en bien de plus en plus niveau logique et choix des hommes) fait confiance a cassano ca donne un trident qui peut faire très très mal.
    Pareil pas un mot sur Pirlo qui est quand meme le joueur indispensable a la squadra.

  11. Je crois que lItalie est moins forte quen 2006, il ny a plus Totti, Nesta et Cannavaro. Pirlo nest plus le même quen 2006, De plus, il faudra déjà réussir à passer le 1er tour, surtout dans ce groupe « terrible » ! Mais attention, les italiens restent les meilleurs au niveau du mental et de la tactique…et il y a toujours le King Buffon pour faire des miracles ! Alors, bonne chance les amis italiens…et si en 1/4 vous tombez sur lEspagne, faites attention de ne pas trop la sous-estimer.

  12. Mais cest qui ces ritals qui osent dire que les espagnols sont jaloux des italiens ? Cest vraiment nimporte quoi ! 4 étoiles ne changent pas le fait que le foot italien est : défensif, ennuyeux, truqueur, mesquin, il ny a que le résultat qui compte. Alors que le foot espagnol est : offensif, spectaculaire et créatif. Alors franchement, il ny a que vous les présomptueux italiens qui croyez que les espagnols vous jalousent. Je crois que cest même le contraire !

  13. Cest marrant on quon est sur un site suisse ici, on peut critiquer (même insulter!) les Frouz, les Ritals, les Turcs mais par contre toute la m du Nord: Allemagne, Angleterre, Suède, Hollande alors eux y sont fantastiques… les espagnols ça va encore bon c vrai qui dérangent personne puisque il ne font jamais rien…ni les Portugais bon y eux sont un peu a part eux comme leur communauté….

  14. et si on parlait un peu du jeu des suisses?
    ………….
    je ne voit rien dautre a dire!
    Mon manque total de culture me pousse à poser cette question :
    Quel est le meilleur résultat réalisé par la Suisse dans une compétition internationale?

  15. La médaille dargent aux JO de Paris en 1924, derrière lUruguay. Cest le meilleur résultat de la Suisse dans une compétition internationale !

  16. Bonjour tout le monde. Jai mis du temps à me manifester cette fois-ci (plein de boulot, mais ça, vous vous en foutez et vous avez bien raison…)

    Jattendais cette présentation de léquipe dItalie avec impatience , et bien je ne suis pas deçu ! Larticle est tout simplement excellent ! Cest un modèle dautodérision par quelquun dont on sent bien quil aime son pays et sa Squadra avec les tripes, mais capable de faire de lhumour fin et du deuxième degré, du vrai (il devrait à ce propos donner des cours à Psyko et Gary, avec leur style dhumour rouleau compresseur et pas toujours drôle).

    Donc, immense bravo à lauteur. Et comme je lai déjà dit, on se réjouit vraiment que ça commence (et si cest lItalie qui gagne à la fin, ça me va ! 😉

  17. Il me semblait que cétait lentraineur suisse
    Carl Rappan qui avait inventé le verrou ou catenaccio.
    A vérifier please
    Autrement cool ces articles sur les équipes de leuro
    Allez la Suisse!

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