L’échec aux Slovaques !

Après s’être fait chiper un point par les All Whites lors du premier match, on aurait pensé que les compatriotes de la délicieuse top-modèle Michaela Kocianova auraient aimé se racheter à l’heure de l’apéro pour les valaisans ou du BBQ pour les Jurassiens. Ben que dalle, tant les Guaraniès ont dominé ce match grâce à un football offensif et précis qui a dégoûté les amis de Kozak & co. L’ambition sud-américaine triomphant sur l’ultra-minimalisme européen, sur CartonRouge.ch on adore ça (entre autres…).

1. Le résumé.  Les «Albiroje» ont dominé le match de la tête, des épaules, des roubignoles et des pieds grâce à leur trio d’attaque (Barrios, Valdez et Santa Cruz) qui se créèrent chacun une occasion au quart d’heure de jeu. Après avoir ouvert le score à la 23e minute en profitant d’une défense fort mal embranchée autour de Skrtel, les Paraguayens ont continué à bien s’amuser autour des piquets slovaques. Lents dans la circulation du ballon, déblayant sempiternellement à la Quentin (Dieu que ce Durica fut nul, un vrai Degen ce gaillard), relançant sans cesse dans l’axe de leur propre défense, on se demande encore comment les Slovaques ont réussi à se qualifier au dépens de leur faux-frères tchèques…
2. L’homme du match.
Vladimír Weiss sans conteste. Non content de nous infliger un 4-5-1 débile dès le début du match, il s’entêta à maintenir sa formation «hérisson» en deuxième période. Alors que le score était de 1-0, il poussa la plaisanterie à sortir un attaquant passable (Sestak) pour un autre attaquant (Hološko) qui fut invisible. Au vu de ce match, le papy Weiss apparaît vraiment comme le Rehhagel du très pauvre.  
3. La buse du match.
«On connait l’Hamskik», à chaque fois qu’un joueur débarque à un Mondial avec un melon à faire gémir d’envie notre portos d’amour CriCri Ronaldo, eh bien il devient bien évidemment le flop du tournoi. En ne créant aucune chance pour son équipe, on se demande bien comment Marek Hamšik a pu scorer à douze reprises pour Naples cette saison.

4. Le tournant du match.
Ben… y’en à point eu vu que les Slovaques se sont entêtés dans une frilosité tactique qui aurait même pas fait bander un pingouin au Groenland. Chais pas, pour tourmenter les Paraguayens, ils auraient pu envoyer John Terry dans les tribunes pour s’occuper de Gisèle Tavarelli (Miss Santa Cruz) ou catapulter Anelka dans les vestiaires sud-américains pour qu’il foute un merdier dont lui seul a le secret.  
5. Le geste technique du match.
Ça aurait pu être les crampons de Skrtel plantés derrière le cotzon de Barrios mais pour rester footballistiquement positif, c’est bien le premier but paraguayen (le plus beau de cette Coupe de Monde à ce jour) qui remporte la Palme de Bloemfontein. Entre la passe au micromillimètre de Barrios et la finition de Verra d’un extérieur du pied dans un déséquilibre lambielèsque, tout était réuni pour en faire un petit bijou de goal. Merci les gars.
6. Le geste pourri du match.
Sans conteste le cinquième des sièges vides du stade de Bloemfontein. Faut dire que les prix stratosphériques des billets (entre 126 et 282 €) imposés par ces grippe-sous de la FIFA n’ont que pu décourager les possibles amateurs d’une affiche aussi excitante qu’une pub de Brélaz pour un produit SlimFast. Les Nord-Coréens ont payé des acteurs pour faire le nombre ; dès lors fallait pas être un stratège du marketing à la Coop de Bümpliz pour aller distribuer des billets gratuits dans les bidonvilles qui entourent ce stade… Mais même ça, le pingre de Viège ne peut pas conceptualiser.
7. L’analyse tactique.
4-3-3 vs 4-5-1 = 2-0. Pour gagner un match, mettre plus d’attaquants que l’équipe adverse sur le terrain, c’est une recette qui a fait pas mal ses preuves dans l’histoire du foot (sauf quand Hitzfeld est au commande bien sûr!). Quand on se crée sa première occasion à la 92e minute d’un match, on ne peut pas venir chialer si le compte n’est pas du tout bon au final.

 

8. L’anecdote.
Le sélectionneur slovaque a été surnommé le «Snow King» pour avoir gagné un match capital en Pologne sous la neige. Bon tu me diras que pour un gars qui s’appelle Weiss, l’analogie est facile. Toutefois, il mériterait quelques soufflets avec une pelle à neige pour s’être entêté dans une tactique ultra-frileuse durant toute la partie.
9. La minute Pierre-Alain Dupuis.
Pour débloquer le Totomat, il faudra bien que l’une ou l’autre équipe se décide à marquer.
10. La rétrospective du prochain match.
Avides de points, les Italiens vont renvoyer les Slovaques dans leur pays qu’il n’aurait jamais dû quitter pour faire de la figuration en Afrique du Sud. Quant au Guaraniès, ils pèleront facilement les Kiwis grâce à leurs attaquant incisifs et les dégusteront en petites rondelles au dessert afin de se donner des forces pour les huitièmes de finale.

A propos Paul Carruzzo 207 Articles
Elle est pas un peu belle notre Nati et tout le bonheur qu’elle nous amène ? Alors, Rickli et compagnie, si vous ne vibrez pas devant cette équipe, vous n’êtes pas non plus monstrement obligés de regarder. Profitez d’un bon match de hornus et foutez la paix à nos joueurs, qui comme vous, ont un joli passeport rouge à croix blanche.

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5 Commentaires

  1. « En ne créant aucune chance pour son équipe, on se demande bien comment Marek Hamšik a pu scorer à douze reprises pour Naples cette saison.  » ->->->

    Tout simplement parce que le championnat italien comme la Squadra est en dessous de tout ces temps…

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