Enorme ! Genève-Servette prend l’avantage !

Que d’émotions jeudi soir à la PostFinance Arena ! Au terme d’un match qui restera dans les annales du hockey genevois, les hommes de Chris McSorley ont ravi au CP Berne l’avantage de la glace lors de l’Acte III des quarts de finale des play-off de LNA. Une victoire 6-5 après prolongations qui place les Aigles en position de force, eux qui mènent désormais 2-1 dans la série.

Cette fois-ci c’est officiel : le Genève-Servette du début de saison est de retour ! Comme aux plus belles heures de l’automne, c’est en se prenant une dizaine de pénalités par match que les Grenat ont remporté ces deux dernières manches contre Berne. Un calcul finalement sensé, eu égard au niveau de jeu produit en supériorité numérique. Mais qu’importe : s’il est communément admis qu’un championnat se gagne grâce aux situations spéciales, le GSHC le remportera avec un homme de moins sur la glace ! Voire deux !

Mettons d’emblée les choses au clair : je ne suis de loin pas partisan des histoires de complot anti-romand et autres traitements de défaveur à l’encontre de Genève-Servette par le corps arbitral helvétique. Je ne pense pas non plus que Danny Kurmann, sur la glace jeudi en compagnie d’Andreas Koch, siffle sciemment contre le GSHC lorsqu’il affronte le CP Berne. Non. En revanche, il ne fait aucun doute que ce zèbre de pacotille n’a pas le niveau pour officier devant les 17’000 spectateurs de la PostFinance Arena.

La honte Danny Kurmann

Qu’un arbitre ressente un peu plus de pression que d’habitude face au mur bernois, je veux bien l’admettre. Mais à y réfléchir, faut voir les bœufs qui l’émettent, ce bruit. A part les 2-3 excités de Bümpliz derrière les tambours, la faune de l’ancienne BernArena est constituée aux deux tiers de balourds grassouillets dans la force de l’âge, genre bourgeois lunetteux et fumeur de cigarillos venu en 4×4 tout droit de Berthoud. Alors OK, ça fait peur, mais quand même pas au point de saborder la tactique de l’équipe adverse.
C’est pourtant bien ce qu’a fait le lâche Kurmann. En renvoyant aux vestiaires Marc Gautschi, coupable d’avoir pris la canne de Daniel Rubin en pleine figure, cet amateur d’Ovomaltine froid (c’est précisé sur le site de la Ligue) a craqué pour la première fois après moins d’un tiers-temps, sanctionnant de surcroît la présumée victime de deux minutes de pénalité. Allez comprendre la logique ! Droit derrière, Kurmann a sorti Mathieu Carle pour une faute commise par… Stephan, et asséné 10 minutes de plus au Québécois pour lui apprendre à critiquer ses décisions absurdes. McSorley a alors ouvert sa gueule et ramassé une pénalité de banc avant que Cody Almond ne fut sanctionné de manière extrêmement sévère pour avoir poussé un Bernois tout heureux d’en rajouter.

Résultat : cinq minutes à 3 contre 5 durant lesquels les Aigles ont montré qu’ils n’avaient pas le meilleur box-play du pays pour rien ! Admirables d’abnégation, les Genevois allaient, peu après, bénéficier cette fois-ci de l’incompétence de Kurmann, poussé par excès de professionnalisme à réparer ses erreurs par une nouvelle injustice. Alors que le score était de 2-3 pour Genève-Servette, le vil arbitre a validé à la surprise générale un but ostensiblement marqué d’un coup de patin volontaire par Dan Fritsche. Le pire, c’est qu’il a eu tout loisir d’admirer le geste intentionné de l’Américano-Suisse à la table officielle, prouvant aux adversaires du recours à la vidéo que celle-ci ne sert à rien si celui qui la regarde n’a pas compris les règles du jeu.

En route vers les demi-finales !

Bon, au final – et comme je le disais au début de l’article – dans le cas du GSHC, mieux vaut jouer à 4 qu’à 5, l’équipe est plus dangereuse. Mais ça, ni Berne ni Kurmann ne sont censés le savoir. L’arbitrage mis à part, Genève-Servette peut dire merci à Marco Bührer, à nouveau tout sauf décisif comme en témoigne son dégagement dans les patins de Philippe Furrer qui a conduit au 0-2 de Picard.
La victoire des Aigles est bien sûr aussi celle de la solidarité. Sans même mentionner les longues périodes d’infériorité numérique brillamment négociées, l’équipe a su se remobiliser en prolongation après avoir encaissé 3 buts dans les cinq dernières minutes du troisième tiers. Si un tel relâchement est parfaitement inadmissible à ce niveau, comme on a gagné on s’en fout. Faudra juste essayer de mieux négocier ce genre de situation, qui risque certainement de se reproduire dès samedi. A Genève, quand l’arrogance revient c’est plutôt bon signe !
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Berne – GE-Servette 5-6 ap (1-2 1-2 3-1)

Allmend, 16’011 spectateurs.
«Arbitres» : MM. Koch et Kurmann.
But : 61e Simek 5-6. Le reste n’est pas important.
Pénalités : Berne: 4 x 2’ contre Berne ; 6 x 2’ + 1 x 5’ (Gautschi) + 1 x 10’ (Carle) + 1 x 20’ (Gautschi) contre GE-Servette.
Berne: Bührer; B.Gerber, Roche; F.Randegger, Kinrade; Collenberg, Jobin; Furrer; P.Berger, Ritchie, Vermin; Rüthemann, Plüss, Bednar; Scherwey, Gardner, A.Berger; Bertschy, Rubin, Neuenschwander; Loichat.
GE-Servette: Stephan; Gautschi, Carle; GA.Randegger, Vukovic; Mercier, Antonietti; Iglesias; Picard, Romy, D.Fritsche; Keller, Almond, Simek; Salmelainen, Walker, J.Fritsche; Friedli, Rivera, R.Gerber; J.Savary.

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4 Commentaires

  1. Dis pas des trucs comme « En route vers les demi-finales! », tu vas nous porter la poisse!!

    Surtout que si on gagne pas demain soir… et ben c’est retour à la case départ et là, ça va être super chaud.

    Mais merci à l’équipe pour les émotions d’hier soir, magique!!

  2. Total respect à Genf, balèze ce que vous avez fait hier, surtout le fait de garder la tête froide en prolongation après le retour des Haribos.
    Encore moins envie qu’avant de vous croiser en demi…

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