Laurent Roussey enfin licencié du Lausanne-Sport !

C’est officiel depuis quelques minutes : Laurent Roussey a été congédié de son poste d’entraîneur du Lausanne-Sport. Le technicien français va rebondir au FC Sion où CC est assez fou pour l’accueillir à nouveau (courage à lui) en lieu et place de la marionnette Decastel. C’est évidemment une excellente nouvelle pour tous les suiveurs du LS, tant le club allait droit dans le mur avec le «Raymond Domenech du pauvre» à sa barre.

E – N – F – I – N !!! Le LS et son président Alain Joseph ont pris la meilleure des décisions possibles en se séparant de «l’imposteur» Laurent Roussey, comme le surnomment bon nombre de spectateurs de la Pontaise. La nouvelle est tombée non pas comme une surprise mais comme un soulagement attendu depuis bien longtemps. Et on peut te dire qu’on est heureux de l’annoncer, nous qui avions demandé sa démission depuis plusieurs semaines et qui l’avions sélectionné dans notre dernière brochette des Pigeons.  En 16 mois à la tête du club, le coach tricolore a exaspéré le peu de supporters encore présents du côté de la Pontaise. Incapable de dégager un onze de base ni à installer durablement un système de jeu, Monsieur Satisfait a fait tout faux depuis le début de l’année et présente un bilan pour le moins horrible en championnat : en 30 matches de Super League en 2013, ce dernier affiche 4 victoires, 4 matches nuls et… 22 défaites ! Inutile de dire que ce licenciement était la seule et unique issue pour mettre fin au calvaire.
En plus de ses choix tactiques incohérents, ses excuses grotesques à répétition ont fini par faire perdre patience aux rares personnes qui croyaient encore en lui. Le Français a en effet réussi l’exploit de se mettre en mode Raymond Domenech ces dernières semaines. A chaque fois que son club perdait, ce n’était pas la faute de son schéma de jeu, de sa composition d’équipe ou de ses transferts foireux, mais celle de l’arbitre ou à «pô de chance». Le comble du ridicule a été atteint à Tourbillon où, après une énième défaite affligeante de sa formation, Roussey a réussi à se montrer «satisfait de son équipe», qui était selon lui «joueuse». A niveau-là de mauvaise foi, c’est de la malhonnêteté crasse.

Le pire dans tout ça, c’est qu’Alain Joseph lui a naïvement laissé les clés de la maison lausannoise et lui a ainsi permis de précariser les finances du club tout en détruisant le peu d’identité qu’avait cette équipe avec sa désastreuse campagne de transferts. En se séparant de certains cadres comme Roux, Favre et Marazzi tout en engageant des joueurs aussi farfelus que Kadusi, Pimenta, Fickentscher, De Pierro ou autre Zambrella, le Français s’est complètement fourvoyé et ne laissera quasiment que des mauvais souvenirs aux supporters du Lausanne-Sport. Hormis deux claques infligées au Servette FC la saison dernière (les mythiques 5-1 et 3-0), le LS à la mode Roussey ne fut qu’un bateau sans âme et sans envie.
A la façon d’un Waldemar Kita, le «petit prince de Geoffroy Guichard» laisse derrière lui une équipe au bord du gouffre dans un stade de mort clinique avancée. Bien entendu, on est plus qu’heureux de le voir partir mais on a cet arrière-goût d’injustice car c’est Roussey et son staff qui ont mis le LS là où il est. Alors que le club va devoir se lancer dans une opération sauvetage ô combien compliquée, lui et ses sbires se lézarderont sous le soleil valaisan tout se délectant des malheurs du LS, qui devient du coup un candidat direct. 
En conclusion, cher Laurent, on te souhaite de bien t’amuser avec ton ami CC et n’oublie surtout pas ton téléphone portable lors des matches, histoire de bien appliquer les consignes de ton nouveau boss. Les fans du LS doivent quand même remercier Constantin : sans lui Alain Joseph n’aurait certainement pas eu les moyens de mettre Roussey à la porte tout en engageant quelqu’un d’autre.

Et maintenant ?

Reste désormais à trouver un remplaçant et vite, car il y a le feu chez les Vaudois. Cette équipe est en plein doute, en perdition même, et la grande majorité des joueurs semble complètement démobilisée. Le futur entraîneur aura donc comme tâche principale de remotiver un groupe et de faire de ces footballeurs du dimanche une vraie équipe de guerriers prêts à tout pour faire des points sur les pelouses de Super League. Puisse le nouvel entraîneur mettre les joueurs face à leurs responsabilités et faire sortir leurs trippes sur le terrain. Si cela est possible, le LS a une petite chance de s’en sortir. Quoi qu’il en soit, les chances sont déjà plus grandes maintenant que Roussey a quitté les Plaines-du-Loup (et on espère qu’il prendra Kadusi dans ses bagages).
Bon vent petit Domenech, et au plaisir de ne plus te revoir !
Photos Pascal Muller, copyright EQ Images