En voyage avec Gabriele, victime d’une nouvelle journée cauchemardesque pour le Calcio

Dimanche matin, station de service Badia al Pino, 200 km au nord de Rome sur l’autoroute qui mène à Milan. Gabriele Sandri, 28 ans, supporter de la Lazio en déplacement à Milan pour assister au match contre l’Inter, meurt d’un coup de feu au cou «accidentellement» tiré par un agent de la police routière. Cette mort, tragique et casuelle, a déclenché une série inqualifiable et injustifiable d’épisodes d’idiotie collective de la part des ultras (la partie la plus radicale, voire violente, des tifosi) contre les forces de l’ordre et les institutions sportives. Avec l’effet de remettre à nu toutes les failles d’un système de gestion du Calcio vieux, fragile, malade.

Rome, dimanche 11 novembre, 3h30. Gabbo DJ vient de terminer son travail aux platines du Piper, une des discothèques à la mode des nuits de la capitale. Chaque fois qu’il y joue il enflamme le dancefloor, il est plutôt doué et très prisé. En fait on raconte qu’il mixe même aux soirées privées des joueurs de la Lazio. Oui, les aigles blancs et bleus, l’autre passion de Gabbo, au siècle Gabriele Sandri, issu d’une famille de la bourgeoisie romaine. Cela fait un bail que Gabbo n’a plus suivi son équipe à l’extérieur mais demain il y a la première de la classe, on ne peut pas perdre cette occasion. Et pourtant Gabbo reste encore quelque temps au Piper en discutant notamment avec le gérant et ami Marco Bornigia (qui dira de lui quelques heures plus tard, non sans émotion, qu’il était «toujours souriant, très poli, presque timide, bref un garçon en or…»). De toute façon, il pourra dormir dans la voiture le lendemain…Autoroute A1, dimanche, 9h00. La Renault Mégane qui transporte Gabbo et quatre autres supporters de la Lazio s’arrête dans la station service Badia al Pino, près d’Arezzo. C’est la voiture fétiche qu’ils utilisent toujours pour aller suivre leurs idoles. Et dieu sait s’il faut s’accrocher à tout porte-bonheur vu les difficultés auxquelles l’équipe fait face depuis le début du championnat. Gabbo n’a pas vu le temps passer. On aime penser qu’il rêvait du match qu’il allait voir : est-ce que Rocchi et Pandev vont être assez inspirés, est-ce que le vieux gardien Ballotta (43 ans) va pouvoir racheter son erreur qui a couté le match face à la Fiorentina en refroidissant les ardeurs d’Ibrahimovic ? C’est à ce moment là qu’advient le maudit contact avec un groupe de supporters de la Juve… A 9h30, à 200 km au nord du Piper, le voyage pour Milan et la vie de Gabriele Sandri se terminent, brusquement. Il n’avait que 28 ans.


Gabriele Sandri, tué par un coup de feu dimanche matin

Il paraît qu’un début de rixe aurait eu lieu entre les supporters des deux équipes et qu’un agent de la police routière, qui se trouvait dans la station de service située de l’autre coté de l’autoroute, serait alors intervenu et aurait fait usage de son arme de service en tirant un premier coup en l’air. A ce moment là la rixe s’était déjà estompée d’elle-même, les supporters étant déjà rentrés dans leurs voitures. Gabbo, lui, y était certainement car un deuxième coup de feu parti du même revolver (le seul présent sur les lieux !) cette fois-ci à hauteur d’homme l’a atteint mortellement alors qu’il était assis à l’arrière du véhicule. Poisse, erreur tragique, oui, mais qu’est-ce qui motive un agent spécial avec 12 ans de formation à ne pas rengainer son arme alors qu’il court pour prendre note des plaques des véhicules ? Un témoin l’aurait vu tirer à bras tendus… La famille de Gabbo, l’Italie entière demandent une enquête claire, sans taches, comme par ailleurs assuré par le préfet d’Arezzo et une justice qui n’accordent aucun privilège.

Mesures insuffisantes

La nouvelle de la mort de Gabriele tombe comme de la foudre sur le ministère de l’intérieur et sur les dirigeants de la federcalcio (fédération italienne de football). Deux groupes de supporters, la police qui ouvre le feu… Ceci est matière pour l’Observatoire pour les affaires de sport, groupe crée expressément pour la prévention de la violence aux cours de manifestations sportives. L’Observatoire avait été une des mesures prise par les affaires intérieures au lendemain du tragique décès de l’inspecteur de police Filippo Raciti, le 2 février 2007, pendant les affrontements violents entre les supporters du FC Catania et des forces de l’ordre lors du derby sicilien Catania – Palermo.
Il manque seulement quelques heures avant le début des matches… Que faire ? On se dit (à l’Observatoire) que le match de février à Catane avait été anticipé au vendredi soir, que les affrontements avaient été violents, à proximité ainsi qu’à l’intérieur du stade et qu’il y avait eu tout le temps de prendre la décision de suspendre les autres matches du weekend (samedi 3 et dimanche 4, ndlr). Alors que la mort de ce jeune Romain n’est qu’un tragique fait divers, une erreur humaine, qui n’a rien à voir avec le Calcio, mis à part le début de rixe entre deux petits groupes de supporters…
Donc voilà, comme signe de respect l’Observatoire annonce le renvoi d’Inter – Lazio (c’est la Lazio qui le demande, on va le leur accorder, bonté divine…) et que les autres rencontres commenceront en retard de 10 minutes. Quelle erreur ! Quel manque de clairvoyance ! Quel manque de sensibilité ! Foutu compromis à l’italienne ! Il aurait fallu la force, l’autorité, de tout arrêter.


Rome en pleine guérilla urbaine

Le prétexte

Parce que si une comparaison entre les deux faits tragiques (Catane et station service sur l’A1) paraît impossible pour l’Observatoire du ministère ainsi que pour la plupart des lecteurs et des personnes de bon sens, cette association est loin d’être insensée dans la tête d’un ultra. Un ultra n’est pas un supporter comme les autres. En fait ce n’est même pas un supporter car il ne va pas au stade pour voir ou supporter les matches de son équipe mais pour libérer ses pulsions de violence, sa haine envers le monde, ses frustrations pour une vie qui ne lui réserve que des déceptions… Et il voit dans les forces de l’ordre l’ennemi juré qui l’empêche de «s’exprimer».
Cet ennemi juré s’est en plus bien organisé depuis quelques mois, depuis que cet inspecteur est mort, puisqu’on interdit à l’ultra l’accès à sa «salle de jeu» (le stade) avec des contrôles de plus en plus stricts (tourniquets, billets nominaux, black-list avec collaboration des vrais supporters). Certaines fois ces contrôles pénalisent même les vrais tifosi, qui ne peuvent plus suivre leur équipe à l’extérieur dans les matches «à risque» (voir Genoa – Milan, Roma – Napoli,…).
Mais le voilà le prétexte qu’il fallait à notre ultra : un ennemi qui meurt (l’inspecteur), tous les matches suspendus ; «un des nôtres» est tué par l’ennemi et on commence 10 minutes en retard ? Cela est suffisant, deux poids, deux mesures.

Vengeance, violence, destruction

Le bilan ressemble tristement plus à un bulletin de guerre qu’à une journée de championnat. A Bergame, les ultras (le visage lâchement couverts par les écharpes) ont défoncé les barrières de protection à l’aide d’un couvercle d’égouts (comment est-il entré à l’intérieur ?). A rien n’a servi la tentative de médiation du capitaine bergamasque Doni, le match Atalanta – Milan a dû être suspendu. Difficile d’oublier les visages en larmes des gamins dans les tribunes qui étaient venus pour admirer leurs idoles et sont rentrés avec ces images de vandalisme.
A Milan, le commissariat près du stade à été agressé avec des lancés de pierres, les vandales ont aussi attaqué quelques journalistes. A Rome les épisodes plus graves avec une véritable guérilla dans le quartier du stade Olimpico : 20 représentants de police et carabiniers ont été blessés, une caserne (il faut y aller !) ainsi que le siège du comité olympique italien (CONI) ont été attaqués ; voitures brûlées et même de pauvres officiers de la police de stationnement agressés.


Les restes d’une nuit d’émeutes…

Remèdes

L’interdiction de suivre son équipe à l’extérieur ne peut en aucun cas être une solution à long terme. Dans le commentaire à l’intéressant article paru dans le Coin polémique du 5 novembre, je disais qu’un moratoire sur le Calcio en général me paraissait une mesure inadaptée. S’il est vrai qu’il faut faire face aux problèmes de violence avec le maximum de rigueur, le Calcio, comme football joué, reste encore crédible et il faut à tout prix protéger le spectacle et ses supporters (spécialement les familles qui aiment aller au stade). Pour cela il faut s’inspirer d’autres modèles qui ont permis de réduire les épisodes de violence, grâce aussi à la collaboration très efficace entre les dirigeants des clubs et les institutions. En Angleterre, les clubs assurent le bon déroulement du match en déployant un service de sureté privé. La nouvelle de dernière minute est que depuis mars 2008, il sera obligatoire d’avoir des «stewards» (les bonhommes jaunes que l’on voit dos au match dans les stades anglais) de formation spéciale à l’intérieur et à l’extérieur des enceintes italiennes. Il aura fallu la mort de Gabriele Sandri, la 18ème victime des folies collectives dans le Calcio, pour arriver peut-être au début d’une vraie solution.
Ciao Gabbo, et que les aigles bianco-celestes puissent voler haut pour toi cette saison.

Écrit par Riccardo Accolla

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33 Commentaires

  1. « En fait ce n’est même pas un supporter car il ne va pas au stade pour voir ou supporter les matches de son équipe mais pour libérer ses pulsions de violence, sa haine envers le monde, ses frustrations pour une vie qui ne lui réserve que des déceptions…  »

    Peut-on faire plus caricatural que cette phrase ridicule ? Dommage, ça décrédibilise totalement le reste du papier, plutôt bon dailleurs.

  2. En fait je crois plutôt que lauteur veut exprimer limage quont les autorités et l’Observatoire du ministère des ultras…. Non ?

    Beau récit, poignant.

  3. les ultras ne sont pas tous des vandales des violent qui viennent pour casser… La définition dun ultra est un supporter fidèle qui soutien son équipe jour et nuit dans la diffculté comme dans le bonheur

  4. ya-t-il une définition possible pour les ultras ? non bien sûr, parce quun ultra supporte, voue une indescriptible passion à son équipe, mais défile aussi, allume tout le monde, fout la merde et tape le cas échéant… Mais ça faut surtout pas le dire ! Bref, un ultra est mec génial qui se tient toujours à la limite, mais quand ça part en couille cest jamais de sa faute… le sketch quoi ! Faudrait peut-être que le mouvement sassume et arrête de nous casser les couilles ! Bref, cest quoi la différence entre un ultra et un altermondialiste anti G8 ? ben je croise quil y en a pas… Ca milite, ca fout la merde et sa part en couille… mais ça nest jamais de sa faute ! de la merde je vous dis !

  5. Il faut arrêter décrire toutes ces bêtises sur le mouvement ultra. Je pense que le problème des politiques et de lopinion publique est de confondre ultra et hooligan. En effet, les ultras sont avant tout la pour suivre leur équipe avec passion. Ils aiment le sport, ils aiment le foot, ils sont connaisseurs et cest eux qui sont capable de rendre un stade en véritable chaudron. Cest aussi grâce à eux si les stades européens ont encore une âme (au USA par exemple, on explique au gens via un ecran géant quand il faut applaudire… :)).

    Même si le mouvement Ultra a tendence à perdre un peu les pédales si son équipe perds,même sils ne sont pas toujours tout blancs, ils restent défendables et respectons les…

  6. excellent papier, quelle quaéité.

    bravo à lauteur, la question ultra est sur toutes les lèvres et est un sujet délicat, je trouve les propos relatés justes.

    forza italia

  7. Ca me peine de le dire mais cet article sombre dans le ridicule quand le sujet ultra est aborde. Jusqua la bien ecrit, la description du monde ultra est dun caricatural digne du pire tabloid de droite. Dommage, jattendais mieux de CartonRouge…

    Y

  8. Vin100, malheureusement, tout ce quon lit sur les ultras cest que ce sont des racailles sans nom donc ton « il ne faut surtout pas le dire », ne fait bien rire…

    La comparison avec les altermondialistes est interessantes, on pourrait effectivement voire la deux mouvement jeune, pan-europeens qui agitent contre ce qui est percu comme les abus du systeme, letat du Calcio par example est avant tout du a des Moggi et autres dirigeants sans scrupules tout comme on peut blamer des profiteurs du tiers-monde genre Exxon ou Nestle detre bien plus coupables des mals du monde que quelques agites qui cassent des vitres…

  9. Effectivement mettre les Ultras tous dans le même sac nest pas juste.
    Mais par contre pour les grands extrémistes, genre Laziale, et autres casseurs que faire? Jusquà quel grand drame celà débouchera-t-il?
    Mais il faut aussi remettre le débât dans son contexte et ne pas oublier les erreurs policières ENORMES! Je vous invite à prendre connaissance de cet excellent article tiré de Sofoot:
    http://www.sofoot.com/article-102407-mort-a-l-autogrill-un-mauvais-polard-dans-la-serie-a-s%5B..]

  10. Mon intention nétait guère de prendre position contre les Mouvements Ultras, qui sont composés en grande majorité, comme le rappellent xxx et lion lausannois, de supporters passionnées, qui avec leurs couleurs, leur chanson de support et de moquerie verbales enflamment (positivement) les matchs et souvent constituent un 12ème homme fondamental à leur équipe. Heureusement quils sont là, respect pour ceux-ci. Mais comme tout mouvement de passionnés (intéressant le parallèle de vin100 avec les altermondialistes) sous le drapeau des Ultras sabritent des violents (une minorité, cest vrai) qui profitent de la passion et du sain transport des autres pour malheureusement les entrainer en acte de violence collective. Cest ce modèle dultrà là (le « hooligan » si xxx préfère) qui a pris le dessus le weekend passé à Bergame, à Milan, à Rome et sur lequel, à mon avis, cet article se devait de mettre laccent (peut-être de façon caricaturale et provocatrice, mais nécessaire). Le film « ultrà » (1991, Ricky Tognazzi) montre bien comme le mouvement Ultrà en Italie a pu dégénérer pour la présence de seulement quelques « mouton noirs » (et non, je ne suis pas de droite, 1890).
    Le manque de contrôle de la part des mouvements Ultras de leur minorité gangreneuse à mené, dans les 10 dernières années, hélas, à la dissolution de groupes ultras historiques et passionnés comme la Fossa dei Leoni (AC Milan, pour y être allé maintes fois, lambiance y était fantastique!) le brigate NeroAzzurre (Atalanta Bergame) et le Brigate Gialloblu (Hellas Verona).
    Il est devoir aussi d mentionner que dimanche dernier, pendant le match disputé entre la FIorentina et lUdinese les ultras de la « curva Fiesole » (fiorentina) ont tout de suite contrôlé leurs éléments aggressifs qui avaient comméncé à insulter les forces de lordre. Bravo à eux. Cest de ces ultras là que tout le monde à besoin.
    Je remercie tous les commentaires et spécialement Captain Marvel qui remets le débat dans son juste contexte.

  11. Riccardo, merci de leclaircissement, mais layant lu, je suis encore plus fache contre toi vu que tu sembles savoir ce que le monde ultra est et que tu as choisi demployer ce terme pour designer ce que tu consideres des hooligans/casseurs. Cest pas une histoire de semantique mais on a assez de problemes avec les gars du Matin et autre media qui mettent tout dans le meme sac sans quun gars informe fasse pareil… 😉

    Y

  12. ONORE A GABRIELE SBIRRI ASSASSINI!
    que de conneries écrite ou dites depuis ce drame…
    Comme dhabitude, cest le « mauvais » ultras qui va trimer… et qui est pointer du doigt dans cette affaire!
    Et pendant ce temps là, personne ne parle de cette BAVURE policière, de ce CRIME commis par un flic!
    LIBERTE POUR LES ULTRAS QUE JUSTICE SOIT FAITE!!!

    A.C.A.B

  13. Merci Riccardo pour tes éclairages qui démontrent si besoin est que tous ceux qui ont jugé ta démarche caricaturale ont finalement trouvé quelquun à qui parler… Qui démontrent également que leur petite stratégie de victimistion du mouvement est pathétique !
    Messieurs, lampleur du mouvement ultra, sa dignité vous impose au minimum de reconnaître et dassumer les délits de certaines de vous ouailles et dès lors de prendre vos responsabilités face à ces mêmes dérives.
    Ne venez pas chialer en mauvaises victimes, petites pucelles à peine violées, on croirait sincèrement avoir une bande daltermondialistes blondes, la chatte rasée et les jambes écartées !
    Quoi, je ne vous lavais pas dit ? je ne considère pas toutes les blondes pour des connes mais plutôt pour des putes…
    Allez, jarête de rigoler, je pense que vous voyez où je veux en venir…

    @com: les altermondialistes ne défendent pas de causes ? Ah bon ? Plutôt com, pardon plutôt con comme remarque…
    @1890: si tu penses que CartonRouge existe pour se branler sur le mouvement ultra, ben autant te dire que tu peux continuer à te branler sur Samanta Fox. Carton Rouge existe pour tout remettre en cause, le mouvement ultra au besoin, sans avoir à saffranchir de lhumeur de quelques lecteurs. CartonRouge existe pour poser les bonnes questions, chier sur les esprits bien pensants, sortir du cadre et mettre le doigt là où ça fait mal ! Au nom de quoi pourrions-nous chier sur les performances des sportifs, des dirigeants, et applaudir des deux mains la connerie de quelques nains ! Et pour ton info, je trouve les médias extrêmement tolérant avec le mouvement ultra ! Sur ce messieurs, je vous la souhaite ! Bonne branlette pour les uns, bons chants pour les autres !

  14. Ah oui cest vrai quavant les ultras, il ne se passait rien dans les stades, les patinoires… aucune ambiance, aucun chant, aucun jeune que des vieux, lEMS quoi !
    San Paolo, San Siro, Montchoisi, les Augustins, de vrais églises, sans chant, sans passion, parce que les ultras nétaient pas là !
    Allez je te laccorde, ce qui sappelait « fans clubs » à leur époque avait au moins autant de cons que les « ultras » daujourdhui…
    Bref, tas lair tellement bien inspiré sur le sujet, que je te laisse aller mettre à jour la page wikipedia qui te concerne et refaire lhistoire à ton image…
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ultras_%28supporters%29

  15. Je crois vraiment rèver quand je lis toutes ces conneries que les ultras viennent pondre sur ce forum afin de venir justifier leur mouvement, leur comportement et leurs petits copains qui viennent semer la merde dans les stades et patinoires.
    Deux exemples tout simples pour montrer ce que ces branlos ont généré.

    Avant que ces simplets dultras norganisent leur petite bande pour venir libérer leur frustration au bord des terrains, il ny avait pas de cages au Stade de Tourbillon pour emprisonner les supporters adverses. On les rencontrait à la cantine et on rigolait ensemble des performances de leurs joueurs ainsi que des notres. De meme au Forum à Martigny, on navait ny Securitas pour nous fouiller, ni présence policière pour entourer les fans club à la fin du match. Et croyez-moi, ca ne flanait pas malgrè ce laisser-aller.

    Bravo messieurs les ultras, continuez à croire que vous véhiculez des valeurs sportives soit-disantes supérieurs à celles du simple fan que je suis. Votre seul réussite ces 10 dernières années, cest davoir créé un malaise dans les patinoires et stades qui a amené de nombreux supporters à ne plus les fréquenter.
    La seule bonne nouvelle pour nous, cest quà force patauger dans votre fiante, vous allez vous y noyer. Le sport lui continuera et renaitra malgre vos excès.

  16. @ CC

    Rends toi au USA et va voir un match de baseball ou de football américain. Tu auras loccasion de vivre ton rêve: un match dans un stade bien convivial, familial, sans ultra…. et sans ambiance! Perso, dans ces conditions, je préfère regarder le match à la TV.. Ca reviendrait au même et cest moins cher…

    P.S. Je précise que je ne fais partie daucun mouvement ultra ou mouvement proche des ultras..

  17. Au vu des derniers commentaires, une questions se pose: nest-il pas préfèrable davoir des stades sans ambiance (avec des spéctateurs venu voir du sport) que davoir une ambiance de folie à chaque match mais au prix dun mort par rencontre ? Il me semble que la réponse simpose delle même.

  18. @CC : ah ? Nous, les supporters servettiens du milieu des années 80 (donc 10 ans avant larrivée des ultras en Suisse) étions accueillis à bras ouverts ? A coups de bouteilles de fendant vides, de canettes de coca pleines, oui ! En passant la main sur mon crâne, je me rappelle ces moments où le si chaleureux et fair-play public de Tourbillon nétait pas séparé des supporters visiteurs. Arrête ta nostalgie à deux roubles. La violence existait en Suisse bien avant que les ultras ne débarquent. Personne nen parlait, cest tout.

    Quant au sport, ce nest pas la violence qui va le tuer, mais laffairisme, les magouilles et les scandales (voir ces jours).

  19. @ NF
    si tu veux faire dans lexception vas-y franchement et prétendant que les valaisans vous attendaient à la gare ou dans les parkings du stade alors que vous marchiez mains dans la main avec votre copine ou vos enfants. Tu veux faire gober ca à vqui ?

    Tu me fais bien rigoler. Je pense que si vous aviez montré un minimum de retenue et jugeotte dans vos comportements en ne vous croyant pas aux abords des Charmilles (entre paranthèse, en arrètant de traiter les valaisans de paysans dans vos chants) , peut-ètre que vous auriez apprécier le spectacle et vos victoires à Tourbillon plutot que les bouteilles que vous receviez sur la figure à cause de votre propre betise.

    Ultra = supporter sans neurones qui a un comportement provocateur & Violent, qui cherche la m***** et qui finit par lobtenir

    Fan: fervent supporter de son club mais respectueux dautrui qui vient voir un match de foot et partage sa passion avec nimporte quel personne dans le stade

  20. Bordel on est pas sorti de lauberge avec ce débat!
    Que chacun aille au stade à sa manière, en fan, en ultra ou en string. A chacun sa culture et puis merde si il y a embrouille dans une enceinte cest quun millionnième de la merde que lon voit au TJ chaque jour.
    Le foot est populaire et attiste les passions! Or quelle est la première définition du mot passion dans le dico??

    NON AU FOOT MODERNE!

  21. Jadore CC qui fustige les ultras pour leur violence et qui ensuite justifie le lancer de bouteilles sur les supporters Servettiens a Tourbillon a cause de leur « manque de respect »…

    A part ca, pour lambience, il suffit de voir ce qui se passe de nos jours en France, Italie, Suisse, etc quand les ultras font la greve…un silence de cathedrale. A se demander ou sont passes tous ses « vraix fans » plein de passion mais sans violence…Devant la tele peut-etre?

  22. Moi, ce que jaime bien, cest le spectacle/la passion sur le terrain ou sur la glace…

    Lambiance autour en bonus!

    Mais il faut aussi que javoue que jai une vie en dehors des jours de match.

    Et que lon ma enseigné suffisamment de respect de moi-même pour que jen accorde également aux autres…

  23. @ 1890
    Tu vas me faire le plaisir de bien relire mes lignes et me dire là ou tu trouves le terme justifier le lancer de bouteille dans mon texte.

    Ne me fais pas un faux proces. Les gars qui ont balancé les bouteilles, quil soient valaisans, portugais (en string !) ou pas nont rien à foutre dans un stade de foot et sont aussi à ranger dans le rang des ultras.

    Virons TOUS les provocateurs, les agresseurs, les gars qui viennent armés de bouteilles et autres objets dangereux de nos stades. Vous verrez que lambiance fans club suffira pour faire vivre nos stades.

  24. @CC
    Je ne fais pas dans lexception, je te dis ce que jai vécu à Tourbillon. Parce que tu es sédunois. Tu veux que je te raconte lEast Side (rien dultra), le Hardturm Front, les Bâlois ?

    Ca pétait régulièrement dans nos stades à lépoque. Là, je te raconte ce que jai vécu. Tu accuses les ultras davoir amené le chaos. Je te réponds par des exemples concrets que des problèmes, on en voyait avant.

    Quant à notre comportement, tu étais là pour juger ? Jen ai pas limpression. Parce que je peux te dire quon ne faisait pas les malins en débarquant chez vous, parce quon savait que tôt ou tard cela allait péter. Tout comme on savait quen allant à Zurich ou Bâle, on risque de manger. Cest sûr quen débarquant à moins de 50, cétait nous qui allions lancer les hostilités.

    Juste une question : tu étais présent au stade à cette époque (il y a plus de 20 ans) ? Tu te déplaçais pour voir comment cela se passait ailleurs ?

  25. CC ton discours que les Servettiens nauraient pas eu de problemes si ils avaient ete sage comme des images sent bon la justification. En quoi agire avec la grande gueule merite de de prendre des bouteilles sur la gueule? NF est un pere de famille, pas un mytho ni un violent donc pas vraiment lultra hargneux qui cherche la bagarre…

    Au passage, jai une photo prise au musee du football a Preston dun article deplorant la violence dans le foot et le fait que les gens bien ne pourront bientot plus aller au match vu latmosphere inquietante qui y regne. Date du 19eme siecle (plus sur de la date, 188x) comme quoi…

  26. @ 1890
    Tu vas me faire le plaisir de bien relire mes lignes et me dire là ou tu
    trouves le terme justifier le lancer de bouteille dans mon texte.

    Ne me fais pas un faux proces. Les gars qui ont balancé les bouteilles,
    quil soient valaisans, portugais (en string !) ou pas nont rien à foutre
    dans un stade de foot et sont aussi à ranger dans le rang des ultras.

    Virons TOUS les provocateurs, les agresseurs, les gars qui viennent armés de
    bouteilles et autres objets dangereux de nos stades. Vous verrez que
    lambiance fans club suffira pour faire vivre nos stades.

  27. @CC
    joli copier-coller.
    Cest là que nous différons. je ne peux pas cautionner ce quil se passe en Italie ou ailleurs en matière de violence. Mais des stades proprets avec juste des fans clubs, ce serait bien triste. Le foot, cest la vie. Allumer, titiller, cela fait partie du jeu. Franchement, un bon Servette-Sion avec deux kops qui se chauffent, cest plus sympa quun Sion-Aarau, non ?

  28. Tao excuse moi mais oú vois tu quil ya un mort par rencontre ? De plus un supporter tué par un autre ?

    Faut arrêter de mélanger tout et nimporte quoi hein.

    Le paysage ultra fait parti du football et ce bien avant notre naissance pour la plupart je pense. Sans ultras, pas dambiances, de chants, de chorégraphies, de folies dans les stades.

    Un ultra nest rien dautre quune personne comme une autre, à la différence quil vit pour lamour de son club, être ultra cest un style de vie, pas une simple mode ou une période rebelle de sa vie.

    Nombreux sont les gens qui ne connaissent rien au mouvement ultra et qui pourtant se permettent de faire des jugements à tort.

    Fustiger une certaine forme de violence je le comprends, mais remettre tout en cause alors que beaucoup ne connaissent rien à la situation en Italie voir même ailleurs est ridicule.

    GIUSTIZIA PER GABBO !

    ULTRAS LIBERI

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