Les Pigeons des JO de Sotchi

Exceptées les quelques médailles helvétiques et – à moindre mesure – la victoire du Canada au hockey, les Jeux Olympiques de Sotchi sont déjà oubliés et on est bien contents de passer à autre chose. Franchement, ça t’a fait vibrer ces gradins vides, cette neige artificielle et cette auto-branlette du CIO ? Histoire de ne garder que le pire de ces 22èmes Olympiades d’hiver, nous te proposons d’élire le Pigeon d’Or des JO, et ce jusqu’au dimanche 30 mars à minuit.

Thomas Bach

Le but de l’Olympisme est – enfin, était – de «mettre le sport au service du développement harmonieux de l’humanité en vue de promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine». Autant dire qu’après Sotchi, le résultat est brillant ; la preuve démontrée tout au long de la funeste édition des JO de Sotchi porte la griffe de Thomas Bach, nouveau boss du CIO et brave sous-fifre du Cher Leader soviétique Vladimir Poutine.
Tout au long de cette édition 2014, le padawan du tsar n’a cessé d’encenser des JO à «l’organisation fabuleuse» et de se mettre constamment à genoux devant son Maître, à l’image de Stéphane Bern devant Alain Delon dans les Guignols de l’Info. Un comportement embarrassant en plus d’être pathétique. Tous les superlatifs y sont passés sans le moindre regard critique ni remise en question. Selon le patron du CIO au charisme d’éponge, le «travail accompli durant ces sept dernières années a été extraordinaire.» Entre corruption, collusion, expropriations sans compensations, déportation des opposants, saccage de l’environnement, lois discriminatoires et propagande pro-soviétique, il est vrai que l’oligarchie à la tête de la nouvelle URSS a bien bossé.
Dès son élection à la tête du Comité Olympique, la toute première action de Thomas Bach a été de se torcher l’arrière-train avec la très contraignante Charte Olympique. Pour dénoncer toutes les exactions commises sur sol soviétique, le silence de Thomas Bach a été assourdissant afin d’éviter de froisser les Maîtres du Kremlin sous le leitmotiv cher à son prédécesseur Jacques Rogge : «rien ne doit venir gâcher la fête».
En revanche, pour ce qui est de faire du zèle quant à la présence criminelle de marques commerciales non partenaires des JO, de traquer tout athlète qui aurait l’audace de concourir avec un brassard noir en guise de soutien et de solidarité à des personnes tragiquement décédées, le CIO est très prompt pour rappeler les brebis égarées à l’ordre, toujours avec le sempiternel argument de ne pas «politiser les Jeux» et que «ce n’est pas la place pour ça.» Saluons au passage la décision des biathlètes ukrainiennes de quitter Sotchi face à la fourberie pleinement assumée du Comité Olympique qui applique à merveille cette foutue charte à deux vitesses. Incapable d’avoir tiré un quelconque enseignement des Jeux de Pékin, Thomas Bach s’est empressé de sacrifier toute notion de valeur sur l’autel de la cupidité et de la rentabilité.
La lune de miel entre Poutine et son toutou n’est toutefois pas terminée. Bob l’éponge aurait même invité Vladimir le Grand à Lausanne afin de «développer la coopération entre la Russie et le CIO». Pour quelqu’un qui ne souhaite sous aucun prétexte politiser le mouvement olympique, difficile de faire mieux. L’agissement du CIO cautionné par son patron vendu n’est ni plus ni moins que de la collaboration au sens historique du terme.

Damien Brunner

Qui de mieux que Damien Brunner pour incarner la débâcle du hockey masculin helvétique à Sotchi ? Joueur suisse le plus talentueux de sa génération, le natif d’Oberlunkhofen est passé complètement à côté de ses JO avec zéro point en quatre matches et ce malgré un temps de glace dépassant les 16 minutes en moyenne. Incapable d’assumer le rôle de leader qui lui était dévolu, il a erré comme une âme en peine sur la glace russe. Très loin de l’image qu’on se fait d’un sportif fier et heureux de porter le chandail national lors d’une grande compétition internationale. Sur les épaules de Brunner, le tricot helvétique semblait peser aussi lourd qu’un boulet.
Les Jeux de Brunner auront été à l’image de ses débuts décevants sous le maillot des New Jersey Devils. Son entraîneur ne s’y est pas trompé et l’ancien Zougois voit son temps de jeu diminuer inexorablement au gré de ses multiples contre-performances. Plutôt que de sagement continuer son développement après une première saison prometteuse à Detroit, Brunner s’est vu trop vite trop beau et a refusé de signer une offre de prolongation pourtant correcte. Au final, cette diva de pacotille se retrouve cantonnée en bout de banc voire en tribunes, et risque de ne pas faire de vieux os de l’autre côté de l’Atlantique.

Philippe Candeloro

Si le Larousse devait trouver une définition pour le mot «beauf», il suffirait d’écrire «Philippe Candeloro». Ce dernier englobe en effet toutes les caractéristiques de ce genre de personne : grossier, inculte, limité intellectuellement et un peu con. Candeloro, c’est typiquement le mec qui regarde le Journal de 13 heures de Jean-Pierre Pernaut, passe ses vacances au camping du Cap d’Agde, voue un culte à Dany Boon et rit aux blagues de Franck Dubosc. A la limite, ça ne nous dérangerait pas, chacun vit sa vie et c’est tant mieux. Le problème avec l’ancien patineur artistique, c’est qu’il est depuis quelques années consultant sur France Télévisions, et ce pour le plus grand malheur des téléspectateurs de la chaîne publique.
Vulgaire et misogyne, Candeloro passe les concours à fantasmer sur les formes avantageuses des athlètes, n’hésitant pas à sortir des gags graveleux et invariablement pas drôles. A tel point que le CSA est en train de visionner l’intégralité des commentaires du duo Candeloro – Monfort durant les JO de Sotchi afin de voir si d’éventuelles sanctions doivent être prises. Parmi les perles de l’homme qui aimait se ridiculiser sur la glace en se déguisant en Lucky Luke (entre autres), notons les «je connais plus d’un anaconda qui aimerait venir l’embêter cette jeune Cléopâtre canadienne» et «elle a des airs de Monica Bellucci, avec un peu moins de poitrine mais bon» qui feraient passer Jean-Marie Bigard pour un modèle de finesse. Pourtant, malgré ses écarts de langage à répétition, Candeloro est toujours en place. A croire que France Télévisions ne jure que par les beaufs. Ou que cette chaîne n’est finalement regardée que par des beaufs… ou des Français moyens, c’est selon.

Massimo Lorenzi

Tout en faisant à la Russie l’honneur de sa présence, Massimo Lorenzi a eu la brillante idée d’agrémenter nos JO en sur-utilisant son compte Twitter pour retransmettre au plus près la passion aux téléspectateurs. Las, l’apprentissage des réseaux sociaux ne s’est pas fait sans mal. Mettant un point d’honneur à répondre à toutes les sollicitations sans exception, le chef du Département des sports de la RTS a passé deux semaines à remercier avec fausse humilité tout commentaire sachant relever le talent des employés du service public. Quant aux cuistres qui osèrent émettre une once d’avis critique, c’est à coups de «on se réjouit de recevoir votre candidature» ou autre «Montréal ça s’écrit avec un accent aigu si jamais» qu’ils furent reçus. De la part d’un gars qui a proposé un contrat de consultant à William Besse, avouez que relever des fautes d’orthographe, c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité.
S’il est normal qu’un chef protège le travail de son équipe, l’idole des grands-mères aurait pu nous surprendre et faire preuve d’un peu moins de hautaineté. Que la RTS ait fait son boulot correctement c’est une chose – c’est même la moindre des choses –, tout n’a clairement pas été parfait et il eut été de bon ton de le reconnaître. A l’image de la brillante idée de commenter en direct les matches du sport numéro 1 des Jeux avec un consultant se trouvant à quelques milliers de kilomètres de l’événement…
Se rendant compte de l’absurdité de ses remarques spasmodiques – ou de l’ampleur de la tâche qui l’attendait s’il persistait à vouloir répondre à chaque critique sur la performance des commentateurs, c’est selon – Massimo a fini par supprimer lâchement ces twittos incompatibles avec sa précieuse image d’intellectuel détendu. Pour la remise en question par contre, on repassera.

Sven Michel

En décembre dernier, l’équipe suisse masculine de curling était parvenue à créer la surprise en remportant le titre de champion d’Europe en Norvège. Il n’en fallait pas plus pour légitimement viser une médaille helvétique à Sotchi en dépit du jeune âge et de l’inexpérience du skip Sven Michel. A Sotchi, les choses n’avaient pourtant pas si mal démarré pour la formation d’Adelboden en disposant du grandissime favori, le Canada de Brad Jacobs. Les rêves les plus fous étaient alors permis.
Et puis patatras. Après trois défaites concédées contre l’Allemagne, la Chine et la Grande-Bretagne, les Suisses avaient l’occasion de stopper l’hémorragie face aux locaux russes. A 6-4 après le 9e end et l’avantage de la dernière pierre, Sven Michel a réussi l’exploit de balancer une bombe alors que la maison était grande ouverte, offrant la victoire aux Russes 7-6 sur un magistral plateau. Un cas de figure hallucinant et qui ne s’est probablement jamais vu à ce niveau de la compétition. Vexé comme un obèse morbide à qui on aurait volé son quadruple cheeseburger avec supplément mayo-bacon, le capitaine suisse a proprement snobé la conférence de presse, son entraîneur se contentant de balbutier un «probable problème de concentration». C’est étrange, on s’en serait à peine douté.
La suite du tournoi s’est alors résumé à un long et pénible pensum pour les Helvètes qui ne sont parvenus à remporter que deux autres rencontres contre le faible Danemark et les Etats-Unis déjà éliminés. Un désastre collectif certes, mais dont la grande part de responsabilité revient à un Sven Michel au mental terriblement friable et aux choix tactiques plus que discutables. Une sortie par la petite porte indigne pour un pays constamment à la lutte pour les premières positions.

Patrick Montel

L’avantage avec Patrick Montel, c’est qu’il est tellement mauvais et imbu de lui-même qu’il rend par magie les commentateurs de la RTS excellents et sympathiques. Personnification du journaliste français chauvin et sans grandes connaissances, Montel a créé un petit buzz durant ces JO en s’en prenant à des collègues – sur le plateau et en direct – qui avaient eu l’outrecuidance d’utiliser des termes anglais pour commenter le snowboard, pardon, le surf des neiges. Quel drame ! Rien de tel pour pourrir l’ambiance et faire le bonheur des internautes, lesquels se sont empressés de dire tout le mal qu’ils pensaient du plus franchouillard – et insupportable – des commentateurs sportifs. S’essayant ensuite à l’humour après le carton des descendeuses helvétiques, Montel a twitté un «Schweiz über alles» qui lui a également valu une volée de bois vert. Quand ça ne veut pas…
Durant tous les Jeux, Montel a aussi eu le don de commenter tout et n’importe quoi, avec la plupart du temps une méconnaissance crasse et inadmissible des disciplines qu’il suivait. Si tu as eu la malchance d’écouter ses analyses lors du saut à ski par équipes, tu as dû te rendre compte que le spécialiste athlétisme de la rédaction de Stade 2 était complètement à la rue, lisant péniblement ses notes tel un mauvais élève qui triche à l’examen du bac. Même Loana nous parlant de géopolitique internationale maîtriserait mieux son sujet ! Bref, entre Candeloro et Montel, France Télévisions a donc touché le fond durant ces Olympiades. Nul doute que les pauvres téléspectateurs français n’ont pas fini de râler sur la nullité de leurs commentateurs sportifs. Et ces derniers ne peuvent même pas compter sur TF1 pour augmenter le niveau, bien au contraire. 

Alexander Ovechkin

Tout le monde était averti, l’objectif numéro 1 de la Russie était de remporter l’or olympique en hockey sur glace, chez elle, bien au chaud à la maison, et effacer ainsi les nombreuses humiliations faites à la Sbornaja, de la Summit Series en passant par les derniers Mondiaux disputés sur sol russe ou la fameuse humiliation 7-3 contre le Canada aux JO de Vancouver. D’un simple objectif, on en est vite passé à une véritable obsession, une nécessité absolue où toute autre issue que la victoire finale était inconcevable. Alexander Ovechkin a été le fer de lance du lancement de la campagne russe partant à la conquête de l’or. Avant même la confirmation de la participation des joueurs de la NHL aux JO, l’attaquant des Capitals avait déjà annoncé cavalièrement qu’il serait à Sotchi quoi qu’il advienne.
Mais le problème d’Alexander Ovechkin est qu’il ne supporte pas la moindre pression. En Ligue Nationale déjà, il a cette fâcheuse tendance à devenir transparent dans les matchs à enjeu. En se mettant une pression absolument considérable sur les épaules, le Russe n’a pas franchement adopté l’approche idéale. Forcément, ça n’a pas raté pour une équipe d’individualités qui se sont magistralement ratés. Après avoir dû passer par les qualifications pour les quarts de finale – résultat d’un tour préliminaire loin d’être flamboyant –, la prétendue machine russe s’est logiquement enrayée contre le collectif finlandais dans une rencontre où les présumés leaders, Ovechkin en tête, ont brillé par leur absence. Symbole du naufrage de son pays, le Russe a terminé le tournoi avec deux ridicules points à son compteur, soit un but et un assist en ouverture contre les valeureux mais néanmoins limités Slovènes. Ensuite, plus rien. Dans une arrogance teintée de suffisance, la manivelle du tournoi olympique est donc revenue en pleine face d’un Alexander Ovechkin qui aurait bien besoin d’un coach mental à défaut de savoir jouer en équipe.

Shaun White

Quatrième en half-pipe et forfait en slopestyle, Shaun White est passé complètement à travers de JO où il escomptait bien ramener deux breloques dorées dans ses Etats-Unis natals. L’arrogant – et roux – américain a eu beau dominer ses runs de qualifications, il a trouvé plus fort que lui lorsque ça comptait vraiment en la personne de Iouri Podlatchikov, le nouveau héros national. Mais plus que cette contre-performance cuisante, c’est bien l’arrogance du bonhomme qui est sanctionnée ici. Irrespectueux dans ses interviews, le rider s’affiche dans toutes sortes de gala bling-bling entre deux tentatives avortées de sortir un CD, de s’afficher aux côtés de la première star venue ou de faire carrière à Hollywood.
Tout dans l’image mais rien dans les couilles : c’est en tout cas ce qu’ont pensé pas mal de ces concurrents lorsque la bien-nommée tomate volante a annoncé son forfait en slopestyle, où personne ne croyait de toute façon aux chances de victoire d’un type qui passe sa vie à se goinfrer de petits fours. Il suffit d’ailleurs d’aller vérifier sa cote de popularité sur Google pour vite comprendre que les déboires du Californien ont dû en faire rire plus d’un. Dont nous !
Photos Sotchi de Pascal Muller, copyright EQ Images

Commentaires Facebook

17 Commentaires

  1. Lorenzi le mérite pour l’ensemble de la rts, et effectivement pour ses tweets qui transpirent l’arrogance et l’autosatisfaction.
    Et compte tenu de la qualité et la connaissance de la personne qui s’est vue adresser ces remarques (Swisshabs), le bonhomme mérite encore plus sa claque.

  2. Plateau très relevé mais choix facile néanmoins : j’aurais bien voté pour un des deux français, mais comme je n’ai pas entendu leurs commentaires en live tant pis. Sinon, mon choix s’est vite tourné vers cette chèvre de Lorenzi pour toutes ses conneries et celles de son équipe. Mention spéciale aussi à White, mais tout est déjà dit dans l’article

  3. Dur dur. Lorenzi mérite celui du pigeon de l’année, pas le titre olympique.

    Shaun White mention spéciale pour sa coiffure.

    L’or Olympique dans la discipline volaille, on va mettre Patrick Montel, parce que je ne crois pas avoir entendu qqn d’aussi mauvais dans les commentaires sportifs, et ça ne date pas que des JO. Bon PAD est hors catégorie, mais Montel n’a pas grand chose à lui envier. En plus, il a un bonne tête de vainqueur. T’es un gagnant Patrick!

  4. Pigeonne de Sotchi:

    Mirjam Ott

    Une partie de curling c’est looooong

    Un tournoi de curling c’est très looooong

    Une petite finale perdue c’est 142h d’antennes pour que dalle

    Merciiiiiii !!!

  5. Tetcheu ça fait longtemps qu’on a pas eu un plateau aussi relevé que ça! Montel le mériterait tellement que ça me fait presque mal de voter Lorenzi… Mais en même temps quand tu supportes le bonhomme touuuuute l’année avec ses discours moralisateurs et son absence totale de connaissance sportive, tu peux difficilement choisir quelqu’un d’autre, aussi pathétique un imbuvable qu’il soit…

  6. Lorenzi, ne serait-ce que parce que l’idée qu’il apprenne avoir reçu ce « trophée » m’amuse au plus haut point.

    Pour toutes les raisons citées dans l’article comme dans les commentaires.

  7. Et voilà à nouveau la RTS récompensée pour l’ensemble de son oeuvre… Dommage, certes Lorenzi n’est pas friand d’auto-critique, néanmoins je trouve que la couverture des JO par la RTS a été d’excellente qualité. La pigeonnisation de Lorenzi me semble ainsi peu justifiée. Je trouve que Thomas Bach est un excellent client! Comment peut-on être aussi naïf vis-à-vis de l’olympisme et de cette « magie du sport »?

  8. Sans aucun doute, Massimo Lorenzi!! Bouffi d’égo et d’arrogance, ce type donne des leçons de morales dans tous les sens, et adore s’écouter parler. Imbuvable!!

  9. La couverture de la RTS a été d’excellente « qualité » uniquement par le fait du SotchiPlayer, qui nous permettait de suivre les sports qui n’étaient pas retransmis en direct, et cela sans coupure sur du Bob féminin, ni commentaires.

    Par contre, les commentaires étaient souvent médiocres, les choix de la régie continuellement décevants, que de fois j’ai dû zappé sur la RSI ou la SF, et comme relevé sur ce site, couper la retransmission juste avant la distribution de la médaille d’or au Canada pour rediffuser un 50km, c’était purement indéfendable.

  10. Mais sa majeste massimo,a,toujours ete,tres tres imbue de,lui meme moi je personnellement! Comme quoi il est diametralement oppose aux bons vins! Et j ai pas,fait,expres d oublier les accents ! Je sais juste pas,ou ils se trouvent sur ce p de clavier nokia!

  11. La sélection est excellente, dommage que les lecteurs soient si prévisible. Avec tous ces magnifiques candidat-pigeon, un peu de variété n’aurait pas fait de mal, plutôt qu’un énième article mou et consensuel critiquant la RTS et ses journalistes pour des motifs déjà maintes et maintes fois rabâchés sur ce site.

  12. Lorenzi les surclasse et de très, très loin. Le type qui a écrit cet article a bien résumé la situation. Suffisant au possible, le Lorenzi 2014 se veut urbain, racé et social, un peu comme un verre de goron du Valais. Aux chiottes!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.