Une bien belle manita

Le premier gros choc de cette Coupe du Monde, le remake de la finale de 2010, a accouché de la première surprise du tournoi. Et quelle surprise ! Giflés, les champions du monde en titre en sont encore sonnés. Ne se battant même plus en fin de match, la Roja va avoir de la peine à s’en relever. En même temps, ils avaient bien réussi à se remettre de la mortifiante défaite en ouverture il y a 4 ans. Méfiance donc !

1. Le résumé.


Les matchs de l’Espagne sont réputés pour être assez ennuyeux, voire carrément chiants à regarder. La première mi-temps nous a effectivement assez vite confirmé cette impression. Heureusement, Diego Costa avait la bonne idée de se procurer un pénalty aussi imaginaire que celui sifflé la veille sur Fred, comme quoi il n’y a pas que les arbitres Japonais qui sifflent n’importe quoi. Cet épisode a au moins eu le mérite de réveiller les Oranje. Ceux-ci parvenaient à égaliser juste avant la mi-temps par une tête impossible de Van Persie.
Au retour du thé – parce que naïvement je crois encore que les joueurs boivent du thé la mi-temps – les Néerlandais surclassaient la Roja. Van Persie et Robben furent intenables inscrivant chacun un doublé. Même Stefan De Vrij, 22 ans et 5 sélections se permit d’inscrire un horrible but entaché de la même faute qu’on avait sifflé contre Olic la veille. Quant aux Espagnols que dire… Ils n’ont plus joué. On a même eu le droit de voir Sergio Ramos se faire balader par Georgino Wijndalum, c’est quand même beau la Coupe du Monde.
2. L’homme du match.
Robben ? Van Persie ? On a de la peine à trancher. Finalement, c’est au tirage au sort que j’attribue cet honneur à Van Persie et c’est peut-être mieux ainsi. Le ralenti de sa tête a fait rire une bonne partie de la planète. 
3. La buse du match.
Difficile d’identifier qui était la buse parmi les onze oiseaux présents du côté espagnol. Entre le pingouin Casillas, le dindon Sergio Ramos et le coq Busquets, la buse devait être Diego Costa, reconnaissable par le fait qu’elle est la seule à avoir effectué un vol. Hué par tout un stade durant 60 minutes, Diego Costa a obtenu le deuxième pénalty imaginaire du tournoi et enfin il a sans cesse tenté de provoquer les défenseurs néerlandais en vain. Tout ça pour perdre 5-1… 
4. Le tournant du match.
Ou plutôt la tournante du match, celle dont a été victime Iker Casillas. A la recherche du record d’invincibilité en Coupe du Monde détenu par l’Italien Walter Zenga, San Iker a cédé 40 minutes trop tôt. Une fois le verrou sauté, Casillas a encaissé.
5. Le geste technique du match.
Certains doutaient du fait que Van Persie soit réellement du genre humain. On en a eu la confirmation hier soir. RVP est du genre otariidae otariinae. Le cirque Knie serait en train de préparer un contrat juteux pour recruter l’attaquant de Manchester la saison prochaine.

6. Le geste pourri du match.
Ça n’est un secret pour personne, Robben est le joueur le plus égoïste au monde. Déjà petit il ne prêtait jamais ses jouets. Non content d’avoir déjà inscrit le deuxième but batave, Robben a totalement ignoré son compatriote Wijndalum bien mieux placé que lui et a inscrit le cinquième et dernier but néerlandais tout seul, car il ne partage jamais. Dommage, c’eût probablement été la honte suprême pour la Roja d’encaisser deux buts de mecs qui ne comptent même pas dix sélections à eux deux. 
7. Ce match m’a fait penser à…
Un dessin animé de Walt Disney, parce qu’après avoir été victime d’une injustice des méchants, les gentils ont fini par triompher.
8. L’anecdote.
Le mec qui regarde Diego Costa avec des yeux globuleux n’est autre que Bruno Martins Indi. Premier joueur originaire de Guinée-Bissau à disputer une Coupe du Monde, ça vous en bouche un coin hein ?
9. Le tweet à la con.
«#CDM2014 : Les Pays-Bas qui ont écrasé l’Espagne ont récemment été battus par l’Equipe de France en match amical. Et si les #Bleus gagnaient ? » @lefootcestdesmaths. 
10. La rétrospective du prochain match.
Après sa victoire 5-1 face à l’Espagne, les Pays-Bas se révèlent et se positionne comme la meilleure équipe de tous les temps en en refilant 7 aux Australiens. Refusant d’effectuer la moindre passe, Robben inscrit 6 buts mais quitte le terrain suite au refus de Van Gaal de le faire tirer le pénalty pour le septième but batave.
Suite à cette claque monumentale, Casillas annonce la fin de sa carrière, l’Espagne gagne son match 1-0 face au Chili grâce à un but du gardien remplaçant De Gea monté sur corner. Dans la foulée Casillas déménage aux îles Tuvalu et on ne le revoit plus jamais.
 

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2 Commentaires

  1. Bon ok mais l’Espagne super dominait la 1ère mi-temps avant le but chanceux de Persie. Silva a eu 2x l’occasion de faire le break et à 2-0 c’était cuit pour les asperges.

    Après le 3-1 aurait dû être annulé et l’Espagne sans cette erreur d’arbitrage aurait pu arracher un match nul mérité sans ce but. Après, ils étaient démoralisés et n’ont plus joué.

    Vraiment, cette Espagne va gagner ces 2 prochains matchs, sortir le Brésil puis aller minimum en demi.

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