Enfin sans erreurs

Après trois essais infructueux, un match de cette Coupe du Monde s’est enfin déroulé sans grosses conneries de la part d’un trio arbitral. Le Chili en a profité pour empocher les trois points mais elle ne s’est pas pour autant vraiment rassurée.

1. Le résumé.


Premier quart d’heure tonitruant de la part des Chiliens, ils inscrivent deux buts par Sanchez et Valdivia. A ce moment, on craint le pire pour les Socceroos que l’on sait très fébriles, surtout que menés 2-0, ils ont eu la bonne idée d’évoluer en contre.
Heureusement pour eux et pour le suspense, les Australiens sont parvenus à égaliser par l’inépuisable Tim Cahill, au moment où on se demandait si les Aussies allaient parvenir à réaliser une frappe cadrée dans cette partie. Finalement les 11 petits mecs avec tous les bras tatoués se sont fait peur et ont même été un peu dominés par des Aussies plus vifs qu’en début de match. C’est à la dernière minute que Jean Beauséjour a pu délivrer les siens et clore ce derby du Pacifique Sud.
2. L’homme du match.
On le craignait un peu. Les arbitres n’étant pas à leur avantage en ce début de compétition, on se disait que l’arbitre ivorien Doué Noumandiez allait suivre la tendance. Les arbitres africains ayant mauvaise réputation, on pensait qu’il allait siffler 5 pénaltys inexistants. En réalité il n’en fut rien, Noumandiez est plutôt doué. Enfin une copie parfaite d’un arbitre dans ce tournoi et pourtant, il y avait quelques décisions pas forcément faciles à prendre.
3. La buse du match.
Le supporter chilien qui s’est dit : «Eh tiens si je rentrais un sifflet dans les tribunes  et que je faisais semblant de siffler des fautes!». On a franchement préféré les pétards de fin de match qui vaudront 16 matchs à huis-clos au Chili et on a trouvé presque plus insupportable que les vuvuzelas d’il y a 4 ans.
4. Le tournant du match.
Le but de Tim Cahill, une fort jolie tête qui a évité qu’on s’ennuie pendant en tout cas une heure de jeu. Cahill le boxeur c’est quand même au moins un but dans les 3 dernières Coupes du Monde. L’Australie a enfin trouvé une vraie légende du football.
5. Le geste technique du match.
On glorifie toujours les attaquants et leurs gestes techniques incroyables. Pour une fois, on a envie de souligner le geste d’un défenseur qui doit avoir autant de technique que William Prunier, Alexander Wilkinson. En sprintant et en se jetant pour sauver juste avant que le ballon ne franchisse la ligne, il nous a permis de croire pour la première fois que le détecteur de buts était un truc utile.
6. Le geste pourri du match.
Le geste de frustration de Vidal lors de son remplacement. A peine remis d’une blessure, la star de la Roja a été bien décevante. Fâché d’avoir été remplacé ou réaliste à propos de sa prestation médiocre, on ne le saura jamais, mais Vidal ne semble pas serein.
7. Ce match m’a fait penser à…
Marc Roger bien entendu. Tiens il devient quoi Marc Roger ? J’aimais bien son accent à Marc Roger.

8. L’anecdote.
Jamais une rencontre n’a été disputée par deux équipes aussi éloignée de la Suisse en Coupe du Monde. En même temps ça n’est pas demain la veille qu’on verra un Australie-Nouvelle-Zélande !
9. Le tweet à la con.
«Ce soir c’est aussi un peu une victoire pour le football genevois.» @servettefc
10. La rétrospective du prochain match.

Le Chili passe une deuxième manita aux Espagnols et la Roja est battue par l’autre Roja. Fêtant leur victoire, cinq joueurs chiliens bourrés saccagent leur chambre d’hôtel durant la nuit. Scandale au pays, pour la deuxième fois Jara, Vidal, Beauséjour, Valdivia et Carmona sont virés de l’équipe. Recevant le soutien de Nicolas Anelka, les joueurs chiliens fondent la FJVSN (Fondation des joueurs virés par leur sélection nationale).

L’Australie profite de la grosse tête prise par les Néerlandais pour arracher un point sur un bon vieux 0-0, le premier du tournoi. Enfin, les Socceroos tiennent leur résultat contre un grand du monde du football.

A propos Olivier Di Lello 141 Articles
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1 Commentaire

  1. Bon Marc Roger, je l’aimais bien, personnage attachant qui il est vrai n’a pas fait tout juste. Le SFC méritait un dirigeant ramenant de l’argent pour gagner le titre.

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