Vainqueur du Pigeon d’Or 2017 et lancement 2018

Merci chers lecteurs (et lectrices) de Carton-Rouge.ch. Je vous embrasse digitalement pour avoir choisi ce blagatzon de Mike Echenard comme votre Pigeon d’Or 2017 sur Carton Rouge.ch. Le fossoyeur des Red Ice l’a emporté haut la main devant Jo-Wilfried Tsonga (qui ne gagnera donc jamais rien de reluisant dans sa carrière). Victoire peu surprenante du nullissime ‘Martignerain’ tant elle fut souhaitée par l’ensemble du kop du Forum ainsi que tous les créanciers des nombreuses coques vides qu’Echenard a créées et évidées.

Comme l’ont souligné Yves Martin et son sens de la formule : « Mike Echenard a prouvé avec le HC Red Ice qu’il était une sorte de Roi Midas à l’envers : tout ce qu’il touche se transforme en merde ». Echenard, c’est l’histoire d’un gars qui est arrivé sur la pointe des pieds aux manettes du Forum, tout juste muni de son expérience de hockeyeur inline (ceci explique peut-être cela, a posteriori…). Le premier hic dans sa gestion calamiteuse arriva avec la décision discutable de ne pas nommer officiellement Adrian Plavsic comme entraîneur 2016/17, lui qui avait juste échoué en demi-finale des play-offs face à Rappi. Non, cet arriviste d’Echenard fit débarquer Matjaz Kopitar au HCM, lui qui connaissait la Ligue B suisse aussi bien que Christophe Darbellay la fidélité dans le couple. Le deuxième coup de maître du sieur Echenard fut de faire gonfler par ensorcellement le budget des Reds et Noirs à 5.5 millions de francs pour soi-disant jouer les premiers rôles en 2017… alors que 4 millions avaient largement suffit la saison précédente. Avec l’argent des autres, c’est toujours plus facile…

Et dans la pure ligne droite des affabulateurs à la Marc Roger, Echenard continua à essaimer sa poudre de perlimpinpin en faisant miroiter à qui voulait encore l’écouter la possibilité d’une promotion dans un proche futur en Ligue A.  D’autoritaire, Echenard devint du jour au lendemain quasi-fantomatique, surtout au moment de venir expliquer le retard des salaires d’un grand nombre de joueur à fin février : « Des contacts avec certains repreneurs seraient à bout touchant ». Touchant-coulant, effectivement.

Mike Echenard, Pigeon d’Or de l’année 2017 !

Palmarès du Pigeon d’Or

2006 : Floyd Landis
2007 : Christian Constantin
2008 : Pierre-Alain Dupuis
2009 : Waldemar Kita
2010 : Raymond Domenech
2011 : Bulat Chagaev
2012 : Lance Armstrong
2013 : Pascale Blattner
2014 : Massimo Lorenzi
2015 : Non distribué (on va dire Vincent Ruefli parce qu’il est con)
2016 : Non distribué (on va redire Vincent Ruefli parce qu’il est teeeeeeeellement con)
2017 : Mike Echenard

Reste maintenant à remettre le volatile doré de Carton-Rouge.ch à Mike Echenard. D’après des rumeurs entendues au Bar du Tambourin à Martigny, il se pourrait fort que la prochaine adresse d’Echenard soit en-haut par Crètelongue. Vous connaissez l’opiniâtreté de la Rédac, cela ne pourrait en aucun cas l’arrêter pour une remise officielle, photo a l’appui, surtout si force apéros sont organisés sur la route de la prison du Valais Central. Une affaire à suivre !

Les pigeons de février 2018

Au vu du succès des Pigeons d’Or de la Rédac de Carton-Rouge.ch en 2017, on a bien entendu décidé de remettre des compresses bien appuyées en 2018. Pour ce mois de février, on a convié à la table des ânes toutes catégories confonsues le foreur de pétrole du camping de Rolle qui ferait passer JR Ewing pour un manager sympathique ainsi que le patron suisse du hockey mondial qui n’aime pas la Suisse. Pour compléter ce duo, un vrai Espagnol qui a fait pire que Gabet au FC Sion et une fausse Espingouine, tenniswoman à ses heures, qui a préféré cracher sur notre joli drapeau rouge à croix blanche que d’honorer ceux qui avaient cru et investi en elle.

Votez, faites voter, twittez, Facebookez, mais faites-le d’ici au 31 mars ! Bon vote !

  • René Fasel

    René Fasel


    Et dire qu’un beau pigeon d’or allait venir poser une fiente méritée sur la cravate du mauvais Patrick Fischer après le minable tournoi des hockeyeurs helvètes en Corée. Et que non! Tonton René, le Blatter de la IIHF, réussit à venir ouvrir son clapet pour ôter cet honneur au plus mauvais coach de notre Nati qui patine lamentablement dans le kirsch depuis de longs lustres.

    Mais comment Fasel a-t-il pu oser sortir une ineptie aussi énorme qu’une gifle constantinienne ? « J’ai été déçu du comportement des Suissesses qui auraient pu lever le pied avant de jubiler après le 7-0 et d’en marquer un huitième. Quand j’ai demandé aux dirigeants derrière moi de les freiner, ils m’ont répondu que c’était le sport. Les Suissesses ont un peu manqué de respect à la Corée, c’était ridicule. » Fustiger sa propre patrie est véritablement d’une crasse bassesse mais bon, quand on sait que le Fribourgois préfère être le joujou diplomatico-sportivo-financier de Poutine, tout finit par s’expliquer… mais pas pour autant se justifier. Aller remettre en question les fondamentaux de son sport en encourageant une triche « galante », cela en devient indubitablement « Hanouna », pardon, vulgaire. Bon, c’est vrai qu’en tant qu’ex-arracheur de dents, Fasel en connait tout un plat sur les mensonges diplomatiques.

    Mon cher René, laisse-moi t’expliquer ce que manquer de respect dans ton sport signifie : c’est ne jouer que sur un patin, se moquant par là même des cochons de spectateurs (qui paient leurs places aux JO, contrairement à toi assis bien au chaud et nourri de canapés au caviar ou foie gras). Lever le patin sur la glace, c’est se moquer de ses co-équipières qui sont restées en tribune, voire pire, à la maison en Suisse. Faire semblant de patiner, c’est se moquer des coaches qui essaient de trouver les bons alliages dans leurs lignes. Jouer pour « du beurre » sur glace, c’est se foutre de la gueule des sponsors qui tiennent à bout de bras ta Fédé qui doit pourtant se battre pour plus de reconnaissance mondiale (à ce propos, Gary Bettman grand manitou de la NHL, doit ricaner quand il voit comment tu traites ton sport et ne sûrement pas regretter d’avoir gardé ses stars en Amérique du Nord pendant tes JO sans neige, ni spectateurs).

    Et espèce de tas de neige fribourgeois, tu parles de manque de respect à la Corée. Mais laquelle ? Celle du Nord ou du Sud ou plutôt cette Corée Equatoriale faite de clownettes qui n’avaient rien à faire aux JO, à part donner des espoirs benêts à des faiseurs de paix improbables. Divaguer sur une éventuelle réunification des Corées grâce à l’entremise de cette joute « sportive » saumâtre, c’est un peu comme si tu croyais que Roland Collombin pouvait résoudre le conflit israélo-palestinien à coup de raclettes et topettes de Fendant. La Twittosphère ne t’a d’ailleurs pas loupé mon vieux René, notamment l’excellentissime Robin Carrel : « Mr Fasel, vous ne pensez pas que la Russie aurait dû laisser gagner l’Allemagne pour la beauté du sport ? »

    Allez René, dégage de ta Fédération et passe ta retraite à te souvenir du temps où tu as fait de l’excellent boulot à l’IIHF, mais sur cet épisode antisportif, tu ne mérites rien d’autre qu’un énorme pigeon d’or de Carton-Rouge.ch car tu as été insultant, autocrate et… RIDICULE.

    Paul Carruzzo

  • Rebeka Masarova

    Rebeka Masarova


    Masaroquoi ? Hein, tu ne connais pas ? Je te rassure, tu l’auras vite oubliée d’ici quelques jours, quelques heures même. Cette joueuse de tennis de 18 ans, originaire de Suisse et d’Espagne et lauréate de Roland Garros chez les juniors en 2016, vient tout juste de gonfler la liste des sportifs binationaux qui ont décidé de trahir la Suisse. A l’image de Rakitic, Petric et autre Kuzmanovic, la native de Bâle a opté pour la contrée de sa maman et fait ainsi un gros doigt d’honneur à la Suisse, la patrie où elle a grandi, où elle s’est formée et où elle est devenue la tenniswoman prometteuse qu’elle est.

    Sa mère, d’origine espagnole, qui est par ailleurs son coach, a donc eu le dernier mot et doit être actuellement la personne la plus détestée chez Swiss Tennis. Comme diraient Les Inconnus dans Les Trois Frères : salope. Reste qu’en tant que Suisse et fan de sport, on n’est pas vraiment en position de force pour se plaindre et niousser, sachant que notre pays a souvent été préféré par les sportifs à la double nationalité. Les exemples les plus connus – Martina Hingis, Jakob Hlasek, Xherdan Shaqiri, Granit Xhaka, Donghua Li, Thomas Rüfenacht et autre David Lemos, lequel a choisi la RTS et non la RTP – sont là pour le prouver. Espérons juste que Masarova, cette petite ingrate, ne termine pas sa carrière avec quatorze titres du Grand Chelem et cinq Fed Cup, on risquerait alors de l’avoir mauvaise…

    Marc-Olivier Reymond

  • David Thompson

    David Thompson


    Au début, on le trouvait sympathique, avec sa bonne tête d’Anglais dégarni et souriant et son accent so british. Le genre de mec avec qui on partagerait volontiers une pinte tiède et crémeuse au fond d’un pub de Leicester ou de Wolverhampton.

    Adoubé par son prédécesseur Alain Joseph « Je suis convaincu que le club a retrouvé le meilleur repreneur possible », David Thompson, CEO du géant de la pétrochimie Ineos, a donc repris la présidence du FC Lausanne-Sport cet hiver. L’homme, qui confesse un faible pour le FC Mansfield Town outre-Manche, a promis qu’Ineos s’engagerait à long terme avec le LS. Icing on the cake, il a de l’ambition et des ronds.

    Oui, on le trouvait sympa, David Thompson, on se réjouissait de retourner se cailler les miches à la Pontaise dès la reprise de février, et on n’était pas les seuls. D’ailleurs au lendemain de l’annonce de cette reprise providentielle, il n’y avait guère qu’Yves Martin pour voir la nouvelle fiancée du LS un peu trop belle pour être vraie.

    Et il avait raison, l’animal.

    Le 24 janvier, alors que l’info fuitait déjà de toutes parts, le Britannique présentait aux médias le nouveau blason du LS, travestissant sans vergogne  un emblème centenaire. Ineos imposait au club vaudois ses propres codes visuels: une couleur orange sans la moindre légitimité historique, et surtout ce « o » caractéristique et absolument identique à celui du logo de la firme anglaise, planté en plein coeur des armoiries du Lausanne-Sport. Pour la première fois sous nos latitudes, une société commerciale s’invitait sur l’emblème d’un club de foot historique.

    L’affaire a fait grand bruit et les supporters du club, en signe de protestation, ont décidé de garder le silence au stade et en déplacement.

    David Thompson, lui, s’est efforcé de justifier la décision, expliquant que ce nouveau logo marquait l’engagement à long terme d’Ineos, et le début d’une nouvelle ère. Qu’il était « destiné à la nouvelle génération » et que le fameux o « a la forme d’un ballon ».

    Des arguments qui ont fait bondir les vrais amoureux du club et ceux qui cultivent encore un chouïa d’intégrité, jugeant qu’un logo publicitaire n’a rien à faire sur un blason centenaire. La pub a déjà droit de cité partout dans les stades et sur les tenues des joueurs aujourd’hui. Seul bastion encore intact, l’emblème d’un club doit le rester.

    Le 2 mars, la direction du club annonçait pourtant qu’elle faisait machine arrière « après un long processus de consultation et d’écoute » et a mis le hideux logo orangé à la corbeille. Le nouvel écusson, actuellement en gestation, devrait se rapprocher des armoiries historiques bleues et blanches. Alléluia! Du coup, pour fêter ça, on invite volontiers David Thompson à boire une chope fraîche et pétillante au fond d’un troquet de la capitale vaudoise. Et on lui décerne quand même un pigeon pour avoir cru, l’espace de quelques semaines, qu’il pouvait couillonner les fidèles de la Pontaise avec ses histoires de « nouvelle génération » et de « o en forme de ballon ».

    Raphaël Delessert

  • Gabri

    Gabri


    Pour ceux qui ont des doutes, on parle bien ici de Gabriel Francisco García de la Torre de la Quechetoufoula, numéro deux sur le tourniquet des entraîneurs du FC Constantin durant cette saison 2017-18 (de merde).

    Gabri, arrivé à fin octobre 2017 en Valais avec dans ses bagages une réputation de jeu à la barcelonaise, aura duré dans la fosse de Tourbillon presqu’aussi longtemps que Justin Murisier dans sa manche de géant à Pyeongchang (NDLR : 3 mois…) La sélection quasi-automatique du technicien espagnol pour ces pigeons de février 2018 aura créé l’hilarité et l’unanimité auprès des rédacteurs vaudois de votre site favori (et supporters à leurs heures du FC Ineos), notamment auprès de ce rigolo de Jayet qui déposa ce mini-bijou sur notre feed WhatsApp: « Pourtant qu’y avait-il de mieux qu’un Gabri pour entraîner une bande de chèvres ».

    Gabri a malgré tout de minuscules circonstances atténuantes à faire valoir. Car devoir essayer de faire jouer cette écrevisse de Bamert avec cette pince de Constant et ce crabe de Zverotic, alors que son Président s’essayait à la savate avec un rouquin hargneux au Cornaredo, ça ressemblait vachement à mission « Costa Concordia ».

    Tout au début, lorsqu’on lui demanda s’il allait jouer « à la catalane » avec le FC Sion, le gentillet Gabri répondit fort naïvement : « Je n’ai fait que ça dans ma vie ! Avec les joueurs que l’on a, on peut le faire. Je vais remettre Sion à la place qu’il mérite ». Mouais, je ne sais pas si notre Espinguoin de service s’est trompé avec la Championship anglaise et ses 24 équipes, mais être 10ème dans notre belle Super League à la mi-saison, ça a autant de gueule que la Piste de l’Ours sans neige au mois de juillet.

    8 matchs et 4 points plus tard, l’indigent Garcia de la Tour aura rendu une ardoise bien pire que Gabet et Schaellibaum réunis dans l’enfer de Tourbillon. C’est dire la nullité du gaillard. Le niveau footballistique fut si affligeant à l’automne que les ultras de la tribune Nord se sont dit que même René Grand aurait fait un meilleur job avec cette bande de niquedouilles. Le seul haut fait d’entraîneur de Gabri au FC Sion fut sa contribution à la ridicule escapade dans les Cévennes pour essayer de transformer sa bande de Colargol en Rambo : « Avec toutes ces missions commandos, on est devenus meilleurs, plus forts entre nous ». Ouais, sur ce coup, l’ex-Barcelonais fut aussi visionnaire qu’Elisabeth Tessier dans une expédition spéléologique.

    Gentil, ineffectif et inutile ce Gabri, à l’image d’un pigeon, non ?

    Paul Carruzzo


Qui est le Pigeon de février ?
A propos Paul Carruzzo 207 Articles
Elle est pas un peu belle notre Nati et tout le bonheur qu’elle nous amène ? Alors, Rickli et compagnie, si vous ne vibrez pas devant cette équipe, vous n’êtes pas non plus monstrement obligés de regarder. Profitez d’un bon match de hornus et foutez la paix à nos joueurs, qui comme vous, ont un joli passeport rouge à croix blanche.

Commentaires Facebook

1 Commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.