Pigeon de juin 4 : Marco Streller

Après avoir dominé notre Super League pendant presque une décennie, le FC Bâle est plus que jamais rentré dans le rang, et le plus drôle dans la chute des pions de Novartis est qu’elle fut principalement due aux choix ineptes de quelques-uns de ses ex-cadors, Wicky, Alex Frei, et le désormais feu directeur sportif, Marco Streller.

La démission de l’ex-attaquant rhénan n’est que la suite logique d’une débâcle politico-managero-sportive dont cet incompétent de Streller réussit l’exploit d’être le conspirateur, l’acteur principal et au final… la victime ! En effet, un incapable devait payer pour la débâcle bâloise cette saison, tant en championnat qu’en Coupe d’Europe, et pour l’humiliant 1-7 face aux inarrêtables  Jeunes Garçons. Toutefois, afin d’éviter de prendre un bon pied au cul du désormais impatient Président Burgener, ce grand pin de Streller partit à la chasse au scalp de l’entraîneur Marcel Koller. Une tactique des plus couardes ourdie par l’ex-numéro 13 bâlois afin de mieux cacher son travail désastreux à la tête de la cellule de recrutement, un travail qu’il semble maîtriser aussi bien que le plat du pied sur penalty en Coupe du Monde.

A son grand dam, la manœuvre capota. Ce qui fit dire à beaucoup que si « la Strellette » n’était pas parvenu à faire signer Bruno Rahmen, qui avait même donné son accord de principe pour reprendre le moribond FCB, c’est au niveau du Directoire que ça avait coincé. Non pas que Rahmen ne faisait pas l’affaire, mais plutôt que les grands pontes du bord du Rhin estimaient que Streller leur était devenu aussi utile qu’une paire de nu-pieds au sommet du Cervin. Et Calimero Streller réussit même à louper sa sortie par la toute petite porte le jour de sa démission : « J’aurais aimé un peu plus d’objectivité pour le travail que j’ai fourni. Je ne voulais pas qu’on me donne carte blanche, car après tout, j’ai le sens des réalités. »

Depuis son arrivée à la tête de la cellule sportive du FC Bollywood en 2017, l’ex-attaquant de la Nati n’a eu de cesse de chambouler l’effectif pour lui rendre un ADN bâlois et surtout présenter un jeu plus attrayant pour public exigeant. Du coup, cette calure de Streller eut la brillante idée de proposer Wicky comme entraîneur => flop. De ramener au bercail les pives bâloises qui se sont bien plantées en Bundesliga (Fabian Frei et Stocker) => flops. De recruter les deux  maladroits Lacroix et Widmer => flops. De mettre sous contrats des renforts étrangers de premier choix (Kalulu, Dimitriou…) => flops. De miser sur la talentueuse jeunesse suisse (Oberlin, Vonmoos) => flops. Bref un festival de flops qui ferait passer Barthélémy Constantin pour la quintessence du directorat sportif dans la galaxie mondiale du football.

Et pour la remise en question, Marco Streller aurait eu largement sa place dans le cockpit du Titanic : «Je ne regarde jamais en arrière, ce serait de l’énergie perdue. » Alors peut-être aurait-il l’énergie de regarder en l’air pour voir le joli pigeon d’or qui risque bien de venir se poser sur son ego démesuré et ses épaules bien friables.

A propos Paul Carruzzo 207 Articles
Elle est pas un peu belle notre Nati et tout le bonheur qu’elle nous amène ? Alors, Rickli et compagnie, si vous ne vibrez pas devant cette équipe, vous n’êtes pas non plus monstrement obligés de regarder. Profitez d’un bon match de hornus et foutez la paix à nos joueurs, qui comme vous, ont un joli passeport rouge à croix blanche.

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1 Commentaire

  1. Pigeon !
    Marco Streller, le seul qui pourrait éventuellement s’approcher de l’indéboulonnable PAD au panthéon de l’Histoire des Pigeons d’Or de Carton Rouge.

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