Pigeon de juin 3 : Varol Tasar

« Mais quel tablard ce Tasar ! » a dû s’exclamer son agent après la déroute argovienne lors de ce play-out face à Xamax marqué du signe de la remontada de l’impossible ! Non content de louper sa sortie avec son « ex-club » du FC Aarau, Varol Tasar allait foirer son imminente arrivée estivale auprès de son nouveau club de « cœur », le Servette (K)FC. Certes, on peut comprendre que le jeune joueur allemand ne se réjouissait guère d’aller enfiler des cuissettes estampillées d’un poulet rôti dégoulinant de graisse, mais un peu de retenue de la part de la petite starlette argovienne aurait probablement facilité son assimilation dans la ville du bout du Lac Léman. 

Cet impudent de Tasar semblait avoir réussi le hold-up du siècle en décrochant un contrat de deux ans avec le SFC durant le mercato hivernal, une récompense probablement méritée au vu de la brillante première partie de saison de l’attaquant des Unaufsteigbar du FC Aarau, mais une confiance de la part du directoire genevois qui aurait sans doute mérité un tout autre respect. Toutefois, comme on le voit trop souvent dans le foot-business, le respect, c’est comme la jugeotte de Kyrgios, c’est carrément aux abonnés absents.

Non, Tasar décida de faire le tablard. Mêlant crasse ingratitude à une arrogance bien « Ronaldienne », le néo-servettien vint clamer bien haut et fort après de 0-4 du match aller à la Maladière : « Les victoires de ces dernières semaines avec Aarau ont laissé des traces. Tout peut aller très vite dans le football. On verra ce qu’il peut se passer ces prochains jours… » Bref, une attitude de Balotelli de seconde zone, pour tenter de dire qu’après tout, s’ébrouer au Brügglifeld la saison prochaine lui serait infiniment plus agréable qu’un stage en terre inconnue genevoise. Rien que ça ! Tasar avait certainement fait profil plus bas au moment de la signature de son contrat mais le spectaculaire et improbable renversement de vapeur xamaxien allait rappeler au jeune Allemand que de raconter des balivernes à un journaliste peu scrupuleux pouvait tôt ou tard le faire passer pour un âne.

Ainsi, pour avoir tenté de pigeonner l’aigle genevois, vous pourrez bientôt décider si dark Varol mérite qu’on lui remette un prix à la hauteur de sa bêtise : un joli pigeon d’or.

A propos Paul Carruzzo 207 Articles
Elle est pas un peu belle notre Nati et tout le bonheur qu’elle nous amène ? Alors, Rickli et compagnie, si vous ne vibrez pas devant cette équipe, vous n’êtes pas non plus monstrement obligés de regarder. Profitez d’un bon match de hornus et foutez la paix à nos joueurs, qui comme vous, ont un joli passeport rouge à croix blanche.

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