Make la Nati great again

A ce stade, je sais qu’on va gagner l’Euro, mais j’avoue que je ne vois pas encore bien comment.

Le match en deux mots

Quatrième victoire.

L’homme du match

Il faut chercher… Certains parlent de Widmer, passeur sur le premier goal, d’autres de Zuber qui a pour une fois fait le job. Personnellement je vais pour une fois citer Sommer, qui nous permet de rester dans le match en première mi-temps avec pas moins de quatre arrêts décisifs.

Mais quand on joue les USA et que l’homme du match est notre gardien, c’est qu’il y a eu un problème, non ?

La buse du match

Breel Embolo. Pour résumer sa première mi-temps, je laisse la parole à David Lemos qui a justement souligné « Ah ! S’il pouvait se mettre en confiance avec un geste réussi ! » On jouait quand même la 43ème minute…

Sinon pour résumer la globalité de sa carrière avec la Nati il y a cette occasion à la 55ème lorsque, bien lancé par Zuber, il réussit un grand pont sur son défenseur, se retrouve seul face au gardien et lui balance un obus pleine gueule. Franchement, si un copain te fait ça à la récré, ça finit en pugilat mais bon, là tu ne peux pas lui en vouloir, c’est Embolo quoi, il fait comme il peut.

Le tournant du match

Chaque changement opéré du côté de la Nati a été un petit tournant qui a permis à la Suisse de terminer le match bien mieux qu’elle ne l’avait commencé. A croire que ceux qui sont sortis, alignés d’entrée et certains d’avoir leur place à l’Euro, n’avaient pas envie de se faire mal, à commencer par Shaqiri, peu concerné.

Le geste technique du match

Le deuxième goal suisse après un combo « glissade-mauvaise passe-faux rebond » de Embolo dans les seize mètres, et Zuber qui n’a plus qu’à la pousser au fond.

Il s’est pris le visage entre les mains après ce goal, on ne saura jamais s’il avait honte ou s’il était mort de rire.

Le geste pourri du match

La drôle de mentalité de la Nati en première mi-temps. On aurait dit que nos joueurs avaient bien envie de jouer, mais que ça les emmerdait que l’adversaire soit si fort. Pris à la gorge d’entrée par des Américains motivés et plus techniques qu’eux, ils semblaient plus dépités que révoltés. Un peu inquiétant à deux semaines de l’Euro.

Le chiffre à la con

Un chiffre à la con dans le raisonnement de Petko pour se justifier d’avoir convoqué Zeqiri à la place de Itten :

Les stats de Cédric « Il n’a pas assez joué cette saison » Itten :

Les stats de Andi « Il a bien joué et il l’a fait à plusieurs postes » Zeqiri :

Il est toujours aussi spectaculaire dans sa communication le Petko, et sa propension à prendre les gens pour des idiots m’agace parfois… Pourquoi ne dit-il pas simplement qu’il croit plus au duo Zeqiri-Ndoye qu’en Itten pour personnifier l’avenir offensif de la Nati ?

L’anecdote

Je pensais écrire un mot sur le fait que Timothy Weah est le fils de Georges Weah, Ballon d’Or libérien de légende devenu président du Libéria en 2018, et que c’est tout de même singulier de le voir jouer avec les USA.

Après un petit check, j’ai appris qu’avant de faire son choix il était sélectionnable au niveau international avec les États-Unis, le Libéria, la Jamaïque et la France… Du coup j’ai pas eu le courage.

Et sinon, dans les tribunes ?

100 personnes et des bâches pour masquer les sièges vides. Ça devient déprimant à la longue.

La minute Pierre-Alain Dupuis

J’ai eu du mal à me concentrer sur les commentaires de David et Steve, car j’avais encore des étoiles dans les yeux suite à la performance de consultant de Gelson Fernandes la veille sur Bluewin pour la finale de la Ligue des Champions entre Chelsea et Manchester City. Le gars a multiplié les phrases qui ne tenaient pas debout, avec systématiquement un mot approximatif, mais que tu comprends quand même car tu as le contexte de la phrase. Une parmi cent, en parlant du retour du public dans les stades et du fait que ça devrait aller de mieux en mieux : « On se réjouit de ce retour à la réalité », en lieu et place de « normalité ». Ça n’a l’air de rien comme ça, mais c’est très insidieux car tu finis par n’entendre plus que ça, et à la vingtième tu es au bord du fou rire.

Mais ma phrase préférée a été la champignaquesque  « On n’a aucun recul sur le futur » et ça, j’en reste encore aujourd’hui bouche bée. Gelson, vers l’infini et au-delà.

La rétrospective du prochain match

Dernier match amical contre le Liechtenstein, ce jeudi à 18h00. C’est celui que tu organises pour mettre plein de goals et te donner confiance, et qui peut se retourner contre toi si tu vendanges pendant 90 minutes… J’avoue que je ne suis qu’à moitié rassuré après ce match.

A propos Yves Martin 247 Articles
Cette Nati a deux vertus : celle de faire rêver quasi tout son peuple, et celle d'emmerder les connards de la fachosphère. Longue vie à elle.

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