Résultats de mars et Pigeons d’avril

Vous êtes un sot, Monsieur Fringer. Et grâce à votre sottise et aux chaussures Versace taille 42 de Christian Constantin, vous êtes désormais l’heureux propriétaire du Pigeon d’Or de mars 2018 de Carton-Rouge.ch !

Vous pourriez vous contenter d’être sot ce qui, somme toute, ne pourrait qu’enquiquiner votre proche entourage, la femme délicieuse qui a le courage de vous supporter, votre voisin de palier, bref tous ceux qui, parce qu’ils préfèrent privilégier le vivre-ensemble à la confrontation stérile, vous tolèrent plutôt que de vous jeter aux orties mais non : il vous est nécessaire d’en apporter la preuve en chaque occasion. Vous me direz qu’à sot, il y a sot et demi puisque vous émargez au budget de Téléclub au titre de chroniqueur, cette chaînette d’info sportivo-masturbatoire ayant souhaité vous donner du temps d’antenne, ce temps dont le monde du foot vous a privé à juste titre, puisque de foot vous ne connaissez que les quelques notions qui vous permirent de naufrager la Nati en Azerbaïdjan.

Michel Audiard avait écrit : « Un con ça ose tout et c’est précisément à cela qu’on le reconnaît. » Bas les masques Rolf, les lecteurs de notre site sont décidément fort perspicaces en termes de connerie.

En deuxième position apparaît Fréderic Favre le porte-flamme des futurs JO 2026 à Turin / Milan qui coiffe au poteau le chef des bobeurs suisses et l’ex-entraîneur du Servette FC.

Pigeons d’avril 2018

Hourra ! Xamax est promu. Oui mais promu dans notre sélection des Pigeons d’Or du mois d’avril qui sera arbitrée par un tout bon de notre Super League, un digne successeur de Jérôme Laperrière, l’ex Stevie Wonder du sifflet carré des pelouses helvétiques. Ce duo énigmatique sera mis en compétition avec le limogé des Sauterelles et le « Crésus » du BBC Monthey à qui les tacles sur ce site collent décidément aux basques comme les mains de Yannick Buttet aux fesses des parlementaires à Berne.

A vos souris et cliquez allègrement jusqu’au samedi 2 juin 2018. Commentaires acerbes bienvenus !

 

  • Christian Binggeli

    Christian Binggeli


    Il faut vraiment être de mauvaise foi, ou rédacteur à Carton-Rouge, pour attribuer un Pigeon à Christian Binggeli, le Président-de-Xamax-qui-a-fait-tout-juste. Ben justement.

    Les gars ils ont tout : un stade adapté, une équipe qui a le vent dans le dos, un public qui revient petit à petit, des supporters bien  motivés, un comité responsable, un président compétent, et ils se « renforcent » avec Grand Chelem. Le gag. Grand Chelem qui va gérer l’administration, le sponsoring et le secteur hospitalité, rien que ça.

    Bon, la bonne nouvelle c’est que Grand Chelem ne participera pas aux décisions stratégiques du club. Pas d’inversion de match de coupe par exemple, c’est déjà ça. L’ami Collet confirme  » Nous sommes des mandataires au service du club et notre pouvoir décisionnel sera nul ». Rien de nouveau, au LS aussi son pouvoir décisionnel était terriblement nul.

    Mais tout de même, rien qu’administrativement Grand Chelem peut déjà faire quelques dégâts. Ce sont eux qui s’occupaient de la comm autour du Lausanne-Sports… Je vous laisse lire l’article au sujet du nouveau logo. 231 mots, six fautes. Et tout est à l’avenant.

    Ce n’est pas que les employés de Grand Chelem sont moins bons qu’ailleurs. Simplement, comme c’est plus économique de bosser en sous-effectif, il y a un employé qui doit gérer les transferts, préparer le match, la logistique, l’administratif, gérer tous les imprévus et entre tout ça prendre les cinq minutes qui restent pour pondre un article, le tout en finissant à 21h et en bossant le week-end. Collet ne mettra jamais un sou de plus pour rendre un service de qualité. Et quant à gérer le secteur « hospitalité », on souhaite bien du plaisir aux fans, parce que j’ai très personnellement goûté à ce que signifie l’hospitalité signée JFC.

    Ce cher Binggeli : « C’est une structure qui nous permet de grandir dans le monde professionnel du football suisse ». On en reparle dans une année, Président.

    Yves Martin

  • Lukas Fähndrich

    Lukas Fähndrich


    Vu le niveau de l’arbitrage en Suisse, ça aurait très bien pu tomber sur un autre homme en noir. Jaccottet par exemple. J’ai encore du mal à me remettre du choc que j’ai subi en zappant dernièrement sur France-Colombie, quand j’ai découvert que c’était bel et bien lui au sifflet. J’ai failli tomber de ma chaise. Heureusement, j’étais assis sur mon canapé. Vu toutes les crasses que ce cher Adrien a fait aux clubs romands et au foot en général, il partait même plutôt favori pour glaner une place de choix à l’élection du pigeon d’or. Mais voilà, c’est un autre de ses collègues qui s’est mis en avant et qui l’a devancé, de manière bien méritée !

    Pourtant, Lukas Fähndrich a l’air bien brave et honnête en apparence. Alors peut-être n’est-il juste pas fait pour ce métier ou souffre-il simplement d’amblyopie ? Un trouble de la vision dans lequel le cerveau ignore les signaux envoyés par l’un des deux yeux, dit faible. Ainsi, la personne en question n’utilise qu’un seul œil, en ignorant complètement l’autre. Tout ceci pourrait expliquer bien des choses, comme cette main liechtensteinoise qui avait valu un penalty sifflé contre le LS à la dernière minute du match contre Vaduz, la saison dernière. A la suite de ce fameux épisode, notre rédacteur Philippe Küng avait pris la peine d’échanger avec M. Fähndrich, qui avait réitéré ses excuses et déclaré quelque chose qui paraissait alors anodin : « Leider hat mich meine Wahrnehmung in diese Situation komplett im Stich gelassen ». Autrement dit, sa perception lui avait joué des tours. Ne tient-on pas là une sérieuse preuve médicale ?

    On pensait alors que c’était une simple erreur, comme il en arrive souvent dans le football. Mais notre arbitre décide à nouveau d’entrer en scène pour signer l’acte 2, en avril dernier. Le lieu: le Parc St-Jacques, à l’occasion d’un affrontement entre le FC Bâle et le LS. En acteur principal, on retrouve ce cher Lukas, qui cette fois-ci oublie un penalty évident pour le club vaudois, à la 75ème, alors que le score est encore de 1-1. Et rebelote, l’arbitre vient dans le vestiaire lausannois à la fin du match pour signaler son erreur et s’excuser platement. Ou comment planter un coup de poignard dans le dos, remuer le couteau dans la plaie, puis se beurrer la biscotte avec…

    A chaque fois la méthode est la même; grossière erreur d’arbitrage, puis présentation officielle de ses excuses. Pris d’empathie pour ce pauvre Monsieur et dans le but de lui faciliter la vie, nous avons décidé de lui proposer une lettre type pour la suite de sa carrière. Parce que ça doit quand même être vachement chiant de souffrir d’amblyopie, mais en plus de devoir l’assumer et faire profil bas.

    Chers joueurs, dirigeants et supporters du Lausanne-Sports,

    Je tiens une fois de plus à m’excuser pour l’action suivante, que seul mon « œil faible » a détecté. Il n’a malheureusement pas transmis l’information au cerveau en temps voulu (biffer les mentions inutiles) :

    • – Le penalty flagrant en votre faveur que je n’ai pas sifflé.
    • – La main du joueur adverse dans votre propre surface de réparation, qui se transforme en penalty contre vous.
    • – Votre but annulé pour un hors-jeu inexistant.
    • – Le goal adverse validé malgré une position illicite de plusieurs mètres.
    • – Le carton rouge adressé à votre joueur suite à son but de la tête. J’ai cru qu’il avait volontairement marqué de la main.
    • – L’expulsion de votre gardien pour avoir pris le ballon avec les mains dans ses 16 mètres. J’étais pourtant sûr d’avoir reconnu un joueur de champ.

    Mes troubles de la vue m’ont encore une fois joué un mauvais tour et j’en suis sincèrement navré.

    Je vous souhaite malgré tout un excellent week-end. Au plaisir de vous arbitrer une prochaine fois.

    Vincent Roesch

  • Christophe Grau

    Christophe Grau


    Mais où s’arrêtera le « Crésus » du BBC Monthey aux poches aussi remplies que les caisses du Zimbabwe de Tonton Mugabe ? Déjà épinglé par Carton-Rouge.ch l’an passé pour son comportement pitoyable en Finale de Coupe, Christophe Grau est à nouveau nominé pour sa gestion « Echenardesque » du club de basket chablaisien. Ayant acheté le titre de champion suisse 2016/17 en dépensant l’argent du beurre de la femme du laitier, notre cigale s’est retrouvée pelée au printemps 2018, mettant par là même le BBC Monthey au bord de l’extinction.

    Comme d’habitude, avec ce type de « gestionnaire » à quatre sous et sans vergogne, on se fait resservir toujours les mêmes rengaines : « Je ne peux pas à la fois gérer mon entreprise et donner quatre heures par jour au club »… ou pire « Les sponsors n’ont pas tenu leurs promesses »… avant de finir sur le désormais somptueux « Il n’y a personne pour reprendre le club ». Ces apprentis comptables sportivo-déconneurs qui cumulent le syndrome de personnes indispensables à leur club si « cher » et de pleurnicheurs à la Calimero quand la sauce tourne au vinaigre ne sont décidément que de petits Schneider-Amman : tristes et incompétents.

    Et au bord du gouffre, le bon Grau remet du braquet pour s’embarquer dans le chantage émotionnel afin de convier des violonistes fortunés sur son Titanic : « À l’heure actuelle, il y a 30% de chances que nous nous sauvions et 70% de risques que la faillite soit prononcée. » Tout penauds, les clubs de supporters sont venus cracher au bénitier. Les joueurs se sont fait racketter quelques mois de salaires et les politiciens du cru ont bien sûr brûlé l’argent des quidams pour boucher les petits (120’000 à l’Office des Poursuites) et les plus gros trous (700’000 selon le Nouvelliste). On dit merci, qui ? Merci Monsieur le Président des paniers (poches) percés pour votre gestion ubuesque et enfantine.

    Un pigeon d’or pour Christophe Grau ? Pourquoi pas, car ça pourrait lui rapporter de la thune sur eBay. Il en a urgemment besoin.

    Paul Carruzzo

  • Murat Yakin

    Murat Yakin


    Les entraîneurs de Super League ont eu mal aux fesses ces dernières semaines. Par conséquent, on avait passablement l’embarras du choix pour dénicher un candidat au volatile gris de Carton-Rouge.ch. Si Murak Yakin s’y colle, c’est parce qu’il a démontré lors de son passage furtif chez des Sauterelles décidément sans ressort toute l’étendue de sa gigantesque arrogance.

    Ainsi, ses méthodes enfantines de sergent-major dadet lui ont justement valu une dégradante éviction sans passer par Paradeplatz. « Pas volé » dirait la Blattner. 22 matchs, sept victoires, six nuls et neuf défaites pour l’ex-starlette de la Nati, la messe était dite bien avant les dernières génuflexions de ce Yakin autoritaire et dogmatique… Bon, certains lecteurs d’outre-Sarine pourraient valablement argumenter que Celestini a fait bien pire ces six derniers mois au LS… Certes, mais lui est Romand, et on n’est pas là pour faire plaisir à Fringer…

    Pourtant, au début de son pensum de coach, Murat Yakin avait démontré quelques signes d’aptitudes encourageants par rapport à d’autres pinces du coaching en Suisse. Tout d’abord du côté de Thoune, ensuite à Bâle où il décrocha deux titres de champion (la moindre des choses avec un budget surdimensionné pour notre « petite » Ligue). Mais quand on gratte un peu le CV de Yakin-le-vieux, la façade se craquelle méchamment, surtout après son passage éclair au Lokomotiv Moscou où il fit régresser l’ensemble moscovite (non-qualification européenne) en raison de « ses tactiques de jardin d’enfants », aux dires de l’un de ses ex-joueurs. Non content de s’être « Geigerisé » sur le banc de touche, Yakin préféra adopter des tactiques de vieille balance lorsque les événement tournèrent au vinaigre : entre critiques de ses joueurs face aux journalistes peu scrupuleux du Blick et éviction surmédiatisée de son capitaine Vilotic, il semble que l’ex-numéro 10 de la Nati préfère faire un grand pas en avant lorsqu’il titube au bord d’une falaise… Et quid de ses méthodes de coaching ? Pas question pour ce grand malin de Yakin d’accéder aux techniques modernes de préparation de match, axées sur des séances vidéos et d’analyse de performance individuelle de certains joueurs. « Ma place est sur le terrain, c’est là que je me suis bien », dit-il. « Et non derrière un ordinateur, à disséquer des séquences vidéo. Je préfère sentir le jeu ». Tout est dit, sortez !

    Un petit vote pour Yakin, cher lecteur, et cela le rapprocherait d’un premier trophée depuis ceux décrochés au FC Bâle. Ne le laissez pas en carafe.

    Paul Carruzzo


Qui est le Pigeon d'avril ?
A propos Paul Carruzzo 207 Articles
Elle est pas un peu belle notre Nati et tout le bonheur qu’elle nous amène ? Alors, Rickli et compagnie, si vous ne vibrez pas devant cette équipe, vous n’êtes pas non plus monstrement obligés de regarder. Profitez d’un bon match de hornus et foutez la paix à nos joueurs, qui comme vous, ont un joli passeport rouge à croix blanche.

Commentaires Facebook

1 Commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.