Ligue 1 : 26e journée, les petits se rebiffent

Le championnat n’était sans doute pas assez serré, du coup les présumés petits se rebellent et remontent vers la barre à grande vitesse, depuis le début de l’année. Nice, Troyes et même Sedan se sont imposés et talonnent désormais Paris et Valenciennes qui sentent le souffle de la relégation dans leur nuque.

Paris pensait avoir passé un cap. Depuis l’arrivée de Le Guen et des renforts du mercato, les actions parisiennes étaient en hausse. Mais l’arbre de la chance cachait la forêt de la médiocrité du fond de jeu. Vainqueurs chanceux de Monaco (penalty stoppé par Landreau, autogoal de Roma…) et à Nancy (arbitrage ubuesque), le PSG est retombé dans ses travers face à des Stéphanois qui ne s’étaient jamais imposés de leur histoire au Parc des Princes ! 0-2, dont un retourné acrobatique de Ilan qui a failli décapiter Armand (quel dommage soit dit en passant).Continuons sur les ««««««grands»»»»»» clubs perpétuellement en crise, et passons au match de Toulouse face à l’OM. Le TFC s’est imposé 3-0 sans souci, en face d’une phalange olympienne ridicule et au fond de jeu inexistant. Le «duo magique», les stars de la L1 qui devaient faire vibrer tout le foot français, Ribéry et Cissé, ont continué d’afficher leur nullité abyssale. Au moins, Francky se donne de la peine, même s’il en a beaucoup. Mais que dire de la fausse blonde peroxydée qui s’échine à vendanger le moindre ballon qui lui est donné à peu près correctement ?

L’ami Djibril, qui n’a plus scoré depuis cinq matches, se permet de râler, rouspéter et incendier ses coéquipiers quant à la qualité des ballons qu’il reçoit. Le souci, c’est que bonne passe ou pas, il les enverra en orbite assommer un touriste allemand qui prend tranquillement un coup de soleil sur la plage du Prado. Si au moins il faisait preuve d’un poil d’humilité et d’autocritique, cela passerait sans doute, mais le fils adoptif spirituel de Guy Roux fait preuve d’une telle arrogance qu’il a su se mettre à dos le public marseillais en moins de temps qu’il ne faut à Bakayoko pour tirer au-dessus.
Nantes continue sa lente agonie en direction de la L2. Face à l’AJ Auxerre de Fernandez (pourtant nullissime cette saison et encore plus depuis la trêve), ils n’ont pu que faire match nul 1-1. Barthez et ses coéquipiers ont arraché la parité grâce au Roumain-magique Keseru (à nouveau un splendide coup-franc) qui a répondu à l’ouverture du score du non-moins excellent Cheyrou. Deux bons joueurs sur vingt-deux acteurs, ce n’est déjà pas si mal que ça. On regrette l’immense Cool surtout, qui donnait du piment aux rencontres ajaïstes de par ses sorties que Taffarel ne renierait pas et ses interventions à plat ventre telle Laure Manaudou (j’ai pas dit Cristiano Ronaldo).

Passons aux reléguables qui se rebellent : Nice a battu le LOSC 2-1. Son truculent entraîneur Antonetti a de nouveau failli assassiner un arbitre malgré la victoire et le retour en force des Aiglons au classement. Sedan est allé gagner à Rennes 0-2, où Esteban a fait son apparition… sur la feuille de match. Le jeune et frêle espoir suisse n’est toujours pas entré en jeu la moindre petite seconde en L1 depuis son mirobolant transfert de l’hiver. Pour couronner le tout, Troyes a exécuté Lorient 3-0.
Finalement, l’oscar de la buse de la journée est décerné à égalité entre Cissé et Taiwo. Le premier pour son entêtement dans le ridicule et le second pour ses innombrables découpages et déchirages défensifs.

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