La petite reine sous le feu des paparazzi

La traditionnelle histoire people du mois de juillet vient donc de s’achever. Alors que nombre de personnalités se prélassent sur les plages, la petite reine choisit chaque année les Alpes et les Pyrénées. Sa suite, toujours impressionnante, ne manque pas d’attirer les admirateurs.

Mais la vie des stars n’est pas toujours facile, et cette année plus que jamais, paparazzi et vautours rôdaient… Entre clichés volés et rumeurs infâmantes, la petite reine a tout de même poursuivi son pénible chemin. Elle s’est même entichée d’un beau Comte(ador), hidalgo vêtu de jaune et par conséquent pas tout blanc.
 
Mais ses vassaux déloyaux ne cessent de gâcher le quotidien, tournant son règne en ridicule. De quelles excuses kazakhes pourra-t-on encore se délecter ? Un médecin aurait-il transfusé Vinokourov à l’insu de son plein gré suite à sa chute de la première semaine ? Quant à Sinkewitz, va-t-il nous refaire le coup du dentifrice saboté de son compatriote Dieter Baumann, ou martèlera-t-il plutôt qu’un spectateur indélicat lui a envoyé une flèche empoisonnée ?A force de se faire jeter la pierre, la petite reine risque de chuter durement. Heureusement que le caillouteux Ventoux n’était pas au menu 2007 du Tour, car la lapidation aurait déjà été achevée. Quarante ans après la mort de Simpson sur les pentes du géant de Provence, le cyclisme n’est pas non plus très loin d’un profond sommeil. Avant de pouvoir crier «La petite reine est morte, vive la petite reine !», beaucoup d’EPO et d’hormones de croissance auront donc encore coulé dans les veines du peloton…


Simpson sur les pentes du Mont Ventoux

En attendant, les jeunes cyclistes idolâtrent faute de mieux des athlètes qu’ils savent dopés, et les phénomènes migratoires frappant les amateurs de cyclistes en juillet prouvent que même si l’objet du culte est factice, les pèlerins sont fidèles… Mais les dégâts occasionnés par l’édition 2007 risquent d’être profonds, et à force de se faire vainement promettre le Tour du renouveau, d’aucuns, jeunes coureurs ou supporters, risquent fortement de se lasser.
Une bonne dose de volonté devra donc parcourir les cervelles atrophiées de certains pontes du cyclisme mondial pour que la petite reine arrête de se prostituer. D’ailleurs, si le dopage est interdit aux athlètes, il devrait parfois être autorisé à certains dirigeants léthargiques. Aller un peu plus vite ne leur ferait pas de mal, car au risque où les choses évoluent, la petite reine peut déjà chercher le numéro d’Exit ou de Dignitas…

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1 Commentaire

  1. alors pour Vino moi je dirai quune poche de sang la attaquée et est rentrée en lui comme par magie, ensuite pour Mayo je dirai que son coach a mis de lEPO dans sa mayo(naise)

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