Maroc : tout ça pour Shah !

Les Lions ont bu l’Atlas face à des Iraniens presque bons à rien. Au vu du niveau du match et sachant qu’il s’agit du groupe B, on aurait pu penser, comme en hockey, que les joutes mondiales sont organisées en plusieurs divisions…

Le match en deux mots

Ça aurait été encore plus simple à résumer si on était resté à un nul vierge… Mais ça demeure pas bien compliqué, puisqu’il suffit de dire que c’était « pourri », enfin « à chier » puisqu’il faut deux mots. En gros, à peine au-dessus de l’historique Suisse-Ukraine.

L’homme du match

On le cherche encore… A première vue, le téléspectateur qui a suivi les 95 minutes sans zapper mérite une mention toute particulière. Heureusement, il y avait la mi-temps et les pubs pour se changer les idées.

Les fans de science-fiction pourraient aussi nommer le Génie d’Aladdin, sorti de sa lampe à la 95e pour investir le corps du malheureux Bouhaddouz pour proposer une belle tête plongeante.

L’homme du match ?

La buse du match

On sait qui va mal dormir pendant les prochaines mille et une nuits. L’histoire retiendra en effet que c’est sa propre défense que le susnommé a « persé ». Evidemment, quand on est attaquant et introduit à la 77e, l’attente n’est pas exactement celle-ci. En même temps, quand on n’a planté que 5 goals de l’année en 2e Bundesliga avec St-Pauli, il faut pas s’attendre à des merveilles.

A Hambourg toute l’année, Bouheddouz a l’habitude d’être distrait…

Le tournant du match

Le match ayant tourné en rond pendant l’essentiel du temps, il s’avère difficile de sélectionner une section spécifique de tournant. Si les assauts initiaux de Marocains désinhibés avaient pu laisser espérer des débats animés, l’on a ensuite assisté à un enchaînements de non-tournants, comme la triple occasion marocaine de la 19e minute.

Le geste technique du match

L’arrêt réflexe de Munir sur le tir de Sardar et Jahanbaksh juste avant la pause faisait un peu penser à un gardien de handball (comme l’a d’ailleurs fait remarquer notre RTS)… D’ailleurs, c’est peut-être son sport non ? Car en foot, il n’est que remplaçant en 2e division espagnole…

Le geste pourri du match

Le drame de la 95e ayant déjà été abordé, on se rabattra sur l’airball de la 3e minute côté marocain. C’est bien joli d’entraîner des combinaisons pour déstabiliser la défense adverse, mais il faut ensuite savoir viser le cuir quand on a le but à peu près ouvert… Conclusion : un footballeur qui réfléchit trop en oublie l’essentiel.

L’anecdote

Merci à Opta qui nous confirme que l’Iran n’a pas tiré une fois aux buts en 2e mi-temps, même si c’est bien pendant cette période qu’ils ont marqué. On précisera aussi qu’après 10 minutes, les Iraniens avaient réussi une seule passe. Ça résume le niveau…

Et sinon, dans les tribunes…

Certains footeux iraniens font partie de ces supporters simplement contents d’être là. Quelques bienheureux de pays secondaires du ballon rond se satisfont en effet d’une présence occasionnelle au grand raout et le démontrent en agitant benoîtement leurs drapeaux sans discontinuer, sourire aux lèvres et regard béat.

La minute Pierre-Alain Dupuis

Pascal Droz nous a gentiment précisé que Mohammadi évolue à Grozny, en Tchétchénie, qui joue « quand même » dans le championnat de Russie. Effectivement, la Tchétchénie n’étant pas indépendante, c’est un peu comme de voir Lugano évoluer dans le championnat suisse ou Randers FC dans le championnat danois…

La rétrospective du prochain match

Guère besoin de faire un dessin… Face à l’Espagne, le Génie sera rentré bien sagement dans sa boîte, de peur de se faire éclabousser lors du carnage. De Gea ne pourra pas faire sa boulette car aucun tir cadré ne lui sera parvenu. Bref, tout rentrera dans l’ordre et la Tim melli rentrera au pays déjà toute heureuse d’avoir un peu fait parler d’elle.