Le vote est prolongé jusqu’à mardi minuit !

La rédaction a décidé de prolonger le vote pour le Pigeon d’Or de Novembre jusqu’au mardi 20 novembre à minuit. Ami lecteur, tu as encore 5 jours pour choisir entre Zubi, Blanche-Neige, Hamilton, Bernie et Dennis. Lequel d’entre eux accompagnera Constantin, Lambiel, Develey, Aulas, Barthez, Barton, Vinokourov, Domenech et Dida à la grande finale de fin d’année ? Le suspense est total. Merci pour ta participation !

Comme le mois dernier, nous te proposons cinq nominés et trois rubriques : «Son point fort» (pourquoi tu dois à tout prix voter pour lui), «Son point faible» (pourquoi tu pourrais ne pas voter pour lui) et «Sa spécialité». 

Pascal Zuberbühler

Son point fort : une accumulation de boulettes que Martina Hinigis ne renierait pas ! Le gardien le plus inconstant de l’histoire du foot suisse après Huber nous a encore démontré récemment toute l’étendue de son talent avec la Suisse ou Xamax. Il aurait malgré tout pu avoir une sortie honorable juste après la Coupe du Monde, il a décidé d’insister, de continuer à désespérer la moitié d’un pays et de finir le travail de sape d’une défense qui doit travailler avec l’assise d’un botte-cul et l’angoisse permanente de le voir merder à nouveau ! Ses 2 mètres sont aussi impénétrables que Clara Morgan et Jenna Jameson réunies, Mimie Mathy en grande forme arriverait même à lui placer une tête sur un centre de Passe-Partout ! Bref, pour l’ensemble de son oeuvre, pour le désespoir d’un pays, nous avons le plaisir de proposer Zuberboulettes à l’élection la plus courue de Suisse romande !
Son point faible : nous fera toujours rire, n’a pas pris de goal pendant la Coupe du Monde.
Sa spécialité : le vol à 5 centimètre d’altitude, le lâcher du ballon entre les jambes, la claquette dans le vent, la sortie à contretemps et surtout un placement aussi judicieux que la Ligne Maginot en son temps !

Martina Hingis

Son point fort : le Pigeon d’Or de Novembre ne peut pas échapper à Martina Hingis. Celui de 2007 non plus. Celui de la décennie idem. La raison en est simple, la raison tient en un conte pourri. Un conte qui commence ainsi : «Il était une fois une Princesse (Suissesse de surcroît) au palmarès mirifique et au jeu magique». Jusque-là on est dans la féerie, jusque-là tout va bien. On est donc en droit d’attendre à une chute du même ordre, à quelque chose dans le style : «La Princesse prit une retraite bien méritée, vécut heureuse et eut beaucoup d’enfants avec le preux Radek Stepanek». Eh bien non. Pas du tout. La fin est tout autre. On la connaît : «La Princesse devint cocaïnomane, disparut à jamais des spotlights, se résigna à marier un magnat ukrainien ventripotent et mauvais, ne trouva qu’un vague réconfort lors de balades sur un canasson boiteux». Bref, une fin pathétique, glauque, minable.
Son point faible : en terminant ainsi, Martina Hingis a marqué à jamais l’histoire du tennis. Sa sortie est peu glorieuse. Mais, au moins, on se rappellera d’elle. De ses succès comme de sa chute. Martina est devenue mythique. Zidane en avait fait de même, en quittant le football sur le coup de boule qu’on ne présente plus.
Sa spécialité : qui dit Hingis, dit intelligence de jeu et maîtrise de la géométrie du court hors du commun. Jusqu’au 1er novembre du moins. Maintenant, Hingis c’est aussi un talent pour se confectionner une ligne de coke, la sniffer et, quatre mois plus tard, tout nier.

Lewis Hamilton

Son point fort : adulé par la presse et le peuple britanniques après quelques courses, Lewis Hamilton devait logiquement gagner le titre mondial cette année. Au final, il a tout perdu et a réussi le tour de force de se faire détester en une saison autant que Michael Schumacher en 15 ans de F1. Il a d’ailleurs repris à l’Allemand le leadership dans le domaine très technique du pourrissage de course. Alors qu’il comptait 17 points d’avance sur Kimi Raikkonen à deux Grands Prix du verdict final, le pilote McLaren-Mercedes a connu, en 15 jours, toutes les mésaventures qu’il avait su éviter jusqu’ici : une sortie de piste stupide en Chine et les galères mécaniques au Brésil. Malgré l’adoubement de la FIA qui a tout essayé pour le propulser sur le devant de la scène, allant jusqu’à sanctionner son coéquipier injustement et en lui passant des grotesques manœuvres de déstabilisation des adversaires, le premier black en Formule 1 est attendu au(x) contour(s) la saison prochaine.
 
Son point faible : ne laisse pas indifférent. A su attirer un nouveau public vers la F1. Viens habiter en Suisse parce qu’il n’aime pas se faire suivre dans les toilettes des stations-service par des gens et surtout pas pour le régime fiscal (…).
 
Sa spécialité : la queue de poisson, le freinage intempestif sous régime de voiture de sécurité, le tassage de coéquipier, la complainte de Calimero, l’interchangeabilité avec son père.

Bernard Laporte

Son point fort : a réussi à faire perdre au rugby français son identité. Le «French flair» a disparu au profit d’un rugby défensif, de jeu au pied chiant comme une rediffusion d’un épisode de Derrick et de jeu au ras tout sauf grisant. En six ans aux commandes des Bleus, le nouveau secrétaire d’Etat aux sports a certes réussi deux Grands Chelems, mais il a surtout «permis» aux Tricolores d’échouer deux fois en demi-finale de la Coupe du Monde contre l’Angleterre alors qu’ils étaient favoris. Inculpé de toutes parts pour fraude fiscale et autres pressions sur une directrice de casino, «Bernie» traîne désormais sa grande gueule entre petits fours et questions aux gouvernements à l’Assemblée nationale.
 
Son point faible : un charisme certain, un vocabulaire que l’on qualifiera de «fruité».
 
Sa spécialité : la défaite contre l’Angleterre, la soufflante dans les vestiaires, la publicité ringarde.

Ron Dennis

Son point fort : tricheur et menteur avéré dans l’affaire du «Stepney-gate», le patron de l’écurie McLaren-Mercedes est également un mauvais perdant. Après le dernier Grand Prix au Brésil qui a permis à Raikkonen d’arracher le titre de champion du monde de Formule 1 à son jeune prodige ultra-formaté Hamilton, il a formellement porté réclamation contre… la température trop basse du carburant ingurgité par les BMW-Sauber et les Williams-Toyota qui ont eu l’outrecuidance de s’intercaler entre les Ferrari de Raikkonen et Massa et le bolide de son poulain. Vilipendé par la profession et les médias et également par son ex-pilote Alonso ainsi que timidement par Hamilton, il a confirmé l’appel «pour obtenir des clarifications sur le règlement» et en aucun cas pour gagner le titre sur tapis vert…
 
Son point faible : à ce niveau de tricherie, de mensonge, de mauvaise foi et de manque de fair-play, on n’en trouve aucun.
 
Sa spécialité : pourrir la saison de Alonso en lui sabotant sa stratégie, l’appel-contre-appel à la FIA, le double jeu.

Tu as fait ton choix ? Ne te reste donc plus qu’à voter… et à attendre patiemment ! Le sondage sera arrêté le mardi 20 novembre à minuit ! Et ensuite place à la grrrrrrrande finale…

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12 Commentaires

  1. Vous êtes un peu salauds avec Martina!!!
    Elle a pris cette coke car elle est nymphomane, et non pour doper son tennis!… Elle recherche plus de sensations. En effet, le beau Radek & Sol Campbell nont pas réussi à la satisfaire.
    Le numéro de portable à P.Kluivert ou E.Davids ou même NKufo aurait été un plus beau cadeau quune nommination de « Pigeon dOr de novembre ». Je suis presque déçu 🙂

    Votez Laporte le mafieu!

  2. Ouais, pas daccord non plus sur le soi-disant « titre de la décenie » à Martina.

    Entre tous les dopés de lannée, et autres simulateurs à la Dida, peut-on vraiment dire que Martina pour avoir éventuellement pris de la coke à une soirée, a fait pire queux??

    Non, mille fois non. Et cest meme assez « classe » de lavoir annoncé, dans ce milieu tres « taboutisé » du tennis.

  3. La nomination surprise cest zubi. Il mérite en fait un pigeon dhonneur pour lensemble de son oeuvre.

    Par contre, si on inclu le public qui le siffle à chaque match, cest un vrai pigeonnier!

  4. Hingis 400% mérité, Zubi aussi bien sûr, Laporte et Dennis sont des ânes. Reste le cas Hamilton… Pour moi cest un Pigeon dans le sens où il a merdé comme un roi en cette fin de saison et où il commence gentiment à agacer tout le paddock. Mais ça reste un peu sévère, on est bien daccord.

  5. Jaurais plutot nommé Vale Rossi que Hamilton. Lui, il a vraiment tout merdé cette année. Lewis, a part perdre un titre qui lui était destiné, cest encore trop peu.
    Pour martina et la C, cest moyen.
    Et pour Zubi, je suis aussi davis quil mériterait un pigeon spécial pour lensemble de son oeuvre.

  6. de loin la Martina le mérite ce pigeon dor. Dans la vie, il faut savoir faire front et admettre ses erreurs, cest comme cela quon grandit…
    bon on a défaut de faire la promotion pour Zug a la TV, elle pourra se rabouler au Comptoir de Martigny pour faire de la promotion pour des éplucheurs électriques ou du lait suisse…en poudre…on se réjouit déja !

  7. Ron Dennis et Hamilton… Complètement ridicule… La moitié de vos affiramtions sont fausses… Le plus crétin de tous cest Alonso et le fait quil quitte McLaren est encore plus jouissif quun titre mondial… Par contre un pigeon spécial pour Zubi, là je suis 1000% daccord.
    ABE Salut

  8. davydenko aurait presque mérité sa place mais ya surement des choix à faire…
    cela étant, il y a présomption dinnocence tout comme Martina.
    On sait trop peu de chose quant à sa prise de coke. Etait-ce ponctuel? Est-elle accro? Elle a pris la dose elle-même? A-t-on rempli son verre à son insu? Bref, on nen sait rien!
    Même si cest triste, elle reste une grande championne et je vais pa bruler aujourdhui ce que j ai adulé hier.
    Courage ma belle!

  9. Les pigeons ouvrent Laporte au marché de rungis, poil à Hingis, allons boire des bières à la santé de Zuberbühler, poil au derrière et Dennis le petit pennis rencontrera Hamilton pour manger un gros paneton… lalala

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