Groupe «marron derrière» : encore 2 jours pour voter !

Ami lecteur, nous te rappelons que tu as jusqu’au samedi 15 décembre à minuit pour élire ton favori dans le «groupe marron derrière». Domenech, Develey et Dida tiennent pour l’instant leur place en finale. Dès lundi, le tour final sera lancé pour un suspense qui durera jusqu’au lundi 31 décembre à minuit.

Dida, Jean-François Develey, Raymond Domenech, Alexandre Vinokourov et Joey Barton sont les cinq candidats du groupe «marron derrière» et méritent tous dans leur style une distinction. Mais, en ton âme et conscience, il t’appartient de choisir celui qui représentera le plus dignement le Pigeon suprême. Nous te rappelons que les deux premiers de chaque groupe ainsi que le meilleur troisième (en terme de pourcentage) sont qualifiés pour le tour final. Il suffit donc au troisième du groupe «marron derrière» de faire mieux que les 15.7% de Bernard Laporte pour être l’un des cinq grands finalistes.
 

Rappel des 10 lauréats du Pigeon d’Or mensuel, classés selon le pourcentage de votes :
 
1. Stéphane Lambiel : 55%
2. Dida : 48%
3. Fabien Barthez : 47%
4. Jean-François Develey : 46%
5. Jean-Michel Aulas : 45%
6. Raymond Domenech : 42.29%
7. Alexandre Vinokourov : 42.27%
8. Christian Constantin : 41%
9. Joey Barton : 34%
10. Bernard Laporte : 33%
 

Ces dix Pigeons mensuels se répartissent en deux groupes :  

Groupe «jaune devant» 

Classement après le sondage :
1. Christian Constantin : 38.6% – qualifié pour le tour final
2. Stéphane Lambiel : 28.9% – qualifié pour le tour final
3. Bernard Laporte : 15.7% – en ballotage
4. Fabien Barthez : 10% – éliminé
5. Jean-Michel Aulas : 6.8% – éliminé
Total des votes : 658

Groupe «marron derrière»

Nelson Dida (2)
Jean-François Develey (4)
Raymond Domenech (6)
Alexandre Vinokourov (7)
Joey Barton (9)
 
L’élection du groupe «marron derrière» court jusqu’au samedi 15 décembre à minuit. Le tour final débutera le lundi 17 décembre pour un suspense qui durera jusqu’au lundi 31 décembre à minuit. 

Dida (tête de série n°2)
Pour un gardien qui a tout gagné, Dida manque singulièrement de classe. Excellent sur sa ligne mais habitué des boulettes et des sorties aériennes comiques, le portier brésilien a défrayé la chronique lors du déplacement du Milan AC dans l’antre du Celtic Glasgow. L’euphorie consécutive au but écossais est montée à la tête d’un fan qui, après être entré sur le terrain, va gratifier le dernier rempart d’une sympathique «tapette». Après avoir tenté de courser l’intru, Dida décide de s’effondrer bêtement et de simuler jusqu’à se faire évacuer sur une civière. Les images suffisent pour décrire l’ampleur de la bêtise du Brésilien. Pigeondorisé en octobre, il mérite le titre 2007 pour s’être véritablement transmuté en caricature du footeux douillet et débile.
 

Jean-François Develey (tête de série n°4)

Il en fallait un, c’est tombé sur Jean-François Develey. La TSR est ainsi représentée pour la finale du Pigeon d’Or et il ne serait pas étonnant de le voir décrocher la timbale. Son interview de Michel Platini du 18 février 2007 sur le plateau de Dimanche Sport l’avait définitivement «enterré». A l’écouter débiter ses questions sur un ton désagréable, on avait l’impression de voir un prof d’allemand en train d’azorer le cancre de la classe parce qu’il n’avait pas révisé son vocabulaire ! Un de ces moments de télé que seul le service des sports de la TSR peut nous offrir. Nos lecteurs ne s’y étaient pas trompés et avaient plébiscité Jean-Français Develey avec 46% des suffrages. Cibles de choix des rédacteurs de CartonRouge.ch, Jacques Deschenaux, Pierre-Alain Dupuis, Eric Willemin, Pascal Droz et consorts nous ont encore gratifié d’une année «pleine» et pour cette simple raison, Jean-François Develey mérite le titre suprême en 2007.
 

Raymond Domenech (tête de série n°6)
 
Vainqueur de l’édition de septembre, Raymond Domenech est une espèce en voie de disparition. Malgré ses hautes fonctions dans le football français, il n’a pas perdu sa gouaille légendaire et son insupportable grande gueule. Ses théories à deux balles, bien souvent fumeuses (non Fabieng’ pas toi), lui ont valu certaines remontrances. Mais en préparation du match décisif pour la qualification à l’Euro contre l’Italie, Domenech a carrément jeté des citernes d’essence sur le feu de forêt en revenant sur un match d’espoirs du siècle dernier au cours duquel les «méchants» Italiens auraient soi-disant acheté l’arbitre. Ennemi juré de Gattuso depuis, le sélectionneur français a encore fait rire tout le monde en se plaignant d’avoir été qualifié par le biais de la victoire de la Squadra Azzura en Ecosse. L’Emmanuel Chain du ballon rond a réalisé son dernier «exploit» en conférence de presse à Lucerne. Suite à une question un brin provocatrice d’un journaliste italien, «Monsieur Estelle Denis» se vexa comme un gosse et quitta la salle sur le champ, prouvant une nouvelle fois qu’il est un personnage hautain, risible et tout simplement détestable. Pour l’ensemble de son répertoire, Raymond Domenech mérite le Pigeon d’Or 2007.
 

Alexandre Vinokourov (tête de série n°7)

Attention, Pigeon de gala ! Le monde du cyclisme ne s’en remettra certainement pas avant un moment. L’épopée de Vinokourov lors du Tour de France 2007 restera à jamais comme une des plus grandes escroquerie de l’histoire du sport. La 1837ème Grande Boucle du renouveau, une année après avoir été enterrée par la tricherie de Floyd Landis, a de nouveau tourné à la farce. Donné pour mort après une chute et 20 points de suture aux genoux, le Kazakh a remporté un contre-la-montre et une étape de haute montagne la semaine d’après. La suite, on la connaît. Il a sciemment triché, tout en sachant pertinemment qu’il ne pourrait pas passer à travers les mailles du filet. Pathétique. Désormais à la retraite, l’ex-coureur d’Astana a contribué au grotesque qui suit le peloton depuis des années. Pour tous les mensonges de Vino, pour l’incroyable «saga Rasmussen», pour Marc Biver, pour Tony Rominger et surtout le cyclisme en général, Alexandre Vinokourov mérite le titre de Pigeon d’Or 2007.
 

Joey Barton (tête de série n°9) 
 
C’est le Pigeon qui fait peur. Connu pour ses frasques sur et en dehors du terrain ainsi que pour son alcoolisme invétéré, Barton a démonté la tête d’un de ses coéquipiers à l’entraînement. Il lui a tellement refait le portrait qu’Ousmane Dabo s’est lui-même comparé à Elephant Man. Le «bad boy» de Newcastle, évoluant à l’époque sous les couleurs de Manchester City, n’en était pas à son coup d’essai. En 2004, il écrase une clope dans la face d’un joueur de la réserve et l’année suivante, en tournée en Thaïlande, il passe à tabac un supporter d’Everton. Talentueux mais totalement irresponsable, il a aussi le don de faire des sorties mythiques. Après son premier match avec l’équipe nationale angalis, notre ami Joey déclara après le match sur ses nouveaux coéquipiers Lampard et Gerrard «qu’il faudrait deux ballons pour qu’ils puissent jouer ensemble». Inutile de préciser qu’il ne sera plus jamais rappelé en sélection. Rien que parce que Joey Barton est le nouveau Paul Gascoigne en moins drôle et plus dangeureux, il mérite le Pigeon d’Or 2007.

Ami lecteur, tu as désormais jusqu’au samedi 15 décembre à minuit pour faire ton choix. A toi de jouer !