La L1 est un championnat comme les autres

Comme dans les grands pays de football, ce sont les favoris qui dominent le championnat de France. A part l’écrasante hégémonie lyonnaise, les «gros» étaient pourtant régulièrement à la peine ces dernières années. C’est aussi une façon de mesurer la santé d’une compétition nationale…

Classement de la saison dernière : 1er Lyon, 2ème Bordeaux, 3ème Marseille.Classement de la saison en cours après 13 journées : 1er Lyon, 2ème Marseille, 3ème Bordeaux.
Une continuité qui traduit enfin les nouveaux moyens octroyés aux clubs français. Alors que les premières années du contrat mirobolant avec Canal+ (avec TPS au début, avec Orange dorénavant) avaient surtout servi à consolider les bilans et prolonger les contrats des joueurs cadres, les équipe de L1 ont, cette année, enfin osé investir massivement.

Merci Canal

Ainsi, Lyon ne regrette pas le départ de Coupet et peut se réjouir des adaptations rapides de Jean II Makoun ou de Hugo Lloris. Marseille a passé un pallier en embauchant le fantasque Ben Arfa ou le rapide Baky Koné. Bordeaux a pour sa part réussi le gros coup de l’été en empruntant Yoann Gourcuff au Milan AC. Des investissements judicieux, possibles grâce à la manne financière issue des droits TV, ainsi que l’assurance de s’en mettre plein les fouilles grâce à la Ligue des Champions.

Merci OL Coiffure…
Les trois «gros» l’ont emporté ce week-end. Lyon a, non sans peine, ramené trois points de Monaco (0-1). Bordeaux a mis fin à l’invincibilité de la défense d’Auxerre qui durait depuis quatre matches (2-0). Tandis que Marseille a fait un match sérieux à défaut d’être génial, en profitant de la naïveté de la défense grenobloise (0-3).

Mais ils sont où les Stéphanois ?

Restent les cas Paris et Saint-Etienne. Avec respectivement 75 et 60 millions d’euros de budget, ces deux clubs extrêmement populaires dans l’Hexagone devraient, presque «fatalement», occuper une place européenne chaque saison. Mais la malédiction des équipes perpétuellement en crise frappe chaque année depuis des lustres Parisiens et Stéphanois. Et si la stabilité y était un peu pour quelque chose ?

Mmmh, les bons doigts…
J’ai déjà abordé le cas des «Verts», et ce n’est pas l’épisode tragi-comique de l’ultimatum imposé à Laurent Roussey qui va me faire revenir sur le sujet. La cacophonie est telle dans le club forézien que même un papier de 16’000 signes de Robin Dousse ne suffirait pas à tout expliquer. La défaite de dimanche contre Rennes (0-3) va encore compliquer la chose…

Nungesser, forteresse prenable

La crise conjoncturelle, on la croise aussi du côté de Valenciennes. Pour la première fois relégable depuis son retour en L1, le VAFC ne peut même plus compter sur Nungesser pour assurer quelques points. Alors que le déplacement dans le Nord était un pensum la saison dernière, les hommes de Kombouaré ne se sont plus imposés sur leur pelouse depuis cinq matches. Un rythme qui sent bon la L2.

Libérez Santos !
Pour finir, et en attendant le papier de Vince McStein qui se fait cruellement attendre, revenons quelques secondes sur le cas de Santos Mirasierra. Toujours emprisonné après le «blitz» des flics madrilènes voici bientôt sept semaines (!), l’ultra marseillais risque huit ans de prison pour la simple et mauvaise raison qu’il est franco-espagnol… Loin de moi l’idée de refaire l’histoire, mais il serait peut-être temps que les pouvoirs publics français, si souvent pressés de faire dans la politique spectacle, se penchent sur ce cas. Allez, siou plaît, je sais que c’est moins drôle que de savoir qui est le père du futur rejeton de Rachida Dati, mais bon…

Commentaires Facebook

1 Commentaire

  1. Très bonne article! Pour une fois c’est très bien resumé et c’est surtout OBJECTIF. Donc bravo et effectivement il faudrai qu’il commence à se bouger le cul pour Santos!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.