Qui seront les deux autres finalistes ?

Avec un jour de retard (désolé, l’appel de la piscine et de l’apéro était trop fort en ce congé de l’Ascension…), la seconde demi-finale du Pigeon d’Or de mai peut débuter ! Alors que Didier Drogba et Goran Bezina ont facilement validé leur ticket pour la finale dans le Groupe des m(a)inables, Tom Boonen, Ralph Krüger, Chris McSorley et Pepe vont en découdre dans le Groupe des ma(i)stres. Ami lecteur, à toi de voter !


Groupe des m(a)inables
1. Didier Drogba : 282 votes – 49.3 % (qualifié pour la finale)
2. Goran Bezina : 197 votes – 34.4 % (qualifié pour la finale)
3. Richard Gasquet : 82 votes – 14.3 %
4. Jürgen Klinsmann : 11 votes – 1.9 %
Nombre de votes : 572
Groupe des ma(i)stres :
Tom Boonen
Ralph Krüger
Chris McSorley
Pepe

L’élection du Groupe des ma(i)stres court jusqu’au mercredi 27 mai à minuit ; les deux premiers seront qualifiés pour la finale du Pigeon d’Or de mai qui aura lieu du jeudi 28 mai au dimanche 7 juin à minuit.

Tom Boonen

Junkie un jour, junkie toujours. Et plutôt trois fois qu’une. Dans la longue lignée des sportifs dont l’hygiène de vie a tué une carrière, je demande la superstar belge du cyclisme. Tom Boonen avait déjà été pincé une première fois en 2007 – mais ça, personne ne nous l’avait dit… -, puis la saison dernière à cause d’une consommation «récréative» de cocaïne. Il avait alors manqué le Tour de France, avant de revenir en force cette année pour s’imposer sur Paris-Roubaix, «sa course», cette année. Pas de bol, il s’en est de nouveau foutu plein la veine droite.
A ce point-là, ce n’est plus un débordement de jeunesse ou une simple soirée partie en couilles à la mode Gasquet. Boonen est accro et si tout le monde lui pardonne encore une fois sur l’autel de son talent, il risque d’y laisser sa peau un jour ou l’autre. Il avait pourtant tenté de quitter Monaco pour rejoindre sa Belgique natale pour échapper aux tentations… mais rien n’y a fait, il est à fond dedans. Tom s’ajoute donc à la longue liste des sportifs talentueux en mode-débauche qu’on regrette de voir sombrer mais qu’on oubliera très vite.

Ralph Krüger

Après la déconfiture helvétique lors de «nos» Mondiaux qui auraient dû être une grande fête, difficile de montrer du doigt certaines entités bien ciblées (excepté Bezina bien entendu). L’équipe était conquérante, résolument tournée vers l’offensive, mais n’a pas eu de chance. Seulement voilà, le résultat est là et il fait mal. La Suisse n’a pas rempli ses objectifs en se vautrant piteusement contre l’énorme Lettonie et a dû regarder ses petits copains biélorusses et lettons se fritter en quarts contre les grands de ce monde. On pourra toujours se gausser comme quoi on a presque battu les champions du monde, mais un résultat de prestige ne sert à rien s’il n’est pas accompagné d’un progrès clair au niveau des matchs à enjeu.
Il faut malgré tout désigner un responsable, et comme souvent la victime expiatoire toute trouvée est notre cher sélectionneur, Ralph Krüger. On ne va pas revenir sur la problématique du duo davosien von Arx-Riesen, vu que les deux stars à l’intelligence aussi grande que la taille du string de Kate Moss ont décidé de s’exclure eux-mêmes. En revanche, un Guggisberg ou un Jenni n’auraient pas fait tâche dans cette équipe, surtout au vu de leurs qualités de finisseurs. On peut aussi s’interroger sur l’étrange refus de Genoni ainsi que sur la retraite internationale d’un Julien Vauclair qui aurait forcément été moins pathétique que certains autres. Dans ces circonstances, et malgré tout le bien qu’il a fait, Ralph Krüger est devenu un problème. L’équipe n’évolue plus et se contente de ridicules victoires contre des intermittents du hockey sur glace, avant de se montrer elle-même ridicule en se ramassant sévèrement contre une machine bien rodée en quarts. Le Canado-Autrichien a indiscutablement fait son temps et il serait bienvenu d’aérer un peu la maison suisse qui a une méchante tendance à se fossiliser en se basant sur une tactique trop prévisible et sur ses ammonites et autres trilobites classiques que sont Ziegler et Paterlini. À un million par année, ça fait cher le fiasco.

Chris McSorley

Excédé par son échec contre Yves Allegro en mars dernier, l’omnipotent Ontarien a décidé récemment de renouveler son abonnement pour plusieurs nominations aux Pigeons d’Or. Il fallait bien entendu que le manager servettien s’illustre d’une manière ou d’une autre, mais ce n’est jamais un problème en ce qui le concerne. Vu qu’il a été battu par un pseudo-tennisman, il s’est probablement dit qu’il devait tenter une nouvelle «spécialité» pour avoir une chance d’être enfin élu Pigeon d’Or. Cependant, faute de raquette et de balles, on fait avec ce qu’il y a…
Chris McSorley a alors décidé de frapper fort – dans tous les sens du terme – en administrant une belle mandale dans la tronche du directeur du LHC, l’envoyant du même coup à l’hôpital, le tout en terrain neutre. Avec ce nouveau fait divers qui a fait le bonheur de la presse spécialisée, une nouvelle dimension a été donnée au personnage ainsi qu’à ce scénario digne d’une cour d’école. En à peine deux jours, on a eu droit à 49 analyses différentes, toutes plus grandioses les unes que les autres, sur le pourquoi du comment, ainsi que sur les dommages collatéraux potentiels. Certes, il n’a pas été possible de déterminer si le geste avait été commis du coup droit, du revers, lifté ou slicé, avec effet rétro ou non… Chris McSorley risque donc bien de se ramasser ce fameux rétro en pleine poire grâce à ce nouveau tour de force. Niveau décrédibilisation, il faut avouer c’est spectaculairement bien réussi, même s’il peut se contenter d’œuvrer à la bande à ce niveau-là pour atteindre le même but. Et dire que certains avaient peur de s’embêter durant la pause estivale…

Pepe

Connu pour être un bon type d’après ses coéquipiers et surtout redouté par les attaquants adverses pour son jeu défensif intransigeant, Pepe a craqué. C’est un de ces jours comme ça où rien ne va comme on le voudrait. Un de ces jours où tu veux te lever du pied gauche et tu te casses la gueule sur ta pantoufle avant de tomber sur la table de nuit et de t’enfoncer la lampe de chevet dans l’oreille. La nonantième minute de jeu approche et le Real Madrid est tenu en échec 2-2 par Getafe, sa bête noire, sur la pelouse de Santiago Bernabeu. Le décor est planté.
Casquero s’échappe et se viande après une mini-poussette de notre défenseur brésilo-portugais préféré. Pénaltoche d’après l’arbitre ! Pepe trouve ça sévère – c’est le moins que l’on puisse dire – et s’en va expliquer son fait à l’attaquant adverse. Pan ! Coup de pied dans le cul. Paf ! Que je t’écrase le dos avec mon genou. Bing ! Une droite à un autre joueur qui passait par là. Pepe prendra le carton rouge le plus mérité de l’histoire du football ainsi que… dix matches de suspension. Nul doute que cette longue suspension lui a permis de réfléchir à sa bêtise et de s’acheter un punching-ball, à défaut de se trouver un cerveau. Il se murmure d’ailleurs que Julien Faubert aurait proposé un échange mais que Pepe, après moult hésitations, a finalement refusé quand il s’est rendu compte que le Français avait commis une faute d’orthographe en écrivant son prénom…

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14 Commentaires

  1. Je pense surtout que Scheidegger n’est pas tout blanc dans cette histoire. Il a l’art de ramener sa fraise et vu le peu de clareté sur cette affaire, permettez moi de douter de son innocence… La sélection de McSorley est sévère, vous auriez du nommer le duo !

  2. merde alors… un mois on doit choisir entre rien et rien, et le mois d’après il y a tellement de papable qu’on sait plus quoi faire… bezina, drogba, kruger, pepe… et bing ya encore mc sorley qui s’explique « à la canadienne »… pfff pas facile de choisir… enfin bon.

  3. Hey la rédac’, c’est clair que si vous nominez tous les mois McSorley, il va finir par l’emporter. Ce n’est pas lui qui n’a pas digéré sa défaite face à Allegro… C’est vous!

    Allez les anti-Genevois, défoulez-vous comme il se doit.

  4. Diantre que le choix est cornélien entre le boxeur du jet d’O, le catcheur de Bernabé-O, le camé de monacO et le coach des rigolO. Chacun a son « fait d’armes » mais dans le désordre j’éliminie le camé, le boxeur et le coach. Je trouve que Pépé et son full-contact mérite un pigeon … Voilà.

  5. Serieusement, il n’y a aucune raison de nommer McSorley si Scheidegger n’est pas nomme egalement. D’autant que jusqu’a preuve du contraire, on ne sait pas exactement ce qu’il s’est passe. Je n’aime pas me faire l’avocat de ce genre de discours, mais ca ressemble un peu a de l’acharnement.

  6. Un joueur qui décide de sanctionner lui-même les vilains simulateurs du football ne peut pas être foncièrement mauvais.
    Le pauvre Boonen n’est malheureusement plus vraiment maitre de ses faits et gestes, difficile de le sanctionner, même avec cet immense gâchis.
    Être sélectionneur reste tout de même un métier difficile et je trouve que nous avons tendance à les descendre un peu vite lors de l’échec de nos équipes nationales (étant français, j’aspire à une certaine légitimité en matière de sélectionneur tout pourri…).
    Reste ce geste absurde… Gifler le président d’une équipe adverse, ça reste quand même grandiose dans le domaine de la bêtise. C’est mon vainqueur pour cette demi-finale.

  7. Serait-il possible de décerner un Piegeon d’Or à Mc Sorley pour l’ensemble de son oeuvre?? Je crois qu’il le mérite amplement, non?!

  8. @noho,

    Quoi de plus normal pour un « genevois » de mettre une bonne baffe dans la gueule d’un lose!?
    Sinon, il a fini pleurer le petit Gerard? Le paaaaauuuuuvre petit chou…

  9. Il y aurait eu le couple McSorley-Scheidegger, j’aurais voté pour eux! Mais McSorley seul, non, on laissera ce vote d’une grande objectivité(LOL) aux dzozettes!

    Moi je voterai Pepe, qui nous a gratifié de plusieur gestes assez crétin, et pas discret vu que des milions de gens l’ont vu…pas malin le pépé!

  10. Il se murmure d’ailleurs que Julien Faubert aurait proposé un échange mais que Pepe, après moult hésitations, a finalement refusé quand il s’est rendu compte que le Français avait commis une faute d’orthographe en écrivant son prénom…

    Enorme ! Bravo comme d’hab !

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